Библията

 

Jérémie 51:4

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4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #9300

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9300. La primeur des prémices de ton humus tu présenteras à la maison de Jéhovah ton Dieu, signifie que tous les vrais du bien et tous les biens du vrai sont saints, parce qu'ils procèdent du Seigneur seul : on le voit par la, signification des prémices de l'humus, en ce que c'est que les biens et les vrais de l'Église doivent être attribués au Seigneur seul, car les prémices sont ces biens et ces vrais, numéro 9223, et l'humus est l'Église, numéros 566, 1068 ; il est dit « la primeur des prémices, » parce que cela doit être le point principal ; en effet, les biens et les vrais ont par le Seigneur leur vie, et ils ont la vie par le Seigneur, quand ils Lui sont attribués ; et par la signification de présenter à la maison de Dieu, en ce que c'est au Seigneur, pour qu'ils soient saints ; car la maison de Dieu est le Seigneur, voir numéro 3720, et tout ce qui est saint procède du Seigneur, numéro 9229 ; d'après cela, il est bien évident que par, « la primeur des prémices de ton humus tu présenteras à la maison de Dieu, » il est signifié que tous les vrais du bien et tous les biens du vrai sont saints, parce qu'ils procèdent du Seigneur seul. Il est dit les vrais du bien et les biens de vrai, parce que chez l'homme qui est régénéré, et à plus forte raison chez lui quand il a été régénéré, les vrais appartiennent au bien, et les biens appartiennent au vrai, car les vrais font la vie de l'entendement, et le bien fait la vie de la volonté ; et chez l'homme régénéré l'entendement et la volonté font un seul mental, et communiquent réciproquement, les vrais qui appartiennent à l'entendement avec le bien qui appartient à la volonté, et le bien qui appartient à la volonté avec les vrais qui appartiennent à l'entendement ; ils influent tour à tour, à peu près comme le sang qui va du cœur dans les poumons, et de là de nouveau dans le cœur, et ensuite de la gauche du cœur dans les artères, et des artères par les veines de nouveau dans le cœur ; telle est l'idée qu'on peut se former de la réciprocation du bien et du vrai, chez l'homme, de son entendement dans sa volonté, et de sa volonté dans son entendement ; que d'après les poumons et le cœur on puisse surtout avoir une idée de la réciprocation du vrai de la foi et du bien de la charité dans l'entendement et dans la volonté, c'est parce que les poumons correspondent aux vrais qui appartiennent à la foi, et le cœur au bien qui appartient à l'amour, numéros 3635, ; de là vient aussi que le cœur dans la Parole signifie la vie de la volonté, et l'âme la vie de la foi, numéro 9050 ; qu'on puisse, par ces correspondances, se former une idée des vrais qui appartiennent à l'entendement et du bien qui appartient à la volonté, c'est parce que tout ce qui appartient à la foi, et tout ce qui appartient à l'amour, porte avec soi une idée produite par les choses que l'homme sait ; car l'homme, sans une idée provenant de choses susceptibles d'être sues et senties chez lui, ne peut pas penser ; et l'homme pense juste, même sur les choses qui appartiennent à la foi et à l'amour, quand il pense d'après les correspondances, car les correspondances sont des vérités naturelles dans lesquelles les vérités spirituelles sont représentées comme dans des miroirs ; c'est pourquoi, autant hors des correspondances sont prises les idées de la pensée sur les spirituels, autant ces idées sont prises ou d'après les illusions des sens ou d'après des disconvenances.

Dans l'autre vie on voit manifestement quelles idées l'homme a eues des choses qui appartiennent à la foi et à l'amour, car là les idées sont perçues clairement. Quant à ce qu'il est dit que les vrais de la foi se réfèrent à l'entendement de l'homme, et le bien de la charité à sa volonté, cela peut sembler inconvenant à ceux qui disent et se confirment que ce qui appartient à la foi doit être cru avec simplicité, parce que l'homme naturel et son intellectuel n'en saisit rien, et parce que la foi vient non pas de l'homme mais du Seigneur ; mais toujours est-il que ces mêmes hommes reconnaissent et croient que l'homme est illustré dans les vrais, et embrasé du bien, quand il lit la Parole, et que, lorsqu'il est illustré, il perçoit ce qui est vrai et ce qui n'est pas vrai, et même ils appellent illustrés ceux qui, plus que les autres, ont découvert les vérités procédant de la Parole : il est donc évident que ceux qui sont illustrés voient et perçoivent en dedans d'eux si telle chose est le vrai ou n'est point le vrai : ce qui alors est illustré en dedans, c'est leur intellectuel, et ce qui alors est embrasé en dedans, c'est leur volontaire ; mais si c'est dans le vrai réel de la foi qu'ils sont illustrés et dans le bien réel de la charité qu'ils sont embrasés, c'est l'intellectuel de l'homme interne qui est illustré et le volontaire de l'homme interne qui est embrasé ; il en est autrement si ce n'est pas le vrai réel de la foi, et si ce n'est pas le bien réel de la charité ; ceux qui sont dans ce dernier cas, même ceux qui sont dans les faux et dans les maux, peuvent à la vérité confirmer les vrais de l'Église, mais ils ne peuvent d'après l'intérieur ni voir ni percevoir s'ils sont des vrais ; de là vient que la plupart restent dans les doctrinaux de l'Église dans laquelle ils sont nés, et seulement les confirment ; ils se seraient confirmés de même dans les hérésies les plus grandes, par exemple, dans le Socinianisme et dans le Judaïsme, s'ils fussent nés de parents sociniens ou juifs : d'après cela, il est évident que l'intellectuel est illustré chez ceux qui sont dans l'affection du vrai d'après le bien, et non chez ceux qui sont dans l'affection du vrai d'après le mal ; chez ceux qui sont dans l'affection du vrai d'après le bien, l'intellectuel de l'homme interne est illustré et le volontaire de l'homme interne est embrasé ; mais chez ceux qui sont dans l'affection du vrai d'après le mal, l'intellectuel de l'homme interne n'est pas illustré, et le volontaire de l'homme interne n'est pas embrasé ; et cela, parce que ceux-ci sont des hommes naturels ; de là vient qu'ils soutiennent que l'homme naturel rie peut saisir les choses qui appartiennent à la foi. Que ce soit l'intellectuel qui est illustré dans les vrais de la foi, et la volonté qui est embrasée du bien de la charité, chez ceux qui sont dans l'affection du vrai d'après le bien, et sont par conséquent des hommes intérieurs et spirituels, on le voit clairement par ces mêmes hommes dans l'autre vie ; là, ils sont dans l'entendement de toutes les choses qui appartiennent à la foi, et dans la volonté de toutes les choses qui appartiennent à la charité, ce que même ils perçoivent clairement ; de là il y a en eux une intelligence et une sagesse qui sont ineffables ; car, après que le corps a été dépouillé, ils sont dans l'entendement intérieur qui était illustré dans le monde, et dans la volonté intérieure qui était embrasée dans le monde ; mais alors ils n'avaient pas pu percevoir comment ils étaient illustrés et embrasés, parce qu'alors ils pensaient dans le corps et d'après des choses qui appartiennent au monde : d'après cela, on peut maintenant voir que les vrais de la foi font la vie de l'entendement, et que le bien de la charité fait la vie de la volonté, qu'ainsi l'entendement doit être présent dans les choses qui appartiennent à la foi, et la volonté dans celles qui appartiennent à la charité, ou, ce qui est la même chose, que c'est dans ces deux facultés qu'influent du Seigneur la foi et la charité, et qu'elles sont reçues selon leur état, qu'ainsi l'habitacle du Seigneur n'est nulle autre part que dans elles chez l'homme. Quant à ce qui se passe en outre à cet égard, on peut s'en former une idée d'après ce qui a été dit de l'homme Interne et de l'homme Externe, numéros 6057, 9279, à savoir, que l'homme Interne a été formé à l'image du ciel, et l'homme Externe à l'image du monde, et que ceux chez qui l'homme Interne n'a pas été ouvert ne voient rien d'après le ciel, et que les choses qu'ils voient d'après le monde sur le ciel ne sont qu'obscurité, et que c'est par cette raison qu'ils ne peuvent avoir aucune idée spirituelle sur ce qui concerne la foi et la charité ; de là vient aussi qu'ils ne peuvent pas même saisir ce que c'est que le bien Chrétien, ou ce que c'est que la charité, au point qu'ils pensent absolument que la vie du ciel consiste dans les seuls vrais, qu'ils nomment vrais de la foi, et que cette vie peut être chez les hommes, quels qu'ils soient, qui ont la confiance de la foi, quoiqu'ils n'aient pas la vie de la foi ; quant à leur aveuglement sur la vie de la foi, qui est la charité, on voit clairement combien il est grand, en ce qu'ils ne font absolument aucune attention à des milliers de choses le Seigneur Lui-Même a enseignées sur le bien de la vie, et que, quand ils lisent la Parole, ils rejettent aussitôt ces choses après la foi par derrière, et les cachent ainsi à eux-mêmes et aux autres ; de là résulte encore que les choses qui appartiennent au bien, c'est-à-dire, à la charité et à ses œuvres, sont rejetées par eux de la doctrine de l'Église dans une doctrine inférieure, qu'ils appellent Théologie morale, et qu'ils font naturelle et non spirituelle, tandis que cependant après la mort c'est la vie de la charité qui demeure, et qu'il ne reste de la foi qu'autant que la foi concorde avec cette vie, c'est-à-dire qu'il reste autant de la pensée sur les vrais de la foi qu'il y a de la volonté du bien selon ces vrais. Que ceux qui sont dans la foi d'après le bien puissent se confirmer par toute espèce de scientifiques, et fortifier par eux la foi, on le voit, numéros 2454, 2568, 2588, 4156, 4293, 4760, 5201, 6047, 8629.

  
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