Le texte de la Bible

 

Jérémie 51:51

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51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8281

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8281. Ta droite, Jéhovah, est magnifiée en force, signifie que la toute-puissance du Seigneur s'est montrée : on le voit par la signification de la droite de Jéhovah, en ce que c'est la toute-puissance, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification de magnifiée en force, en ce que c'est qu'elle a été montrée ; en effet, la Divine puissance se montre par la force par laquelle elle est magnifiée. Que la droite de Jéhovah soit la Toute-puissance, c'est parce que la main dans la Parole signifie la puissance, et la droite une puissance éminente ; de là quand la main ou la droite se dit de Jéhovah, c'est la divine puissance ou la Toute-puissance ; on a vu ci-dessus que la main et la droite sont la puissance, numéros , 6292, 6947, 7188, 7189, 7518 ; et que, lorsqu'elles se disent de Jéhovah, elles sont la toute-puissance, numéros 3387, 7518, 7673, 8050, 8069, 8153. Que la droite de Jéhovah soit la Divine puissance ou la Toute-puissance, on le voit aussi dans la Parole par les passages suivants, dans Matthieu :

« Jésus dit : Désormais vous verrez le Fils de l'Homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel. » - Marc 14:62 :

Dans Luc :

« Désormais le Fils de l'Homme sera assis à droite de la vertu de Dieu. “ - Luc 22:69.

Et aussi dans David :

« parole de Jéhovah à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds : Toi, (tu es) prêtre pour l'éternité selon le mode de Malkisédeck ; le Seigneur (est) à ta droite, il a frappé au jour de sa colère les rois. » - Psaumes 110:1, 4, Matthieu 22:43-44.

Celui qui ne sait pas que la droite, quand elle se dit de Jéhovah, signifie la toute-puissance, ne peut d'après ces paroles du Seigneur saisir d'autre idée, sinon que le Seigneur sera assis à la droite de son Père, et aura la domination de même que celui qui est assis à la droite d'un roi sur la terre ; mais le sens interne montre ce qui est entendu dans ces passages par être assis à la droite, c'est-à-dire que c'est la toute-puissance Divine ; c'est de là aussi qu'il est dit être assis à droite de la puissance, et à droite de la vertu de Dieu. Que le Seigneur soit Celui qui a la toute-puissance, cela est évident, car cela est dit du Seigneur, et par le Seigneur dans David est entendu le Seigneur quant au Divin Vrai, et il l'est aussi par le Fils de l'homme dans les Évangélistes ; car c'est le Divin Vrai qui a la toute-puissance d'après le Divin Bien ; que le Divin Vrai ait la toute-puissance, on le voit numéros 6948, 8200 ; on a vu aussi qu'en général la puissance appartient au Vrai d'après le bien, numéro 3091, 3563, 4931, 6344, 6423 ; et que par suite la main se dit du vrai, numéro 3091, 4931, et que le Fils de l'homme est le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 2159, 2803, 2813, 3704. La Puissance Divine ou la Toute-Puissance est aussi signifiée par la droite dans les passages suivants, dans David :

« Maintenant je connais que Jéhovah sauve son Oint ; il Lui répondra du Ciel par les vertus du salut de sa droite. “ - Psaumes 20:7.

Dans le Même :

« Jéhovah ! regarde des cieux, et vois, et visite ce cep, et le plant qu'a planté ta droite, sur le fils que tu T'étais fortifié. » - Psaumes 80:15, 16.

Dans le Même :

« A Toi un bras avec vigueur, forte est ta main, elle sera exaltée ta droite. » - Psaumes 89:14.

Dans le Même :

« Ma force et (mon) Cantique, (c'est) Jah ; il m'a été à salut ; une voix de jubilation et de salut (est) dans les tentes des justes ; la droite de Jéhovah a fait force, la :droite de Jéhovah a été élevée, la droite de Jéhovah a fait force : » - Psaumes 118:14-15, 16 ;

Dans ces passages la droite de Jéhovah est la toute-puissance, et, dans le sens suprême, le Seigneur quant au Divin Vrai ; cela est plus évident ailleurs dans David :

« Que ta main, Jéhovah, soit pour l'homme de ta droite, pour le fils de l'homme que tu T'es fortifié. » - Psaumes 80:18.

L'homme de la droite de Jéhovah et le fils de l'homme, c'est le Seigneur quant au Divin Vrai.

Dans le Même :

« Tu as par ta main chassé les nations ; par leur épée ils n'ont point possédé la terre, et leur bras ne les a point sauvés, mais ta droite, et ton bras, et la lumière de tes faces. » - Psaumes 44:3, 4.

La lumière des faces de Jéhovah est le Divin Vrai d'après le Divin Bien, ainsi le bras et la droite le sont aussi : et dans Ésaïe :

« Dieu a juré par sa droite, et par le bras de sa force. “ - Ésaïe 62:8.

Ici aussi la droite de Dieu et le bras de sa force, c'est le Seigneur quant au Divin Vrai, car Jéhovah ou le Seigneur ne peut pas jurer par un autre que par Soi, numéro 2842, ainsi par le Divin Vrai, car ce Vrai est Lui-Même, parce qu'il procède de Lui : de là vient que çà et là dans la Parole le Seigneur est appelé non-seulement la droite et le bras de Jéhovah, mais même la force par laquelle il écrase les ennemis, et aussi le Marteau, comme dans Jérémie 51:19-20, 21, [Il manque du texte ici], ,7518.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3147

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3147. Et de l'eau pour laver ses pieds, signifie la purification là : on le voit par la signification de l'eau pour laver ou de laver avec de l'eau, en ce que c'est purifier, comme il va être expliqué ; et par la signification des pieds, en ce qu'ils sont les naturels, ou, ce qui est de même, les choses qui sont dans l'homme naturel, numéro 2162. Dans l'Église Représentative c'était une coutume de laver les pieds avec de l'eau, et par là de signifier que les souillures de l'homme naturel devaient être nettoyées : les souillures de l'homme naturel sont toutes les choses qui appartiennent à l'amour de soi et à l'amour du monde ; quand ces souillures ont été nettoyées, les biens et les vrais influent, car ce sont uniquement elles qui empêchent l'influx du bien et du vrai procédant du Seigneur ; le bien, en effet, influe continuellement du Seigneur, mais comme il vient par l'homme Interne ou Spirituel vers l'homme Externe ou Naturel, là ce bien est, ou perverti, ou repoussé, ou étouffé ; au contraire, quand ce qui appartient à l'amour de soi et à l'amour du monde est rejeté, le bien y est reçu et y fructifie, car alors l'homme exerce les œuvres de la charité : c'est ce qu'on peut voir par bien des exemples ; ainsi, quand ces choses qui appartiennent à l'homme Externe ou Naturel sont seulement assoupies ; comme dans les infortunes, les misères et les maladies, alors l'homme commence aussitôt à penser pieusement et à vouloir le bien, et aussi à exercer autant qu'il peut des œuvres de piété ; mais cet état venant à changer, ces dispositions changent aussi : ce sont là les choses qui étaient signifiées par les Ablutions dans l'Église Ancienne, et les mêmes étaient représentées dans l'Église Juive ; si dans l'Église Ancienne elles étaient signifiées, tandis que dans l'Église Juive elles étaient représentées, c'était parce que l'homme de l'Église Ancienne considérait ce rite comme quelque chose d'externe dans le culte, et ne croyait pas que par l'Ablution il fût purifié, mais croyait qu'il l'était par le nettoiement des souillures de l'homme naturel, lesquelles sont, comme il a été dit, les choses qui appartiennent à l'amour de soi et à l'amour du monde, tandis que l'homme de l'Église Juive croyait que par l'Ablution il était purifié, ne sachant pas, et ne voulant pas savoir qu'elle signifiait la purification des intérieurs. Que l'Ablution signifie le nettoiement de ces souillures, c'est ce qu'on voit dans Ésaïe :

« Lavez-vous, purifiez-vous, éloignez le mal de vos œuvres de devant mes yeux, cessez de faire le mal. » - Ésaïe 1:16.

Là, il est évident que se laver, c'est se purifier et éloigner les maux.

Dans le Même :

« Lorsque le Seigneur aura lavé l'ordure des filles de Sion, et qu'il aura nettoyé les sangs de Jérusalem du milieu d'elle, par un esprit de jugement et par un esprit de purification. » - Ésaïe 4:4.

Laver l'ordure des filles de Sion et nettoyer les sangs de Jérusalem, c'est purifier des maux et des faux.

Dans Jérémie :

« Nettoie ton cœur de la malice, Jérusalem, afin que tu sois sauvée ; jusques à quand demeureront-elles au milieu de toi les pensées de ton iniquité ? » - Jérémie 4:14 :

Dans Ézéchiel :

« Je t'ai lavée dans les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, et je t'ai ointe d'huile. » - Ézéchiel 16:9, - là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle est entendue l'Église Ancienne ; laver dans les eaux, c'est purifier des faux ; nettoyer les sangs, c'est purger des maux ; oindre d'huile, c'est alors remplir de bien.

Dans David :

« Lave-moi de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché ; tu me purifieras avec l'hysope, et je serai pur ; tu me laveras, et je serai plus blanc que la neige. » - , .

être lavé, c'est évidemment être purifié des maux et des faux qui proviennent des maux. : voilà ce qui était signifié par Laver dans l'Église Représentative, il était ordonné aux hommes de cette Église, à cause de la représentation, de se laver la Peau, les Mains, les Pieds, et de laver aussi leurs Vêtements, quand ils étaient devenus impurs, et de se purifier, toutes choses qui signifiaient celles qui appartiennent à l'homme naturel ; il y avait aussi des Bains en airain placés en dehors du Temple, savoir, la Mer d'airain, et les dix Bassins d'airain, - , 38, 39.

Et le Bassin d'airain, où se lavaient Aharon et ses fils, était placé entre la Tente de la convention et l'Autel, par conséquent aussi en dehors de la Tente, - Exode 30:18-19, 21, - ce qui aussi signifiait que les externes seulement ou les naturels devaient être purifiés, et que s'ils ne sont pas purifiés, c'est-à-dire, si l'on ne rejette pas ce qui appartient à l'amour de soi et du monde, jamais les internes qui appartiennent à l'amour pour le Seigneur et envers le prochain ne peuvent influer, ainsi qu'il a été dit ci-dessus : afin qu'on sache mieux pourquoi les externes doivent être purifiés, soient pour exemple et pour illustration les Bonnes œuvres, ou, ce qui est la même chose, les Biens de la charité, qui sont aujourd'hui appelés fruits de la foi, ce sont là des externes puisque ce sont des exercices ; les Bonnes œuvres sont de mauvaises œuvres, à moins qu'on n'écarte les choses qui appartiennent à l'amour de soi et à l'amour du monde ; car les œuvres, quand elles sont faites avant que ces choses aient été écartées, paraissent bonnes à l'extérieur, mais en dedans elles sont mauvaises ; elles sont faites, en effet, ou pour la renommée, ou pour le gain, ou pour l'honneur de soi-même, ou pour la rémunération, ainsi elles sont ou méritoires, ou hypocrites, car ce qui appartient à l'amour de soi et du monde rend ces œuvres telles ; mais quand ces maux sont écartés, les œuvres deviennent bonnes, et sont des biens de la charité, c'est-à-dire qu'en les faisant on n'a en vue ni soi-même, ni le monde, ni la renommée, ni la rémunération, ainsi elles ne sont ni méritoires, ni hypocrites, car alors l'amour céleste et l'amour spirituel influent du Seigneur dans les Œuvres, et font qu'elles sont l'amour et la charité en acte ; et alors le Seigneur par elles purifie aussi l'homme naturel ou externe, et le dispose dans l'ordre, afin qu'il reçoive d'une manière correspondante les célestes et les spirituels qui influent ; c'est ce qu'on peut voir clairement par les enseignements que le Seigneur a donnés, quand il a lavé les pieds des disciples :

« Il vint vers Simon Pierre, qui lui dit :

« Seigneur, Toi, laves-tu mes pieds ! Jésus répondit et lui dit : ce que Moi je fais, toi tu ne le sais pas encore, mais tu le connaîtras après cela. » Pierre Lui dit : tu ne laveras point mes pieds de toute éternité. » Jésus lui répondit : si je ne te lave point, tu n'as point de part avec Moi. Simon Pierre Lui dit : Seigneur, non mes pieds seulement, mais et les mains et la tête. Jésus lui dit : celui qui a été lavé n'a besoin que d'être lavé quant aux pieds, mais il est net entièrement ; à présent vous, vous êtes nets, non cependant tous. » - .

Celui qui a été lavé n'a besoin que d'être lavé quant aux pieds, signifie que celui qui a été réformé, a seulement besoin d'être purifié quant aux naturels, c'est-à-dire, afin que les maux et les faux en soient écartés, toutes choses sont alors disposées dans l'ordre par le Seigneur au moyen de l'influx des spirituels : en outre, laver les pieds appartenait à la charité, savoir, en ce qu'on ne réfléchissait pas sur les maux d'autrui ; et appartenait aussi à l'humiliation, savoir, en ce qu'on nettoyait autrui de maux, comme de souillures, ainsi qu'on peut encore le voir par les paroles du Seigneur dans ce même Chapitre, Vers. 12 à 17, et aussi dans Luc 7:37-38, 44, 46. Jean 11:2. 1 Samuel 25:41. Chacun peut voir qu'en se lavant on n'est pas purifié des maux ni des faux, mais qu'on l'est seulement des souillures qui s'attachent au corps ; cependant comme cette ablution était au nombre des rites ordonnés dans l'Église, il s'ensuit qu'elle renferme quelque chose de spécial, savoir, l'ablution spirituelle, c'est-à-dire, la purification de ces souillures qui s'attachent en dedans de l'homme : ceux donc d'entre les hommes de cette Église, qui ont connu ces significations, et ont pensé à la purification du cœur, ou à rejeter de l'homme naturel les maux de l'amour de soi et du monde, et qui s'efforçaient avec zèle de le faire, ont exercé le rite de l'ablution comme culte externe selon le commandement ; ceux au contraire qui ne les ont pas connues, et n'ont pas voulu les connaître, mais qui ont pensé que la seule cérémonie de laver leurs vêtements, leur peau, leurs mains, leurs pieds, les purifiait, et que pourvu qu'ils pratiquassent ce rite, il leur était permis de vivre dans l'avarice, dans les haines, les vengeances, l'inhumanité, les cruautés, qui sont les souillures spirituelles, ceux-là ont observé ce rite comme une idolâtrie : cependant toujours est-il que par ce rite ils ont pu représenter, et par cette représentation montrer quelque chose de l'Église, par où, avant que le Seigneur vint, il y avait quelque conjonction du ciel avec l'homme, mais conjonction telle, qu'elle affectait peu ou n'affectait aucunement l'homme de cette Eglise : les Juifs et les Israélites étaient d'une telle nature, qu'ils ne pensaient absolument rien touchant l'homme Interne, et n'en voulaient rien savoir ; ainsi ils ne portaient aucunement leurs pensées sur les célestes et les spirituels qui appartiennent à la vie après la mort ; mais néanmoins pour que toute communication avec le ciel, et ainsi avec le Seigneur, ne fût pas détruite, ils étaient astreints à observer des rites externes par lesquels étaient signifiés les internes ; toutes leurs captivités et toutes leurs plaies avaient en général pour but que les Externes fussent régulièrement observés pour la représentation : c'était donc pour cela,

« Que Moïse lava par les eaux à l'entrée de la tente Aharon et ses fils pour qu'ils fussent sanctifiés, » - . Lévitique 8:6.

« Qu’Aharon et ses fils lavaient leurs mains et leurs pieds, avant qu'ils entrassent dans la tente de la convention, et qu'ils approchassent vers l'autel pour y remplir leur ministère, afin qu'ils ne mourussent point ; et que cela était pour eux un statut de siècle. » - Exode 30:18-19, 20, Exode 40:30-31.

« Qu'Aharon, avant de se revêtir des habits de son ministère, lavait sa chair, » - Lévitique 16:4, 24.

« Que les Lévites étaient purifiés, en ce qu'ils recevaient l'aspersion de l'eau d'expiation, et qu'ils faisaient passer le rasoir sur leur chair et lavaient leurs vêtements, et étaient ainsi purifiés. » - Nombres 8:6-7.

« Que celui qui mangeait du cadavre d'une bête pure, ou d'une bête déchirée, nettoyait ses vêtements, et se lavait dans les eaux, et portait son iniquité s'il ne s'était pas nettoyé, et s'il n'avait pas lavé sa chair. » - Lévitique 17:15-16.

« Que celui qui avait touché le lit d'une personne affectée du flux, ou qui s'était assis sur un meuble sur lequel celui-là s'était assis, ou qui avait touché sa chair, nettoyait ses vêtements, et se lavait dans les eaux, et était impur jusqu'au soir. » - Lévitique 15:5, 6, 7, 10, 11, 12, , Lévitique 16:26.

« Que le lépreux, quand il devenait pur, nettoyait ses vêtements, rasait tout son poil, et se lavait dans les eaux, et il était purifié. » - Lévitique 14:8-9.

Et enfin

« Que les vases mêmes, qui étaient devenus impurs par le contact des choses impures, étaient passés par les eaux, et étaient impurs jusqu'au soir. » - Lévitique 11:32.

D'après ce qui vient d'être dit on peut voir clairement que par le rite de l'ablution personne ne devenait net ou pur quant aux internes, mais que ce rite représentait seulement ce qui est pur ou spirituellement net, pour la raison dont il vient d'être parlé : que cela soit ainsi, c'est ce que le Seigneur enseigne clairement dans Matthieu 15:1-2, .

  
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