Le texte de la Bible

 

Exode 20:15

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15 Tu ne déroberas point.

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8753

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8753. Ils vinrent au désert de Sinaï, signifie l'état du bien dans lequel les vrais de la foi doivent être implantés : on le voit par la signification du désert de Sinaï, en ce que c'est l'état du bien dans lequel doivent être implantés les vrais de la foi ; le désert ici est le bien dans lequel les vrais n'ont pas encore été implantés ; et Sinaï, ce sont les vrais eux-mêmes ; en effet, le désert signifie plusieurs choses, numéros 3900 ; en général, ce qui est inhabité et inculte, ainsi dans le sens spirituel le bien dans lequel il n'y a pas encore les vrais, car le bien sans les vrais est inculte spirituellement ; par suite le désert signifie le nouveau volontaire qui n'a pas encore été formé par les vrais de la foi, numéro 8457. Quant à ce qui concerne la montagne de Sinaï, elle signifie dans le sens suprême le Divin Vrai d'après le Divin Bien, la Montagne le Divin Bien, et Sinaï le Divin Vrai ; dans le sens interne, le vrai de la foi d'après le bien, ici le vrai de la foi qui doit être implanté dans le bien, parce que la Loi n'a pas encore été promulguée du haut de cette montagne ; si la Montagne de Sinaï a ces significations, c'est parce que la Loi a été promulguée de là par le Seigneur, et que la Loi est le Divin Vrai d'après le Divin Bien, et est aussi le vrai de la foi provenant du bien, numéros 6752, 7463, 8695, [Il manque du texte ici], Exode 21, [Il manque du texte ici] , Lévitique 27:34 ; la même chose est signifiée par Sinaï dans David :

« 0 Dieu quand Toi tu sortais devant ton peuple, quand tu marchais, Toi, dans le désert, la terre trembla, même les cieux se fondirent (en eaux) devant Dieu ; ce Sinai devant Dieu, le Dieu d'Israël ; une pluie de bienveillances tu fais dégoutter, ô Dieu ! » - , , ;

-Sinaï est ici le vrai qui procède du bien, car c'est là ce qui est signifié par

« les cieux se fondirent en eaux devant Dieu, et par la pluie de bienveillances que Dieu fait dégoutter. Dans le Livre des Juges :

« Jéhovah ! quand tu sortis de Séir, quand tu partis du champ d'Édom, la terre trembla, même les cieux se fondirent, même les nuées se fondirent en eaux ; les montagnes s'écroulèrent devant Jéhovah, ce Sinal devant Jéhovah le Dieu d'Israël : aux jours de Schamgar fils d'Anath, aux jours de Jaël, il n'y eut plus de chemins, et ceux qui allaient par les sentiers allèrent par chemins tortueux ; il n'y eut plus de bourgs en Israël ; il n'y en eut plus jusqu'à ce que je me fusse levée, (moi) Déborah, jusqu'à ce que je me fusse levée mère en Israël. » - Juges 5:4-5, 6-7.

Ici aussi Sinaï, c'est la Loi ou le Divin Vrai d'après le Divin Bien, d'après lesquels les vrais de la foi ont été implantés dans le bien de la foi ; c'est aussi ce qui est signifié par les cieux se fondirent, et les nuées se fondirent en eaux ; par il n'y eut plus de chemins, et ceux qui allaient par les sentiers allèrent par chemins tortueux, » il est signifié que les vrais de la foi avaient manqué et avaient été pervertis ; que les chemins, les sentiers, les bourgs, soient les vrais, on le voit, numéros 627, 2333, 3123, 3477 ; en effet, dans ce Cantique prophétique, qui est celui de Déborah et de Barak, il s'agit de la perversion du vrai de l'Église et de son rétablissement.

Dans Moïse :

« Jéhovah de Sinaï est venu, il s'est levé de Séir pour eux ; il a resplendi de la montagne de Paran, et il est d venu d'entre les myriades de sainteté, (ayant) à sa droite le feu de la loi pour eux. » - Deutéronome 33:2.

Là, Moïse avant sa mort bénit les fils de Jacob, il commence le prophétique de sa bénédiction par ces paroles :

« Jéhovah de Sinaï est venu, et là par Sinaï sont signifiés les vrais de la foi dans le complexe ; s'il commence ainsi, c'est parce que les fils de Jacob signifient tous les vrais et tous les biens de la foi, numéros 3858, 3862, 3926, 3939, 6335 ; pareillement les fils d'Israël, numéros 5414, 5879, 5951.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6335

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6335. Et appela Jacob ses fils, signifie l'ordination des vrais de la foi et des biens de l'amour dans le naturel : on le voit par la signification d'appeler, en ce que c'est disposer en ordre, car le motif de la convocation était de présenter les vrais de la foi et les biens de la charité dans cette ordination ; et par la représentation de Jacob et de ses fils, en ce qu'ils sont les vrais de la foi et les biens de l'amour dans le naturel ; que Jacob soit ces vrais et ces biens dans le commun, on le voit, numéros 3509, 3525, 3546, 3659, 3669, 3677, 3775, 3829, 4234, 4273, 4337, 5506, 5533, 5535, 6001, 6236, et que ses fils, ou les Tribus qui tirent d'eux leur nom, soient ces vrais et ces biens dans le particulier, on le voit, numéros 3858, 3926, 3939, 4060. Quant à ce qui concerne l'ordination des vrais de la foi et des biens de l'amour, qui est signifiée ici, et qui est présentée dans le sens interne de ce Chapitre, il faut qu'on sache que les douze Tribus d'Israël ont représenté en général tous les vrais et tous les biens dans un seul complexe, ainsi tous les vrais et tous les biens qui procèdent du Seigneur, conséquemment qui sont dans le ciel, et dont est composé le ciel ; et comme ils sont représentés tous en général, ils le sont aussi chacun en particulier, car les génies contiennent en eux les espèces, comme les communs contiennent les parties. Les lumières dans le ciel varient selon les biens et par suite selon les vrais, et les états de l'intelligence et de la sagesse varient selon les lumières ; de là vient que la lumière brillait et étincelait à travers l'Urim et le Thumim, et même avec variété selon l'état de la chose sur laquelle il y avait interrogation ; cela avait lieu parce que les douze Tribus, par lesquelles étaient signifiés tous les vrais et tous les biens en général, avaient été marquées dans ce Pectoral, ou dans l'Urim et le Thumim, car il y avait pour chaque Tribu une pierre précieuse particulière ; c'était des pierres précieuses, parce que ces pierres signifient les vrais spirituels et célestes, numéros 144, 3720 ; et que l'or dans lequel elles étaient serties signifie le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658 ; c'est là l'Arcane qui a été signifié par l'Urim et le Thumim. Que les douze Tribus aient signifié de telles choses, cela est évident par les passages de la Parole où elles sont nommées, surtout par l'héritage des Tribus dans la Terre de Canaan, dont il est parlé dans Josué, et par leur héritage dans le royaume du Seigneur, dont il est parlé dans les derniers Chapitres d'Ézéchiel, où il est question de la Nouvelle Terre, de la Nouvelle Jérusalem et du Nouveau Temple ; et dans Jean - ;

-puis, par leur ordination dans le désert quand elles campaient, ordination qui était telle, qu'elles re-présentaient par elle les vrais et les biens dans leur ordre réel ; de là ce Prophétique de Biléam :

« Quand Biléam leva les yeux, et vit Israël habitant selon ses Tribus, sur lui vint l'Esprit de Dieu, et il prononça son énoncé, et dit : Combien sont bons tes Tabernacles, Jacob ! tes Habitacles, Israël ! Comme des vallées ils sont plantés, comme des jardins auprès d'un fleuve ; comme les aloès qu'a plantés Jéhovah, comme les cèdres auprès des eaux. » - Nombres 24:2-3, 5-6.

Voir aussi ce qui a été montré sur les Tribus et sur leurs ordinations, numéros 2129, 3858, 3862, 3926, 3939, 4060, 4603.

  
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