Le texte de la Bible

 

Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

Des oeuvres de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #460

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460. Qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher, signifie dans lesquels il n'y a rien de la vie spirituelle et vraiment rationnelle. S'il est parlé ainsi, c'est parce que les idolâtres croient que leurs idoles voient et entendent, car ils en font des dieux ; cependant, toujours est-il que ce n'est point cela qui est entendu par ces paroles, mais il est entendu que dans les faux du culte il n'y a rien de la vie spirituelle ni de la vie vraiment rationnelle ; car par voir et par entendre il est signifié comprendre et percevoir, Nos. 7, 25, 87 ; et par marcher il est signifié vivre, No. 167 ; ainsi, par ces trois il est signifié la vie spirituelle et vraiment rationnelle : c'est là ce qui est signifié, parce que par les idoles sont signifiés les faux du culte, et que dans ces faux il n'y a rien de la vie spirituelle et rationnelle. Que les idoles ne voient pas, n'entendent pas et ne marchent pas, cela est si évident qu'il n'en serait pas parlé ici, s'il n'y avait pas quelque chose qui fût signifié. Dans d'autres passages de la Parole, des choses semblables sont aussi dites des Idoles ; par exemple, dans ceux-ci :

— « Elles ne voient point, et elles ne comprennent point ; et leurs yeux ne voient point ; leurs cœurs ne comprennent point ; en elles il n'y a ni science ni intelligence. » — Ésaïe 44:9, 18-19.

— « Elles ne parlent ni ne marchent. » — Jérémie 10:3-10

— « Une bouche à elles, mais elles ne parlent point ; des yeux à elles, mais elles ne voient point. » — Psaumes 115:5 ; Psaumes 135:15-16 ;

— par ces paroles sont signifiées de semblables choses, parce que par les idoles sont signifiés les faux du culte, et que dans les faux du culte il n'y a rien de, la vie, qui est la vie.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3031

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3031. Est-ce que ramenant je ramènerai ton fils vers la terre d'où tu es sorti ? Signifie pourrait-elle néanmoins être conjointe au Bien Divin du Rationnel : cela est évident d'après ce qui a été dit précédemment d'Abram, et de la terre d'où il est sorti, voir numéros 1353, 1356, 1992, 2559 ; il y est montré que la terre d'où sortait Abram était la Syrie, où exista la seconde Eglise Ancienne, nommée Hébraïque, d'Eber son fondateur, numéros 1238, 1241, 1327, 1343 ; mais, vers le temps d'Abraham, cette Eglise s'était aussi écartée du vrai, et certaines maisons s'en étaient écartées au point qu'elles n'avaient aucune connaissance de Jéhovah et qu'elles adoraient d'autres Dieux ; cette terre est celle qui est ici désignée, au sujet de laquelle le serviteur demanda s'il ramènerait le fils vers la terre d'où le père était sorti ; de là vient qu'ici la terre signifie l'affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; et d'après cela, ramener le fils, ou, ce qui est la même chose, y prendre pour lui une femme, et y demeurer avec elle, signifie conjoindre au Bien Divin du Rationnel une affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; mais la réponse que fait Abraham, et dont il va être question, montre que cela ne pouvait pas être fait.

  
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