Le texte de la Bible

 

Genèse 1

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1 Au commencement DIEU créa les cieux et la terre.

2 Et la terre était sans forme, et vide, et les ténèbres [étaient] sur la face de l'abîme; et l'Esprit de Dieu se mouvait sur le dessus des eaux.

3 Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut.

4 Et Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

5 Et Dieu nomma la lumière, jour; et les ténèbres, nuit. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le premier jour.

6 Puis Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.

7 Dieu donc fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue, d'avec celles qui sont au-dessus de l'étendue, et il fut ainsi.

8 Et Dieu nomma l'étendue, cieux. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le second jour.

9 Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux soient rassemblées en un lieu, et que le sec paraisse; et il fut ainsi.

10 Et Dieu nomma le sec, terre; et il nomma l'amas des eaux, mers; et Dieu vit que cela était bon.

11 Puis Dieu dit : Que la terre pousse son jet, de l'herbe portant de la semence, et des arbres fruitiers, portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre; et il fut ainsi.

12 La terre donc produisit son jet, [savoir] de l'herbe portant de la semence selon son espèce; et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce; et Dieu vit que cela était bon.

13 Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le troisième jour.

14 Puis Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux, pour séparer la nuit d'avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années;

15 Et qui soient pour luminaires dans l'étendue des cieux, afin d'éclairer la terre; et il fut ainsi.

16 Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit; [il fit] aussi les étoiles.

17 Et Dieu les mit dans l'étendue des cieux pour éclairer la terre,

18 Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres; et Dieu vit que cela était bon.

19 Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le quatrième jour.

20 Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en toute abondance des reptiles qui aient vie; et [qu'il y ait] des oiseaux, qui volent sur la terre vers l'étendue des cieux.

21 Dieu donc créa les grandes baleines et tous les animaux se mouvant, lesquels les eaux produisirent en toute abondance, selon leur espèce; [il créa] aussi tout oiseau ayant des ailes, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon.

22 Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre.

23 Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le cinquième jour.

24 Puis Dieu dit : Que la terre produise des animaux selon leur espèce, le bétail, les reptiles, et les bêtes de la terre selon leur espèce; et il fut ainsi.

25 Dieu donc fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et les reptiles de la terre selon leur espèce; et Dieu vit que cela était bon.

26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout reptile qui rampe sur la terre.

27 Dieu donc créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et femelle.

28 Et Dieu les bénit, et leur dit : Croissez, et multipliez, et remplissez la terre; et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur toute bête qui se meut sur la terre.

29 Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute herbe portant semence qui est sur toute la terre, et tout arbre qui a en soi-même du fruit d'arbre portant semence, [et cela] vous sera pour nourriture.

30 Mais [j'ai donné] à toutes les bêtes de la terre, et à tous les oiseaux des cieux et à toute chose qui se meut sur la terre, ayant vie en soi-même, toute herbe verte pour manger; et il fut ainsi.

31 Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voilà il était très-bon; ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; [ce fut] le sixième jour.

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9340

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9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2588

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2588. Epouse d'Abraham, signifie afin que le Vrai spirituel se conjoignît au Bien céleste : cela est évident par la représentation de Sarah comme épouse, en ce qu'elle est le Vrai spirituel conjoint

Au Bien céleste, numéros 1468, 1901, 2065, 2172, 2173, 2198, 2507 ; et par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Bien céleste conjoint au Vrai spirituel, numéros 2011, 2172, 2198, 2501 : soit qu'on dise le Vrai spirituel et le Bien céleste, soit qu'on dise le Seigneur, c'est la même chose, parce que le Seigneur est le Vrai même et le Bien même, ainsi que le Mariage même du Vrai avec le Bien et du Bien avec le Vrai. Comment ces choses se passent, c'est ce qu'on peut voir, il est vrai, par l'explication, mais comme elles sont aujourd'hui au nombre des choses obscures, il m'est permis de les illustrer autant qu'il est possible : il s'agit ici de la Doctrine de la foi, sur laquelle le Seigneur a pensé dans le second âge de l'enfance, savoir, s'il était permis d'y entrer par les rationnels, et de se former ainsi des idées sur cette doctrine ; s'il a pensé ainsi, c'était par l'amour de veiller sur le genre humain qui est tel, que ce qu'il ne saisit pas d'une manière rationnelle, il ne le croit pas ; mais le Seigneur perçut par le Divin que cela ne devait pas se faire, aussi est-ce par le Divin qu'il se révéla cette doctrine, et en même temps toutes les choses dans l'univers, qui en sont des dépendances, savoir, qu'il y a chez les hommes deux principes, d'après lesquels ils pensent, le négatif et l'affirmatif : et que c'est d'après le principe négatif que pensent ceux qui ne croient rien à moins d'être convaincus par les rationnels et les scientifiques, et même par les sensuels ; et que c'est d'après le principe affirmatif que pensent ceux qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite dans la Parole, par conséquent ceux qui ont foi au Seigneur. A l'égard de ceux qui sont dans le négatif que ce qui est dans la Parole soit vrai, disant dans leur cœur qu'alors ils veulent croire, quand ils seront persuadés par les rationnels et par les scientifiques, voilà ce qui se passe : ils ne croient jamais ; ils ne croiraient même pas s'ils étaient convaincus par les sensuels du corps, comme par la vue et l'ouïe et par le toucher, car ils formeraient toujours de nouveaux raisonnements contre ces convictions, et finiraient ainsi par éteindre entièrement toute foi, et pour changer en même temps la lumière du rationnel en ténèbres, parce qu'ils la changeraient en faussetés. Mais à l'égard de ceux qui sont dans l'affirmatif, c'est-à-dire, qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite, voici ce qui leur arrive : Ils sont continuellement confirmés par les rationnels et les scientifiques, même par les sensuels, et leurs idées sont éclairées et affermies : en effet, l'homme n'a la lumière que par le moyen des rationnels et des scientifiques, c'est aussi ce que chacun fait ; chez ceux-ci, la doctrine par conséquent en vivant vit, et il est dit d'eux, qu'ils sont guéris, et qu'ils enfantent ; mais chez les autres la doctrine en mourant meurt, et il est dit d'eux, que Jéhovah en fermant a fermé l'utérus. D'après ce qui vient d'être dit, on voit ce que c'est qu'entrer par les rationnels dans la doctrine de la foi, et ce que c'est qu'entrer d'après la doctrine de la foi dans les rationnels ; mais cela va être illustré par des exemples : d'après la Doctrine de la Parole, il est certain que le premier et le principal point de doctrine, c'est l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain ; ceux qui sont dans l'affirmatif sur ce sujet peuvent entrer autant qu'il leur plaît dans les rationnels et les scientifiques, même dans les sensuels, chacun selon son talent, sa science et son expérience ; et même plus ils y entrent, plus ils sont confirmés, car toute la nature est remplie de moyens de confirmation. Au contraire, ceux qui nient que ce soit là le premier et le principal point de doctrine, et qui veulent auparavant en être convaincus par les scientifiques et les rationnels, ne se laissent jamais convaincre, parce qu'ils nient de cœur, et tiennent continuellement pour un autre principe qu'ils croient l'essentiel ; et enfin par les confirmations de leur principe ils s'aveuglent au point qu'ils ne peuvent même savoir ni ce que c'est que l'amour pour le Seigneur, ni ce que c'est que l'amour envers le prochain ; et comme ils se confirment dans ce qui est opposé à ces amours, ils finissent même par se confirmer dans ce principe qu'il ne peut exister d'autre amour, dans lequel il y ait du plaisir, que l'amour de soi et du monde, et cela, jusqu'au point d'embrasser l'amour infernal au lieu d'embrasser l'amour céleste, sinon par la doctrine, du moins par la vie. Quant à ceux qui ne sont ni dans le négatif, ni dans l'affirmatif, mais qui sont dans le dubitatif avant de nier ou d'affirmer, leur état est tel qu'il a été expliqué ci-dessus, numéro 2568, c'est-à-dire que ceux qui inclinent à la vie du mal tombent dans le négatif, tandis que ceux qui inclinent à la vie du bien sont portés dans l'affirmatif. Soit un autre exemple : un des principaux points de la doctrine de la foi, c'est que tout bien procède du Seigneur, et que tout mal provient de l'homme ou de soi : ceux qui sont dans l'affirmatif que cela est ainsi, peuvent se confirmer par de nombreux moyens rationnels et scientifiques, que jamais, par exemple, aucun bien ne peut influer que du Bien Même. C'est-à-dire, de la source du Bien, par conséquent du Seigneur, et que le principe du bien ne peut venir d'autre part, en s'éclairant par toutes les choses qui, en eux mêmes, dans les autres, dans le commun, même dans tout ce qui a été créé, sont véritablement des biens, tandis que ceux qui sont dans le négatif se confirment dans les principes opposés par toutes les choses qu'ils pensent, jusqu'au point qu'enfin ils ne savent pas ce que c'est que le bien, disputant entre eux sur ce qu'est le souverain bien, ignorant complètement que le bien céleste et spirituel qui procède du Seigneur est ce qui vivifie tout bien qui est inférieur, et que le plaisir qui en provient est véritablement le plaisir ; quelques-uns même croient que le bien ne peut jamais venir d'autre part que d'eux-mêmes. Soit de nouveau pour exemple ce principe, que ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, peuvent recevoir les vrais de la doctrine et avoir foi à la Parole, mais non ceux qui sont dans la vie de l'amour de soi et du monde ; ou, ce qui est la même chose, que ceux qui sont dans le bien peuvent croire, mais non ceux qui sont dans le mal : ceux qui sont dans l'affirmatif peuvent le confirmer rationnellement et scientifiquement par d'innombrables moyens ; rationnellement, en ce que le vrai et le bien sont en concordance, mais non le vrai et le mal, et que comme dans le mal existe tout faux, de même du mal procède tout faux, et que si néanmoins le vrai est chez quelques méchants, il y est sur les lèvres et non dans le cœur : scientifiquement, de mille manières, en ce que les vrais fuient les maux, et que les maux repoussent les vrais : au contraire, ceux qui sont dans le négatif se confirment en cela, que chacun, quelqu'il soit, lors même qu'il vivrait dans une haine continuelle, dans les plaisirs de la vengeance et dans les fourberies, peut croire comme les autres ; et ils vont jusqu'à rejeter entièrement de la doctrine le bien de la vie, et quand ils l'ont rejeté, ils ne croient rien. Pour qu'on voie encore plus clairement comment la chose se passe, soit cet exemple : ceux qui sont dans l'affirmatif que la Parole a été écrite de telle sorte qu'elle a un sens interne qui ne se montre pas dans la lettre, peuvent aussi se confirmer de plusieurs manières par les rationnels, par exemple, en ce qu'il existe par la Parole un lien entre l'homme et le Ciel ; qu'il y a des correspon-dances des choses naturelles avec les choses spirituelles, et que celles-ci ne se présentent pas de la même manière que celles-là ; que les idées de la pensée intérieure sont absolument autres que les idées matérielles qui tombent dans les mots des langues ; que l'homme, tandis qu'il est dans le monde, peut être aussi dans le Ciel par la Parole qui est pour l'un et l'autre monde, parce qu'il est né pour l'une et l'autre vie ; qu'une sorte de lumière Divine influe chez quelques-uns dans les intellectuels elles affections, pendant qu'on lit la Parole ; qu'il est indispensable qu'il y ait eu quelque chose d'écrit, qui soit descendu du Ciel, et qu'ainsi cet écrit ne peut pas être dans son origine tel qu'il est dans la lettre ; que ce qui est saint ne peut l'être que par une certaine sainteté qui est au dedans ; ils peuvent même se confirmer par les scientifiques, par exemple, en ce qu'autrefois on était dans les représentatifs, et que les écrits de l'Église Ancienne ont été tels ; même que les écrits de plusieurs parmi les nations viennent aussi de là ; et que le style par représentatifs, a été révéré comme saint dans les Églises, et comme savant chez les nations : les livres de plusieurs peuvent même être cités, Mais ceux qui sont dans le négatif, s'ils ne nient pas toutes ces choses, toujours est-il qu'ils ne les croient point ; et ils se persuadent que la Parole est telle qu'elle est dans la lettre, paraissant, il est vrai, mondaine, mais que néanmoins elle est spirituelle ; où le spirituel est-il caché, ils ne s'en inquiètent point, mais ils veulent pour un grand nombre de raisons qu'il y soit ; et cela, ils peuvent le confirmer de plusieurs manières. Pour que la chose puisse même être comprise par les simples, soit aussi pour exemple le scientifique : ceux qui sont dans l'affirmatif que la vue appartient non à l'œil, mais à l'esprit qui, par l'œil comme par l'organe de son corps, voit les choses qui sont dans le monde, ceux-là peuvent se confirmer de plusieurs manières, par exemple, par les mots qui sont entendus, en ce qu'il se portent vers quelque vue intérieure, et y sont transformés, ce qui ne pourrait avoir lieu s'il n'existait pas une vue intérieure ; de plus, tout ce qui est pensé se voit au moyen d'une vue intérieure, par les uns plus clairement, et par les autres plus obscurément ; en outre, les objets qui frappent l'imagination se présentent assez semblables à ceux qui frappent la vue ; comme aussi en considérant que si l'esprit, qui est dans le corps, ne voyait pas ce que l'œil comme organe a saisi, l'esprit dans l'autre vie ne pourrait rien voir, lorsque cependant il ne peut se faire autrement qu'il n'y doive voir des choses innombrables et merveilleuses que l'œil du corps ne peut jamais apercevoir ; outre cela, ils peuvent réfléchir sur les songes, principalement ceux des prophètes, pendant lesquels plusieurs objets ont été également vus, et cela non par les yeux ; enfin celui qui a des connaissances philosophiques peut se confirmer par cela même que les extérieurs ne peuvent entrer dans les intérieurs, on plus que les composés dans les simples, qu'ainsi les choses qui appartiennent au corps ne peuvent entrer dans celles qui appartiennent à l'esprit, mais que c'est le contraire qui a lieu : il existe en outre plusieurs autres moyens de confirmation, de sorte qu'enfin ils sont persuadés que la vue appartient à l'esprit, et non à l'œil, si ce n'est par l'esprit. Mais ceux qui sont dans le négatif disent que toutes ces choses sont ou naturelles ou de phantaisie ; et quand on leur dit que l'esprit est doué et jouit d'une vue beaucoup plus parfaite que celle de l'homme dans le corps, ils en rient et rejettent cela parmi les sonnettes, croyant qu'alors ils doivent vivre dans les ténèbres puisqu'ils sont privés de la vue de l'œil, lorsque c'est absolument le contraire, en ce qu'on est alors dans la lumière. D'après ces exemples, on voit clairement ce que c'est qu'entrer par les vrais dans les rationnels et les scientifiques, et ce que c'est qu'entrer par les scientifiques et les rationnels dans les vrais, c'est-à-dire, que le premier est conforme à l'ordre, tandis que le second est contraire à l'ordre ; et que quand l'homme agit selon l'ordre, il est illustré, mais quand il agit contre l'ordre, il est aveuglé ; on voit par là combien il est important de connaître les vrais et de les croire, car par les vrais l'homme est illustré, tandis que par les faux il est aveuglé ; par les vrais s'ouvre pour le rationnel un champ immense et presqu'illimité, mais par les faux, quoique cela ne semble pas ainsi, le champ est relativement presque nul ; de là cette sagesse si grande chez les Anges, parce qu'ils sont dans les vrais, car le vrai est la lumière même du Ciel. Ceux qui se sont aveuglés, pour n'avoir voulu croire que ce qu'ils saisissaient par les sens, au point qu'enfin ils n'ont rien cru, ont été autrefois appelés les Serpents de l'arbre de la science ; en effet par les sensuels et de là par les illusions, qui tombent facilement dans la conception et dans la foi de l'homme, ils ont beaucoup raisonné, et ils en ont séduit plusieurs, Voir, numéros 195, 196.

Dans l'autre vie, ils sont facilement distingués des autres esprits, en ce qu'ils raisonnent sur tout ce qui appartient à la foi, pour décider si telle chose est ainsi, et quand on leur montre mille et mille fois qu'elle est ainsi, ils soulèvent toujours contre chaque moyen de confirmation des doutes négatifs, et cela, lors même qu'on discuterait avec eux pendant l'éternité ; ils sont en conséquence aveuglés au point de ne pas avoir le sens commun, c'est-à-dire, de ne pas pouvoir comprendre ce qui est bien ni ce qui est vrai ; et cependant chacun d'eux pense être plus sage que tous ceux qui sont dans l'univers, plaçant la sagesse à pouvoir briser ce qui est Divin et à le déduire du naturel ; tels sont de préférence aux autres plusieurs de ceux qui ont été estimés sages dans le monde ; car plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans le négatif, plus il devient insensé par dessus tous les autres ; au contraire plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans l'affirmatif, plus il peut devenir sage : jamais il n'a été défendu de cultiver le rationnel par les sciences ; mais il a été défendu de s'opiniâtrer contre les vrais de la foi qui sont les vrais de la Parole. Dans le sens interne de la Parole, surtout de la Parole prophétique, il est beaucoup question de ces sages du monde, lorsqu'il s'agit d'Aschur et de l'Egypte, car Aschur signifie le Raisonnement, numéros 119, 1186, et l'Egypte signifie la Science, numéros 1164, 1165, 1180, :

De ceux qui, par les scientifiques et les rationnels, veulent entrer dans les doctrinaux de la foi et dans les choses Divines, et qui par là deviennent insensés : Il en est ainsi parlé dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère, et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, et royaume contre royaume : et l'esprit de l'Egypte s'épuisera au milieu d'elle et j'absorberai son conseil : les eaux manqueront à la mer, et le cours d'eau séchera et tarira ; et les fleuves se retireront ; les cours d'eau de l'Egypte s'abaisseront et sécheront ; le roseau et le jonc se flétriront ; toute semence du fleuve séchera. Jéhovah a mêlé au milieu d'elle l'esprit des perversités, et elles ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) ivre se roule dans ce qu'il a vomi. » - 1, , [Il manque du texte ici], .

Dans Jérémie :

« Mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, Moi, la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées qui ne contiennent pas les eaux. Israël est-il un esclave ? Est-il un (esclave) né dans la maison ? Pourquoi est-il devenu une proie ? Ne t'es-tu pas attiré cela, en abandonnant Jéhovah ton Dieu, dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ? Et maintenant qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? O génération ! Vous-mêmes, voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? Pourquoi mon peuple a-t-il dit : Nous dominerons, nous ne viendrons plus à toi ? Pourquoi vas-tu précipitamment pour changer ton chemin ? Tu seras aussi couverte de confusion par l'Egypte, comme tu as été couverte de confusion par Aschur. » - Jérémie 2:13-14, 17-18, 31, 36.

Dans le Même : Écoutez la Parole de Jéhovah, restes de Juda : Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth le Dieu d'Israël : si vous en posant vous posez vos faces pour venir en Egypte, et que vous veniez pour y séjourner ; et il arrivera (ainsi) : l'épée, dont vous avez peur pour vous, vous y surprendra, dans la terre d'Egypte ; et la famine, dont vous avez crainte, s'y attachera à vous, dans l'Egypte, de sorte que vous y mourrez. Et il arrivera que tous les hommes qui ont posé leurs faces pour venir en Egypte, afin d'y séjourner, ils mourront par l'épée, par la famine et par la peste, et aucun d'eux ne restera ou n'échappera de devant le mal que je vais amener sur vous. » - Jérémie 42:15, 16, 17, et suivants.

Dans Ézéchiel :

« Et que tous les habitants de l'Egypte connaissent que Moi (Je suis) Jéhovah ; parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils te prennent dans la main, tu te romps, et tu leur fends toute l'épaule, et quand ils s'appuient sur toi, tu te brises, et tu leur rends tous les reins immobiles. C'est pourquoi ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : voici, je vais amener sur toi l'épée, et je ferai retrancher de toi l'homme et la bête ; et la terre d'Egypte sera en désolation et en dévastation, et ils sauront que Je (suis) Jéhovah, parce qu'il a dit : Le fleuve (est) à moi, et moi je (l') ai fait. » - Ézéchiel 29:6-7, 8, 9, [Il manque du texte ici], ; Osée 7:11-12, 13.

Dans le Même :

« Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit l'Eurus ; chaque jour il multiplie le mensonge et la dévastation ; et ils traitent alliance avec Aschur, et l'huile est portée en Egypte. » - Osée 12:2.

Dans le Même :

« Israël s'est livré à la scortation sous son Dieu ; tu as aimé le salaire sur toutes les aires de froment. ephraïm retournera en Egypte, et ils mangeront en Aschur ce qui est impur ; car, voici, ils s'en sont allés à cause de la dévastation ; l'Egypte les rassemblera, Moph les ensevelira ; ce qui est désirable à leur argent l'épine le possédera, le charbon (sera) dans leurs tentes. Ëphraïm a été frappé, leur racine s'est séchée, ils ne porteront point de fruit ; même quand ils engendreraient, et je tuerai les désirs de leur ventre ; mon Dieu les rejettera, parce qu'ils ne L'ont point écouté, et ils seront errants parmi les nations. » - Ézéchiel 9:1, 3, 6, , .

Dans Ésaïe :

« Malheur à Aschur, verge de ma colère, et ce bâton de mon indignation dans leurs mains ; celui-ci pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, parce qu'il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations non en petit nombre, puisqu'il dit : Mes princes ne sont-ils pas en même temps des rois ? Je ferai la visite sur le fruit de la fierté du cœur du roi d'Aschur, parce qu'il a dit : J'ai agi dans la force de ma main, et dans ma sagesse, parce que je suis intelligent, et je déplacerai les bornes des peuples, et je pillerai leurs trésors ; et, comme puissant, je chasserai les habitants. C'est pourquoi le Seigneur des Seigneurs Sébaoth enverra la maigreur sur ses (hommes) gras, et au lieu de sa gloire, un immense incendie de feu sera allumé. » - Ésaïe 10:5, 7-8, 12-13, 16.

Dans tous ces passages, Aschur, comme il a été expliqué, signifie le raisonnement ; l'Egypte et Pharaon la science, Ephraïm l'intellectuel, et il est décrit, ainsi qu'à beaucoup d'endroits ailleurs, ce que devient le rationnel de l'homme, lorsqu'il raisonne d'après le négatif sur les vrais de la foi. Semblable chose a été signifiée, quand Rabshaké, envoyé par le roi d'Aschur, parla contre Jérusalem et contre le roi Hiskia, en ce que l'Ange de Jéhovah frappa alors dans le camp du roi d'Aschur cent quatre-vingt cinq mille hommes, - Voir Ésaïe 36, 37- par lesquels il est signifié quelle destruction il se fait des rationnels de l'homme, quand il raisonne contre les choses Divines, quoiqu'il semble à l'homme lui-même, qu'alors il est sage. Ce raisonnement est aussi appelé très souvent Scortation avec les fils de l'Egypte et avec les fils d'Aschur, comme dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la Scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta Scortation ; et tu t'es livrée à la Scortation avec les fils d'Aschur, sans que tu aies été assouvie. » - Ézéchiel 16:26, 28, 23:3, ; Voir numéro 2466.

, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 1.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura un sentier de l'Egypte en Aschur, et Aschur viendra en Egypte, et les Egyptiens serviront Aschur ; en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur, la bénédiction (sera) dans le milieu de la terre, que bénira Jéhovah Sébaoth, en disant : Béni (soit) mon peuple, l'Egypte ; et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël. » , , .

Là, il s'agit de l'Église spirituelle ; son spirituel est Israël, son Ra-tionnel est Aschur, et son Scientifique est l'Egypte ; et ces trois choses constituent les intellectuels de cette Église, qui se succèdent dans cet ordre ; c'est pour cela qu'il est dit : en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur ; et, Béni soit mon peuple, l'Egypte, et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël.

Dans le Même : Il arrivera en ce jour-là qu'on fera retentir la grande trompette, et ils viendront ceux qui s'étaient perdus dans la terre d'Aschur, et ceux qui avaient été expulsés de la terre d'Egypte, et ils se prosterneront devant Jéhovah dans la montagne de sainteté, dans .

Dans le Même ;

« Ainsi a dit Jéhovah : Le travail de l'Egypte, et les marchandises de Kusch et des Sabéens, hommes de taille, passeront chez toi et seront à toi ; ils iront derrière toi, et ils se courberont devant toi, et ils te prieront, (en disant) : Seulement en toi (est) Dieu, et il n'est point d'autre Dieu. » - Ézéchiel 45:14.

Kusch et les Sabéens sont les Connaissances, numéros 117, 1171.

Dans Zacharie :

« L'Egypte montera à Jérusalem, pour adorer le roi Jéhovah Zebaoth. » - Zacharie 14:17-18.

Dans Michée :

« Moi, je regarde vers Jéhovah, j'attends le Dieu de mon salut ; mon Dieu m'écoutera ; le jour qu'on rebâtira tes mazures, ce jour-là, on viendra vers Toi depuis Aschur jusqu'aux villes d'Egypte, et l'Egypte jusqu'au fleuve. » - Michée 7:7, 11-12.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : A la fin des quarante années, je rassemblerai l'Egypte d'entre les peuples, où ils ont été dispersés, et je ramènerai la Captivité d'Egypte, » - Ézéchiel 29:13-14.

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban, beau par son feuillage, et une forêt donnant de l'ombre, et d'une hauteur élevée, et son branchage était dans le touffu ; les eaux l'ont fait croître, l'abîme l'a rendu élevé, coulant avec ses torrents autour de sa plante, et il renvoyait ses aqueducs vers tous les arbres du champ ; c'est pourquoi sa hauteur s'était élevée par-dessus tous les arbres du champ, et ses branches s'étaient multipliées, et ses tranches étaient devenues longues par les grosses eaux.

Dans ses branches avaient fait leurs nids tous les oiseaux des d'eux, et sous ses branches avaient engendré toutes les bêtes du champ, et dans son ombre avaient habité toutes les nations grandes ; et il était devenu beau dans sa grandeur, dans la longueur de ses branches, parce que sa racine était vers les grosses eaux. Les cèdres ne l'ont point caché dans le jardin de Dieu ; les sapins n'ont point été pareils à ses branches, aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui a été égal en beauté. Je l'avais rendu beau par la multitude de ses branches, et tous les arbres d'Éden, qui sont dans le jardin de Dieu, lui portèrent envie. » - .

Il s'agit de la Très Ancienne Église qui était céleste ; ici est décrit son rationnel tel qu'il fut, et par conséquent sa sagesse et son intelligence, car cette Eglise considérait d'après les choses Divines celles qui étaient inférieures, ainsi, d'après les biens elle considérait les vrais, et par suite les choses qui en dépendent ; Aschur et le Cèdre signifient le rationnel ; le touffu dans lequel étaient ses branches désigne les scientifiques ; les torrents et les eaux sont les biens spirituels près desquels était sa racine ; la hauteur et la longueur des branches c'est son extension ; le jardin de Dieu est l'Église spirituelle ; les arbres d'Éden sont les perceptions : par là et par ce qui a été dit plus haut, on voit quel est le Rationnel et quel est le Scientifique de l'homme, lorsqu'ils sont subordonnés aux vrais Divins et quand ils les servent en les confirmant. Que les rationnels et les scientifiques servent à ceux qui sont dans l'affirmatif comme moyen d'acquérir de la sagesse, c'est ce qui a été représenté et signifié par l'ordre donné aux fils d'Israël d'emprunter aux Égyptiens des vases d'or, des vases d'argent, et des vêtements.

, .

Et pareillement par la promesse qui leur est souvent faite, dans la Parole, qu'ils posséderaient les biens des nations, les maisons, les vignes, les oliviers et plusieurs autres choses ; comme aussi en ce qu'il leur est dit que l'or et l'argent qu'ils enlèveraient aux nations deviendraient des choses Saintes, par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah visitera Tyr, et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle se livrera à la scortation avec tous les royaumes de la terre sur les faces de l'humus ; et son trafic ainsi que son salaire de prostitution deviendra une chose sainte à Jéhovah ; il ne sera ni serré ni réservé, parce que son trafic sera pour ceux qui habitent devant Jéhovah, pour manger à satiété, et pour la couverture ancienne. » - Ésaïe 23:17-18.

Le trafic de Tyr, ce sont les connaissances, numéro 1201, lesquelles sont un salaire de prostitution dans le négatif, tandis qu'elles sont une chose sainte pour ceux qui sont dans l'affirmatif. La même chose est aussi entendue par ces paroles du Seigneur :

« Faites-vous des amis par le mammon (la richesse) de l'injustice, afin que quand vous aurez manqué, ils vous soutiennent dans les habitacles éternels : Si dans le mammon injuste vous n'avez pas été fidèles, qui vous confiera le vrai ? » - Luc 16:9, 11.

DES NATIONS ET DES PEUPLES QUI SONT NES HORS DE L'EGLISE ; DE LEUR ETAT ET DE LEUR SORT DANS L'AUTRE VIE.

  
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