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Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

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Arcanes Célestes #9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes #2009

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2009. On ne t'appellera plus de ton nom Abram, Signifie qu'il se dépouillera de l'humain ; et ton nom sera Abraham signifie qu'il se revêtira du Divin. On le voit par la signification du Nom ; puis, par la signification d'Abram, et ensuite par celle d'Abraham. Dans la Parole, quand il est dit : Ton nom sera, cela signifie la qualité, ou que tel on sera, ainsi qu'il est évident par ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 144, 145, 1754 ; et comme le Nom signifie la qualité, le nom renferme ici en un seul ensemble tout ce qui est dans le Seigneur ; car, dans le ciel, on ne fait aucune attention au nom de quelqu'un ; mais quand quelqu'un est nommé, ou quand un Nom est prononcé, alors se présente l'idée de la qualité de celui dont le nom est prononcé, ou de toutes les choses qui sont à lui, chez lui et en lui ; c'est de là que le Nom, dans la Parole, signifie la qualité : afin que cela puisse être saisi par l'entendement, je vais encore tirer de la Parole plusieurs passages confirmatifs ; par exemple, celui qui concerne la Bénédiction, dans Moïse :

« Que Jéhovah » te bénisse et te garde ! Que Jéhovah fasse luire ses faces sur toi, et ait pitié de toi ! Que Jéhovah lève ses faces vers toi et mette en toi la paix ! Ainsi Ils mettront mon Nom sur les fils d'Israël. » Nombres 6:24, 25, 26, 27.

Par là on voit clairement ce que c'est que le Nom ; et mettre le nom de Jéhovah sur les fils d'Israël, on voit que cela signifie que Jéhovah bénit, garde, éclaire, a pitié et donne la paix ; par conséquent, que tel est Jéhovah ou le Seigneur. Dans le Décalogue :

« Tu ne porteras point le Nom de ton Dieu en vain, parce que Jéhovah ne tiendra point pour innocent celui qui aura porté son nom en vain. » - Exode 20:7. Deutéronome 5:2 ; - là, porter 1e Nom de Dieu en vain, signifie non pas le Nom, mais toutes les choses, tant en général qu'en particulier, qui appartiennent à son culte, et qu'on ne doit ni mépriser, ni, à plus forte raison, blasphémer ni souiller par des impuretés. Dans l'Oraison Dominicale :

« Que ton Nom soit sanctifié ! Que ton Royaume vienne ! Que ta volonté soit faite comme dans le ciel aussi sur la terre ! » Luc 11:2.

Là aussi, par le Nom on entend non pas le nom, mais toutes les choses qui appartiennent à l'amour et à la foi, car elles appartiennent à Dieu ou au Seigneur et viennent de Lui ; ces choses étant saintes, quand on les considère comme saintes, le règne du Seigneur vient, et sa volonté se fait sur les terres comme dans les cieux. Que telle soit la signification du Nom, c'est ce qu'on voit par tous les passages de la Parole de l'Ancien et du Nouveau Testament, partout où le Nom est employé ; comme dans Ésaïe :

« Vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom, faites connaître parmi les peuples ses exploits, faites souvenir que son Nom est exalté. » - Ésaïe 12:4.

Là, invoquer le nom de Jéhovah et faire souvenir que ce nom est exalté, ce n'est nullement placer quelque culte dans le Nom, ni croire que Jéhovah soit invoqué par son Nom, mais c'est invoquer Jéhovah par la connaissance de sa qualité, et ainsi par toutes les choses, tant en général qu'en particulier, qui précèdent de Lui.

Dans le Même :

« C'est pourquoi dans l'Urim honorez Jéhovah ; dans les îles de la mer le Nom de Jéhovah Dieu d'Israël, » - Ésaïe 24:15.

Là, honorer Jéhovah dans l'Urim, c'est l'honoré par les saintetés de l'amour ; dans les lies de la mer le Nom de Jéhovah Dieu d'Israël, c'est par les saintetés de la foi.

Dans le Même :

« Jéhovah notre Dieu ! C'est seulement en Toi que nous nous rappellerons ton Nom. » - Ésaïe 26:13 ;

Et dans le Même :

« Je l'exciterai du septentrion, et il viendra, depuis le soleil levant, il invoquera mon Nom. » - Ésaïe 41:25.

se rappeler et invoquer le Nom de Jéhovah, c'est l'adorer par les biens de l'amour et par les vrais de la foi ; ceux du septentrion sont ceux qui sont hors de l'Eglise et dans l'ignorance du Nom de Jéhovah, et qui néanmoins invoquent son nom, quand ils vivent dans une charité mutuelle et adorent un Etre Divin Créateur de l'univers ; car c'est dans le culte et dans la qualité du culte et non dans le Nom, que consiste l'invocation de Jéhovah ; que le Seigneur soit de même présent chez les Nations, on le voit numéros 932, 1032, 1059.

Dans le Même :

« Les nations ont vu ta justice, et tous les rois ta gloire, et l'on l'appellera d'un nom nouveau, que la bouche de Jéhovah énoncera. » - Ésaïe 62:2.

Là, on t'appellera d'un nom nouveau signifie qu'on sera autre, savoir, créé de nouveau ou régénéré, qu'ainsi l'on sera tel.

Dans Michée :

« Tous les peuples marcheront, chacun au nom de son Dieu, et nous, nous marcherons au nom de Jéhovah notre Dieu dans le siècle et dans l'éternité. » - Michée 4:5.

Marcher au nom de son Dieu, c'est, évidemment, avoir un culte profané ; et marcher au nom de Jéhovah, c'est avoir le vrai culte.

Dans Malachie :

« Depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, mon Nom (sera) grand parmi les nations, et en tout lieu le parfum (sera) offert à mon Nom, ainsi que le gâteau de pure farine. Car mon Nom (sera) grand parmi les nations. » - Malachie 1:11.

Là, par le nom est signifié non pas le nom, mais le culte, qui est la qualité de Jéhovah ou du Seigneur, d'après laquelle il veut être adoré.

Dans Moïse :

« Au lieu que Jéhovah votre Dieu aura choisi, d'entre toutes les Tribus, pour y placer son Nom, et pour y faire habiter son Nom, vous apporterez là tout ce que Je vous commande. » - Deutéronome 12:5, 11, 14 ; Deutéronome 16:2, 6, 14.

Là aussi, par placer son Nom, et y faire habiter son Nom, ce n'est pas le Nom qui est signifié, mais c'est le Culte par conséquent la qualité de Jéhovah ou du Seigneur, d'après laquelle il doit être adoré ; sa qualité est le bien de l'amour et le vrai de la foi ; le nom de Jéhovah habite chez ceux qui sont dans ce bien et dans le vrai,

Dans Jérémie :

« Allez à mon lieu, qui (est) en Schito, où j'ai fait habiter mon Nom dans le commencement. » - .

Là, pareillement est signifié le culte, par conséquent la doctrine de la vraie foi ; chacun peut voir que Jéhovah n'habite pas chez celui qui connaît seulement son Nom et le prononce, car le nom seul, sans l'idée de la qualité, sans la connaissance de la qualité et sans la foi de la qualité, n'est qu'un mot ; de là il est bien évident que le nom est la qualité et la connaissance de la qualité.

Dans Moïse :

« En ce temps-là, Jéhovah sépara la tribu de Lévi, pour le servir et pour bénir en son Nom. » - Deutéronome 10:8 :

là, bénir au nom de Jéhovah, ce n'est pas par le Nom, mais c'est par les choses qui appartiennent au Nom de Jéhovah, et desquelles il a été parlé ci-dessus.

Dans Jérémie :

« C'est ici son Nom, par lequel on l'appellera : Jéhovah notre Justice. » - Jérémie 23:6.

Là, le Nom, c'est la Justice, qui est la qualité du Seigneur, de Qui il s'agit.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah M'a appelé dès l'utérus, dès les entrailles de ma mère, et il a fait mention de mon Nom. » - Ésaïe 49:4.

Là aussi il est question du Seigneur ; faire mention de son Nom, c'est instruire sur sa qualité.

Que le Nom signifie la qualité, c'est encore ce qu'on voit avec plus d'évidence dans Jean : « Tu as quelque peu de Noms dans Sardes, Ils n'ont point souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec Moi (habillés) de blanc, parce qu'ils sont dignes. Celui qui vaincra sera couvert de vêtements blancs, et je n'effacerai pas son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant les anges. Celui qui vaincra j'écrirai sur lui le Nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d'auprès de mon Dieu, et mon nouveau Nom. » - Jean 3:4, 5, .

Là, on voit clairement que le nom n'est pas le nom, mais qu'il est la qualité de celui qui est nommé ; le nom, dans le Livre de vie, n'est pas autre chose ; confesser son nom devant le Père, et écrire sur lui le Nom de Dieu et de la ville, et le nouveau Nom, ce n'est pas non plus autre chose : Il en est de même ailleurs, où il est dit que les noms sont écrits dans le Livre de vie et dans le ciel, - Apocalypse 13:8 ; Apocalypse 17:8 ; Luc 10:20.

Dans le ciel, ce n'est absolument que la qualité qui fait que l'un est connu par l'autre, et cette qualité dans le sens de la lettre est exprimée par le nom ; c'est aussi ce qui peut être évident pour chacun, en ce que sur la terre tout homme dont le nom est prononcé, se présente à l'idée de celui qui l'entend nommer, avec la qualité par laquelle il est connu et distingué d'un autre. Dans l'autre vie les idées restent, mais les noms périssent ; et cela a lieu à plus forte raison chez les Anges ; c'est de là que le Nom, dans le sens interne, est la qualité ou la connaissance de la qualité.

Dans le Même :

« Sur la tête de celui qui montait le cheval blanc étaient plusieurs diadèmes ; il avait un Nom écrit, que personne ne connait que Lui-Même ; il était revêtu d'une robe teinte de sang, et son Nom est appelé la Parole de Dieu. » - Apocalypse 19:12-13.

Il est dit en termes clairs que le Nom est la Parole de Dieu, par conséquent la qualité du Seigneur qui était sur le cheval blanc. Que le Nom de Jéhovah soit la connaissance de sa qualité, savoir, la connaissance qu'il est tout bien de l'amour et tout vrai de la foi, c'est ce qu'on voit clairement par ces paroles du Seigneur :

« Père juste, Moi, je T'ai connu, et même ceux-ci ont connu que c'est Toi qui M'as envoyé ; CAR je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont Tu M'as aimé soit en eux, et que Moi (je sois) en eux. » - , .

Et que le Nom de Dieu et du Seigneur soit toute Doctrine de la foi sur l'amour et sur la charité, doctrine qui est signifiée par croire en Son Nom, c'est aussi ce qu'on voit dans le Même Evangéliste par ces paroles :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir d'être fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom. » - Apocalypse 1:12.

« Si vous demandez, quelque chose en mon Nom, je le ferai si vous M’aimez, gardez mes commandements. » - Apocalypse 14:13, 14, 15.

Afin que tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, Il vous le donne. Ce que je vous commande, c'est que vous vous aimiez les uns les autres. » - , ;

Dans Matthieu :

« Où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon Nom, J'y suis au milieu d'elles. » - Matthieu 18:20.

Là, ceux qui sont assemblés au Nom du Seigneur signifient ceux qui sont dans la doctrine de la foi sur l'amour de la charité, par conséquent ceux qui sont dans l'amour et dans la charité.

Dans le Même :

« Vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon Nom. » - Matthieu 10:22 ; Matthieu 24:9-10. Marc 13:10.

Là, à cause de mon Nom, c'est évidemment à cause de la Doctrine. Que le Nom même ne produise aucun effet, mais que ce soit ce que renferme le Nom, savoir, tout ce qui appartient à la charité et à la foi, c'est ce qu'on voit clairement dans Matthieu par ces paroles :

« N'avons-nous pas prophétisé par ton Nom ? Et n'avons-nous pas chassé les démons par ton Nom ? Et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom » - Mais alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous connais point ; retirez-vous de Moi, vous qui faites des œuvres , .

Par là il est évident que ceux qui font consister le culte dans le Nom, comme les Juifs dans le Nom de Jéhovah, et les Chrétiens dans le Nom du Seigneur, n'en sont pas pour cela plus dignes ; parce que le Nom ne fait rien ; mais être digne, c'est être tel que Lui-Même a commandé qu'on fut, ce qui est croire en son Nom ; et quand on dit que le salut n'est pas dans un autre Nom que dans celui du Seigneur, c'est-à-dire que le salut n'est pas dans une autre Doctrine, c'est-à-dire qu'il n'est pas dans un autre amour que dans l'amour mutuel, qui est la véritable doctrine de la foi, qu'ainsi il n'est pas dans un autre que le Seigneur, parce que c'est du Seigneur seul que précèdent tout amour et par suite toute foi.

  
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