Le texte de la Bible

 

Jérémie 51:11

Étudier

       

11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

Des oeuvres de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #459

Étudier ce passage

  
/ 962  
  

459. Et les idoles d'or, et d'argent, et d'airain, et de pierre, et de bois, signifie qu'ainsi ils sont dans un culte d'après de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifiés les faux du culte, et par suite adorer les idoles signifie le culte d'après les faux, et adorer les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, signifie le culte d'après des faux de tout genre, et quand les idoles sont prises collectivement, c'est le culte d'après de purs faux ; les matières, les formes et les vêtements des idoles chez les Anciens représentaient aussi les faux de la religion, d'après lesquels existait leur culte ; les idoles d'or signifiaient les faux sur les Divins, les idoles d'argent les faux sur les spirituels, les idoles d'airain les faux sur la charité, les idoles de pierre les faux sur la foi, et les idoles de bois les faux sur les bonnes œuvres : tous ces faux sont chez ceux qui ne font point pénitence, c'est-à-dire, qui ne fuient point les maux comme péchés contre Dieu. Ces faux sont signifiés dans le sens spirituel par les idoles, qui étaient des images taillées et des images de fonte, dans les passages suivants :

— « Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; car mensonge, son image de fonte, et point d'esprit en elles ; vanité, elles ; ouvrage d'erreurs ; au temps de leur visite elles périront. » — Jérémie 10:14-15 ; 51:17-18.

— « Les images taillées sont œuvre de mains de sculpteur ; elles ne parlent point ; ensemble ils s'infatuent et deviennent fous, enseignement de vanités est ce Bois, ouvrage de sages, tout cela. » — Jérémie 10:3-4, 5, 8-9, 10.

— « De quoi sert l'image taillée, parce que son sculpteur l'a taillée ? et le docteur de mensonge ? parce que le fabricateur du mensonge s'est confié sur lui ? d'esprit point en son milieu. » — Habakuk 2:18, 19, 20.

— « En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent, et les idoles de son or, qu'ils se sont faites, pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris. » — Ésaïe 2:18, 20.

— « Ils se sont fait image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes, tout cela. » — Hosée 13:2.

— « Je répandrai sur vous des eaux pures, afin que vous soyez purifiés de toutes vos impuretés, et de toutes vos idoles. » — Ézéchiel 36:25.

— les eaux pures sont les vrais, les idoles sont les faux du culte. « Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure tu appelleras cela. » — Ésaïe 30:22.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose que des faux de la religion et du culte par « les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, que louait (adorait) le Roi de Babel Belthchassar, quand, avec ses magnats, ses épouses et ses concubines, il but le vin dans les vases d'or et d'argent du Temple de Jérusalem. » — Daniel 5:1-5 et suivants ; — et, en outre, dans beaucoup d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 10:10-11 ; 21:9 ; 31:7 ; 40:19-20 ; 41:29 ; 42:17 ; 48:5 ; Jérémie 8:19 ; 50:38-39 ; Ézéchiel 6:4-5 ; 14:3-5, 6 ; Michée 1:7, 5:11 ; Psaumes 115:4-5 ; Psaumes 135:15-16 ; Lévitique 26:30.

— Par les Idoles sont particulièrement signifiés les faux du culte d'après la propre intelligence ; comment l'homme les invente, et ensuite les accommode, afin qu'ils apparaissent comme vrais, cela est pleinement décrit dans Ésaïe, Chapitre 44:9-20

  
/ 962  
  

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8215

Étudier ce passage

  
/ 10837  
  

8215. Et il détourna la roue de ses chars, signifie la puissance d'introduire les faux enlevés : on le voit par la signification de détourner, en ce que c'est enlever ; par la signification de la roue, en ce qu'elle est la puissance d'aller en avant, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des chars de Pharaon, en ce qu'ils sont les doctrinaux du faux, numéro 8146, 8148, ainsi les faux. Quant à ce que signifie la roue dans le sens réel, on peut le voir d'après la signification du char : Les chars étaient de deux genres ; il y avait les chars pour transporter les marchandises, et il y avait les chars pour combattre ; les chars pour transporter les marchandises signifiaient les doctrinaux vrai, et dans le sens opposé les doctrinaux du faux : les chars pour combattre signifiaient aussi les doctrinaux dans l'un et l'autre sens, mais doctrinaux qui combattent, ainsi les vrais mêmes, et les faux mêmes, disposés aux combats ; de là on peut voir ce qui est entendu par la roue du char, savoir, la puissance d'aller en avant, ici d'introduire les faux, et de combattre contre les vrais ; comme cette puissance appartient à la partie intellectuelle de l'homme, c'est pour cela que la roue signifie aussi l'intellectuel quant aux choses qui sont de la doctrine. Dans l'autre vie il apparaît très-souvent des chars chargés de marchandises de divers genre, et ils diffèrent de forme et de grandeur ; par ces chars, quand ils apparaissent, sont signifiés les vrais dans leur complexe, ou les doctrinaux qui sont comme les réceptacles du vrai, et par les marchandises les connaissances de divers usage ; ces choses apparaissent quand, dans le ciel, les anges s'entretiennent des doctrines ; car leur discours, ne pouvant être saisi par ceux qui sont au-dessous d'eux, se présente d'une manière représentative, et pour certains esprits par des chars, comme il a été dit, dans lesquels toutes les choses, en général et en particulier du discours des anges, se montrent dans une forme et devant les yeux, d'où il résulte qu'à l'instant les choses que contient le discours peuvent être saisies et vues, quelques-unes dans la forme du char, d'autres dans sa contexture, d'autres dans sa couleur, d'autres dans ses roues, d'autres dans les chevaux qui le traînent, d'autres dans les marchandises qu'il transporte : c'est d'après ces représentatifs que les chars, dans la Parole, signifient les doctrinaux : par là on peut, en quelque manière, voir que la roue des chars signifie la puissance qui est dans l'intellectuel ; car de même que le char a son mouvement et sa progression par ses roues, de même les vrais qui appartiennent aux doctrinaux ont leur progression par l'intellectuel : c'est ce qui est signifié aussi par les roues dans Ésaïe :

« Ses traits (sont) aigus, et tous ses arcs tendus, les ongles de ses chevaux sont réputés comme des cailloux, ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là il s'agit du dévastateur du vrai ; les traits sont les faux, et les arcs la doctrine du faux, numéros 2686, 2709 ; les ongles des chevaux sont les scientifiques sensuels provenant de l'intellectuel perverti, numéro 7729 ; les roues sont les puissances de pervertir et de détruire les vrais, comme une tempête.

Dans Ézéchiel :

« Je vis les Animaux, et voici, une roue sur la terre auprès des Animaux selon ses quatre faces : l'aspect des roues et leur travail (était) comme l'apparence d'un Tharrchisch, et une même ressemblance pour les quatre : de plus, leur aspect et leur travail (étaient) comme si une roue eût été dans le milieu d'une roue : sur leurs quatre quadratures, où elles allaient, elles allaient, elles ne se tournaient point quand elles allaient : leurs jantes, et leur hauteur, et crainte pour elles : de plus, leurs jantes (étaient) pleines d'yeux tout autour d'elles quatre : ainsi quand les animaux allaient, les roues allaient auprès d'eux ; l'esprit de l'animal (était) dans les roues. » - ; puis Chapitre .

Par les quatre animaux, qui étaient des Chérubins, est signifiée la Providence du Seigneur, numéro 308 ; par les roues, la Divine Intelligence, ou la prévoyance, d'où il est dit que les roues allaient en même temps avec les animaux, et que leurs jantes étaient pleines d'yeux, et enfin qu'en elles il y avait l'esprit de l'animal, c'est-à-dire, le vrai de la sagesse.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent renversés, et que l'Ancien des jours s'assit ; son Vêtement (était) blanc comme de la neige, et la chevelure de sa tête comme de la laine pure, son trône était des flammes de feu ; ses roues, un feu ardent. » - Daniel 7:9.

Là, l'Ancien des jours est le Seigneur quant au Divin Bien ; les trônes renversés sont les faux ; son Vêtement est le vrai Divin dans la forme externe ; la chevelure de sa tête est le Divin Bien dans l'a forme externe : son trône est le ciel et l'Église ; les roues sont les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence, ainsi les vrais Divins ; le feu ardent, ce sont les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité. Sous les dix Bassins autour du Temple de Salomon, il y avait aussi

« des roues d'airain ; l'œuvre des roues (était) comme l'œuvre d'une roue de char ; leurs mains, et leurs dos, leurs bandes, et, leurs rayons, (étaient) tous de fonte. » - Daniel 1 Rois 7:30, 31, 32, 33.

Ces bassins ou soubassements signifiaient les réceptibles du vrai, par lequel l'homme est purifié et régénéré ; les roues signifiaient les puissances intellectuelles par lesquelles il y a progression.

  
/ 10837