Библията

 

Jérémie 51:62

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62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia #3451

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3451. 'They said, We saw clearly that Jehovah was with you' means that they knew the Divine to be present within it. This is clear from the meaning of 'seeing clearly' as discerning and so as knowing for certain, and from the meaning of 'Jehovah being with you' as the Divine being present within it. As stated above in 3447, the subject here is the agreement of the literal sense of the Word with the internal sense, consequently the agreement of matters of doctrine concerning faith - meant by Abimelech, Ahuzzath, and Phicol - with that same internal sense, insofar, that is, as those matters of doctrine are drawn from the literal sense of the Word. Accordingly the subject is the joining together of the Lord's kingdom on earth with the Lord's kingdom in heaven, and so with the Lord, by means of the Word. For the Word, as to the highest sense, is the Lord Himself; as to the internal sense, the Lord's kingdom itself in heaven; and as to the literal sense, the Lord's kingdom itself on earth, as has also been stated already.

[2] As regards the Lord's kingdom on earth, that is, His Church, because its matters of doctrine are drawn from the literal sense of the Word it is inevitably varying so far as these are concerned. That is to say, one group declares that this idea is the truth of faith because it is so stated in the Word, while another declares that that idea is the truth because that likewise is stated there, and so on. Consequently because its matters of doctrine are drawn from the literal sense of the Word the Lord's Church differs from one group to the next, and not only from group to group but sometimes from individual to individual within a group. But dissent in matters of doctrine concerning faith does not mean that the Church cannot be one Church, provided all are of one mind in willing what is good and doing it.

[3] Take for example someone who acknowledges as a matter of doctrine that charity is the product of faith but nevertheless leads a life of charity towards the neighbour. Even though the truth does not exist with him so far as doctrine is concerned, yet it does exist with him so far as life is concerned, and consequently he has the Lord's Church or kingdom within him. Or, to take another example, someone who says that good works ought to be done for the sake of reward in heaven, as accords with the literal sense of the Word in Matthew 10:41-42; 25:34-36, and elsewhere, and yet when performing good works he gives no thought at all to merit. He likewise is in the Lord's kingdom because the truth exists in him so far as life is concerned. This being what he is really like so far as life is concerned, he readily allows himself to be told that nobody is able to reach heaven on merit and that the works which a person regards as meritorious are not good. So it is with every other example that could be taken. For the literal sense is such that in many places it seems to contradict itself, the reason being that it contains appearances of truth that are suited to those who are engrossed in external things, and therefore who are also filled with a love of worldly things as well as bodily pleasures.

[4] Here therefore, through 'Abimelech', those people are dealt with who possess matters of doctrine concerning faith and who, as stated above, make faith the essential thing for salvation. Also dealt with is the agreement of their matters of doctrine with the internal sense. These people too, it is clear, are joined to heaven and the Lord by means of the literal sense, yet only those among them with whom good is present, that is, those who, though they make faith the essential thing so far as their doctrine is concerned, nevertheless make charity the essential so far as their life is concerned. For when they have confidence in, or put their trust in the Lord, which they call faith, affection that goes with love to the Lord is present, and therefore so far as life is concerned good is present in them. But see what has been stated and shown already in the following paragraphs:

Not doctrine but charity taught by it makes the Church, 809, 916, 1798, 1799, 1834, 1844.

Matters of doctrine have no value unless people live according to them, 1515.

The Church varies so far as truths are concerned, but is one through charity, 3267.

Parallelism exists between the Lord and man as regards celestial things that are matters of good, but not as regards spiritual things that are matters of truth, 1831, 1832.

Doctrine is invariably the same, that is to say, it is always concerned with love to the Lord and charity towards the neighbour, 3445.

The Church would be one if charity were present with all, even though they differed from one another in forms of worship and in matters of doctrine, 809, 1285, 1316, 1798, 1799, 1834, 1844, 2982.

The Church would be like the Lord's kingdom in heaven if charity were present with all, 2385.

Countless variations of good and truth exist in heaven, but by acting in harmony with one another they nevertheless make one, like the organs and members of the body, 684, 690, 3241.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.