Le texte de la Bible

 

Ézéchiel 14:8

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8 Je tournerai ma face contre cet homme, je ferai de lui un signe et un sujet de sarcasme, et je l'exterminerai du milieu de mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Eternel.

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9335

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9335. Et que ne se multiplie sur toi la bête du champ, signifie l'afflux des faux d'après les plaisirs des amours de soi et du monde : on le voit par la signification de se multiplier, quand il s'agit de l'éloignement subit des maux et des faux, en ce que c'est l'afflux ; et par la signification de la bête du champ, en ce que ce sont les faux d'après les plaisirs des amours de soi et du monde ; en effet, les bêtes de divers genre signifient dans la Parole les affections bonnes et les affections mauvaises, numéro 9280 ; de là, les bêtes féroces (ferœ) signifient les affections du faux qui tirent leur origine des plaisirs des amours de soi et du monde ; ces affections sont aussi représentées dans l'autre vie par des bêtes féroces, ainsi par des panthères, des tigres, des sangliers, des loups, des ours ; elles sont aussi comme des bêtes féroces, car ceux qui sont dans ces amours sont dans les maux et dans les faux de tout genre, et ils regardent et traitent leurs compagnons, comme le font les bêtes féroces ; que tous les maux et tous les faux proviennent de ces amours, on le voit, numéros 2041, 2045, 2057, 2363, 2364, 2444, 4750, 4776, 6667, 7178, 7364, 7255, , 7488, 7490, , 7643, 8318, 8487, 8678. Si les faux provenant de ces amours affluent par un éloignement subit des maux et des faux, cela vient de ce que les biens et les vrais doivent les éloigner par une implantation successive, car les faux ne sont éloignés que par les vrais, et les maux ne le sont que par les biens ; si cela ne s'opère pas successivement et selon l'ordre, les faux qui sont favorables à ces amours influent, car ces amours règnent chez chaque homme avant qu'il ait été régénéré ; et quand les faux influent, les vrais ne sont plus reconnus : l'homme qui est régénéré est tenu dans l'affection du vrai ; quand il est dans cette affection, il recherche de tout côté les vrais parmi les scientifiques dans le naturel, et là se présentent alors les illusions des sens externes, lesquelles y sont en grande quantité, et desquelles, quand soufflent les plaisirs des amours de soi et du monde, il ne conclut que des faux qui se succèdent et remplissent le mental, si les faux, du mal sont subitement éloignés : voilà ce qui est entendu dans le sens interne par

« Je ne le chasserai point de devant toi en une année, de peur que la terre ne soit désolée, et que ne se multiplie sur toi la bête du champ ; peu à peu je le chasserai de devant toi, jusqu'à ce que tu fructifies, et que tu hérites la terre. Que la bête féroce soit le faux et le mal d'après les amours de soi et du monde, cela est évident par les passages de la Parole où elle est nommée, comme dans Ésaïe :

« Il y aura là un sentier et un chemin, qui sera appelé le chemin de sainteté ; n'y passera point celui qui est souillé ; de bête féroce il n'y montera point. » - Ésaïe 35:8-9.

Dans Ézéchiel :

« J'enverrai sur toi famine et bête mauvaise, afin que privée d'enfants elles te fassent. » - Ézéchiel 5:17.

Dans le Même :

« Quand la bête mauvaise par la terre j'aurai fait passer, et qu'elle l'aura privée d'enfants, pour qu'elle devienne une désolation, au point que personne n'y passe à cause de la bête. » - Ézéchiel 14:15.

Dans le Même :

« Sur les faces du champ tu tomberas, à la bête de la terre et à l'oiseau du ciel je te donnerai en pâture. » - Ézéchiel 29:5.

Dans le Même :

« Alors je contracterai avec eux alliance de paix, et je ferai disparaître de la terre la bête mauvaise, afin qu'ils habitent dans le désert en sécurité ; ils ne seront plus en proie aux nations, et la bête du champ ne les dévorera plus. " - Ézéchiel 34:25, 28.

Dans Osée :

« Je dévasterai son cep et son figuier, et je les réduirai en forêt, et les dévorera la bête du champ. " - Osée 2:12.

Dans le Même :

« Dans le deuil sera la terre, et dans la langueur quiconque y habite, à cause de la bête du champ, et à cause de l'oiseau des cieux. » - Osée 4:3.

Dans David :

« Le sanglier de la forêt le foule, et la bête des champs le broute ; Dieu Zebaoth reviens et visite ton cep. “ - Psaumes 80:14.

Dans le Même :

« Tu disposes les ténèbres, afin que se fasse la nuit, pendant laquelle s'avance toute bête de la forêt. » - Psaumes 104:20.

Dans Moïse :

« Si dans mes statuts vous marchez, et mes préceptes vous observez et les faites, je ferai disparaître de la terre la bête mauvaise ; mais si mes statuts vous réprouvez, j'enverrai contre vous la bête du champ, qui vous dévastera. » - Lévitique 26:3, 6, 15, 22.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu chassera les Nations de devant toi peu à peu, de peur que ne se multiplie contre toi la bête du champ. » - Deutéronome 7:22 ;

Dans ces passages, la bête du champ, la bête de la terre et la bête de la forêt, ce sont les faux et les maux qui appartiennent aux amours de soi et du monde. Comme la bête féroce signifie les faux, et que le faux provient de deux origines, à savoir, du mal et du probe, numéro 9258, il en résulte que dans la Parole la bête (fera) signifie aussi les Nations probes qui, bien que dans le faux, sont cependant dans le probe de la vie ; c'est dans ce sens que la bête est mentionnée dans David :

« A Moi toute bête (fera) de la forêt, et les bêtes (bestiœ) dans les montagnes par milliers ; je connais tout oiseau des montagnes, et la bête de mes champs (est) avec Moi. » - Psaumes 50:10-11.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah bête (fera) et toute bête. » - .

Dans Ésaïe :

« Toute bête de mes champs, venez pour manger, (vous) toute bête de la forêt. » - Ésaïe 56:9. -.

Dans Ézéchiel :

« Dans les branches du cèdre, qui est Aschur, avaient fait leurs nids tous les oiseaux des deux, et sous ses branches avaient engendré toutes les bêtes du champ ; et dans son ombre avaient habité toutes les nations grandes. » - Ézéchiel 31:6.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9258

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9258. Et tu aurais négligé de lui retirer, signifie la non-réception du vrai : on le voit par la signification de négliger de retirer, en ce que c'est ne point instruire et ne point amender, ici ne pouvoir pas être instruit, ainsi ne point recevoir le vrai, parce que cela est dit du faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église, ce faux est tel : que retirer ait cette signification dans le sens spirituel, cela est évident en ce que les mots s'appliquent au sujet, ainsi retirer dans le sens de la lettre s'applique à la charge sous laquelle l'âne est couché, et dans le sens interne il s'applique au faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église ; c'est pourquoi dans ce sens est signifié le non-éloignement du faux par l'amendement, par conséquent aussi la non-réception du vrai par lequel il y a amendement ou éloignement. Il y a des faux qui concordent avec le bien de l'Église, et il y a des faux qui ne concordent point avec ce bien ; les faux qui concordent sont ceux dans lesquels est caché le bien, et qui ainsi par le bien peuvent être ployés vers les vrais ; les faux qui ne concordent point avec le bien de l'Église sont ceux dans lesquels est caché le mal, et qui ainsi ne peuvent être ployés vers les vrais. Quant au bien qui est intérieurement caché dans les vrais réels ou dans les vrais non-réels qui ont été ci-dessus appelés faux, et au mal qui est intérieurement dans les faux et aussi dans les vrais, il en est d'eux comme du prolifique dans la semence du fruit ; quand le fruit naît, toutes ses libres sont tournées vers le prolifique de la semence, et par un suc passant au travers elles le nourrissent et le- forment, mais quand il a été formé, les fibres rebroussent chemin et portent le suc à partir de la semence ; de là, la chair du fruit dépérit et pourrit, et ensuite elle sert d'humus au prolifique ; cela a pareillement lieu pour la semence elle-même, quand son prolifique commence de nouveau à se produire dans la terre : le prolifique dans les plantes correspond au bien dans l'homme, la semence elle-même correspond aux internes, et la chair du fruit autour de la semence correspond aux externes ; quand l'interne de l'homme est formé de nouveau ou régénéré, les scientifiques et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, sont comme les fibres du fruit, par lesquelles le suc est transporté vers l'interne, et dans la suite, quand l'homme a été régénéré, ils sont aussi séparés et servent d'humus ; pareille chose arrive à l'Interne de l'homme, auquel la semence correspond ; alors le bien, qui a été ainsi formé, produit un nouvel homme, comme le prolifique dans la semence produit un nouvel arbre ou une nouvelle plante ; ainsi toutes choses, deviennent nouvelles, et dans la suite elles sont multipliées et fructifiées éternellement : de là, l'homme nouveau devient comme un jardin et comme un paradis, auxquels il est même comparé dans la Parole. Cela est entendu par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Semblable est le Royaume des deux à un grain de Sénevé, qu'un homme ayant prix sema dans son champ ; plus petit il est que toutes les semences ; mais quand il a crû, plus grand que les légumes il est, et il devient arbre, tellement que viennent les oiseaux du ciel, et ils font leurs nids dans ses branches. » - Matthieu 13:31-32 ;

D'après cela, on peut voir ce qui se passe à l'égard des vrais réels et non-réels, dans lesquels il y a intérieurement le bien, à savoir, que le bien, quand il a été formé, produit des vrais qui concordent avec le bien, lesquels, quoiqu'ils ne soient point des vrais réels, sont cependant acceptés comme réels, parce qu'ils se ressentent du bien, car ils en tirent leur essence et leur vie ; en effet, le bien prolifie et se produit par les vrais, et dans la production il est dans un continuel effort pour enfanter un nouveau bien, dans lequel il y ait un semblable prolifique ; c'est ainsi que fait le prolifique de la semence dans la plante ou dans l'arbre, quand il s'élance hors de terre pour produire de nouveaux fruits et de nouvelles semences : ruais il y a de perpétuelles variétés qui sont en rapport avec les biens formés par la vie de la charité selon les préceptes de la foi. On peut voir, d'après l'opposé, ce qui se passe à l'égard des faux dans lesquels il y a le mal, à savoir, qu'ils sont comme des arbres qui produisent de mauvais fruits, et qui doivent être arrachés et jetés au feu, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Tout arbre bon des fruits bons fait, mais l'arbre pourri des fruits mauvais fait ; ne peut point arbre bon des fruits mauvais faire, ni arbre pourri des fruits bons faire : tout arbre ne faisant pas fruit bon, est coupé et dans le feu jeté ; donc d'après leurs fruits vous les connaîtrez. “ - Matthieu 7:17-18, 19, Matthieu 12:33,

Et dans Jean :

« Jésus dit : Comme le sarment ne peut fruit porter par lui-même, s'il ne demeure dans le cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez : Moi, je suis le cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit en quantité, car sans Moi vous ne pouvez faire rien : si quelqu'un ne demeure pas en Moi, il sera jeté dehors comme le sarment ; et il sèche, et on le ramasse, et dans le feu on le jette, et il est brûlé. " - Jean 15:4-5, 6 :

De là, il est évident que tout bien qui portera quelque fruit vient du Seigneur, et que, s'il ne vient pas du Seigneur, ce n'est pas un bien.

  
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