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Jérémie 51:27

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27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

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Arcanes Célestes #10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes #5044

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5044. Et donna le prince de la maison de prison, signifie le vrai qui gouverne dans l'état de tentation : on le voit par la signification du prince, en ce qu'il est le vrai principal, ainsi le vrai qui gouverne, comme il va être montré ; et par la signification de la maison de prison, en ce qu'elle est la vastation du faux, par conséquent la tentation, numéros 5038, 5043. Il convient de dire d'abord ce que c'est que le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : Chez tous ceux qui sont dans les tentations, il influe du Seigneur un vrai qui dirige et gouverne les pensées ; ce vrai ; ce vrai les lève toutes les fois qu'ils tombent dans des doutes, et aussi dans des désespoirs : c'est ce vrai-là qui gouverne, et c'est un vrai qu'ils ont appris par la Parole ou par la doctrine, et qu'ils ont eux-mêmes confirmé en eux ; à la vérité, il y a aussi d'autres vrais qui sont aussi rappelés, mais ils ne gouvernent pas leurs intérieurs ; parfois ce vrai qui gouverne ne se présente pas visiblement devant l'entendement, mais il est caché dans l'obscur, et néanmoins il gouverne ; en effet, le Divin du Seigneur influe dans ce vrai et il tient ainsi les intérieurs du mental ;c'est pourquoi quand ce vrai vient dans la lumière, celui qui est dans la tentation reçoit de la consolation et est soulagé ; ce n'est pas par ce vrai lui-même, mais c'est par l'affection de ce vrai, que le Seigneur gouverne ceux qui sont dans les tentations ; car le Divin n'influe que dans les choses qui appartiennent à l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection, et il n'y a absolument rien qui l'ait été sans l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection reste attaché, et il est rappelé par l'affection, et quand ce vrai est ainsi rappelé, il présente l'affection conjointe avec lui, laquelle est réciproque de l'homme. Comme il en est ainsi de l'homme qui est dans les tentations, c'est pour cela que nul n'est admis dans quelque tentation spirituelle avant d'être dans l'âge adulte, et de s'être en conséquence imbu de quelque vrai, par lequel il puisse être gouverné ; s'il n'en était ainsi, il succombe, et alors son état postérieur devient pire que son état antérieur. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est entendu par le vrai qui gouverne dans l'état des tentations, vrai qui est signifié par le prince de la maison de prison. Si le prince est le principal vrai, c'est parce que le Roi, dans e sens intime, signifie le vrai même, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966 ; de là, les princes, parce qu'ils tiennent au Roi, signifient les choses principales de ce vrai ; que les princes aient cette signification, on le voit, numéros 1482, 2089 ; mais comme cela n'y a pas été suffisamment expliqué d'après d'autres passages dans la Parole, il va en être rapporté ici quelques-uns.

Dans Ésaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté : multipliant principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin ; il sera appelé prince de paix. » - Ésaïe 1:5-6.

Là, il s'agit du Seigneur ; la principauté sur son épaule, c'est tout Divin vrai dans les cieux procédant de Lui ; en effet, les cieux ont été distingués en principautés selon les vrais provenant du bien ; de là aussi les Anges sont appelés principautés ; la paix est l'état de béatitude dans les cieux, affectant le bien et le vrai par les intimes, numéro 6780 ; de là le Seigneur est appelé prince de paix, et il est dit qu'il multiplie principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin.

Dans le Même :

« Insensés ils sont, les princes de Zoan, les sages conseillers de Pharaon ! Comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi (je suis), fils des rois de l'antiquité ; ils ont perdu le sens, les princes de Zoan ; ils se sont abusés, les princes de Noph ; et ils ont séduit l'Egypte, la pierre angulaire des tribus. » - Ésaïe 19:11, 13.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle est signifié le scientifique de l'Eglise, numéro 4749, par conséquent le vrai naturel qui est le dernier de l'ordre ; c'est pour cela même que l'Egypte est appelée ici la pierre angulaire des tribus, car les tribus sont toutes les choses du vrai dans un seul complexe, numéro 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 ; mais ici l'Egypte est le scientifique qui pervertit les vrais de l'Eglise, par conséquent les vrais falsifiés dans le dernier de l'ordre, lesquels sont les princes de Zoan et les princes de Noph : s'il se dit le fils des rois de l'antiquité, c'est parce que là, les scientifiques provenaient de l'Ancienne Eglise ; les vrais mêmes sont signifiés par les rois, comme il vient d'être montré, et les vrais de l'Eglise Ancienne par les rois de l'antiquité.

Dans le Même :

« Aschur pense ce qui n'est point droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, car il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations, non en petit nombre, car il dit : Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » - Ésaïe 10:7-8.

Aschur, c'est le raisonnement sur les vrais Divins, duquel résultent les faussetés, ainsi c'est la raison pervertie, numéro 1186 ; par suite les vrais falsifiés ou les faux, qui par le raisonnement deviennent et paraissent comme des vrais mêmes, sont signifiés en ce qu'il dit :

« Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » qu'Aschur soit le raisonnement, et que les princes qui sont des rois soient les principaux faux que l'on croit être les vrais mêmes, c'est ce qu'on ne peut voir ni par suite croire, tant que le mental est tenu dans le sens historique de la lettre, et à plus forte raison si l'on nie qu'il y ait dans la Divine parole quelque chose de plus saint et de plus universel que ce qui se présente dans la lettre, lorsque cependant dans le sens interne il n'est pas entendu dans la Parole par Aschur rien autre chose que la raison et le raisonnement, et par les rois rien autre chose que les vrais mêmes, et par les princes, que les choses principales du vrai ; on ignore même dans le ciel ce que c'est qu'Aschur, et les anges rejettent loin d'eux aussi l'idée de roi et de prince, et quand ils l'aperçoivent chez l'homme, ils la transportent sur le Seigneur, et ils perçoivent ce qui procède du Seigneur et appartient au Seigneur dans le ciel, à savoir, le Divin Vrai procédant de son Divin Bien.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme (viri), et l'épée non de L'homme (hominis) le dévorera ; même son rocher à cause de la frayeur passera, et seront consternés à cause de l'étendard ses princes. » - Ésaïe 31:8-9.

Là aussi il s'agit de l'Egypte, qui est le scientifique perverti de l'Église ; le raisonnement par les scientifiques sur les vrais Divins, d'où résultent la perversion et la falsification, est Aschur ; ces vrais pervertis et falsifiés sont les princes ; l'épée, par laquelle Aschur tombera, est le faux qui combat et dévaste le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Même :

« Pour vous sera la force de Pharaon en honte, et la confiance en l'ombre de l'Egypte en ignominie ; parce qu'ont été dans Zoan ses princes. » - Ésaïe 30:3-4.

Dans Zoan ses princes, ce sont les vrais falsifiés, ainsi ses faux, comme ci-dessus.

Dans le Même :

« Le pélican et le canard la posséderont, et la chouette et le corbeau y habiteront ; et il étendra sur elle la ligne du vide et le niveau du vague ; ses nobles n'y seront point, royaume on l'appellera, et tous ses princes ne seront rien. » - Ésaïe 34:11-12.

Le pélican, le canard, la chouette et le corbeau, sont les genres du faux, qui existent quand les vrais Divins qui sont dans la Parole sont réduits à rien ; la désolation et la vastation du vrai sont signifiées par la ligne du vide et le niveau du vague, et les faux, qui sont pour eux les principaux vrais, sont signifiés par les princes.

Dans le Même :

« Profanes je rendrai les princes de sainteté, et je mettrai en anathème Jacob, et Israël en opprobre. » - Ésaïe 43:28.

rendre profanes les princes de sainteté, ce sont les saints vrais ; l'extirpation du vrai de l'Église externe et de l'Église interne est signifiée par mettre en anathème Jacob, et Israël en opprobre ; que Jacob soit l'Église externe, et Israël l'Eglise interne, on le voit numéro 4286.

Dans Jérémie :

« Alors entreront par les portes de cette ville Rois et Princes, s'asseyant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes. » - Jérémie 17:25.

Celui qui entend ici la Parole dans le sens historique ne peut savoir que, dans ce passage, se trouve caché quelque chose de plus élevé et de plus saint que l'entrée des rois et des princes par les portes de la ville dans un char et sur des chevaux, et il en infère que cela signifie la durée du royaume ; mais celui qui connaît ce qui est signifié dans le sens interne par la ville, par les rois, les princes, le trône de David, et par monter dans un char et sur des chevaux, y voit des choses plus élevées et plus saintes ; car la ville de Jérusalem signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéros 2117, 3654 ; les rois, les Divins vrais, comme ci-dessus ; les princes, les principales choses du vrai ; le trône de David, le Ciel du Seigneur, numéro 1888 ; monter dans un char et sur des chevaux, l'intellectuel spirituel de l'Église, numéros 2760, 2761, 3217.

Dans le Même :

« Épée ! Contre les Chaldéens, et contre les habitants de Babel, et contre ses princes, et contre ses sages. Épée ! Contre les menteurs. Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars. » - Jérémie 50:35, 36, 37.

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux, et c'est le faux qui combat contre le vrai et qui le dévaste, numéros 2799, 4499 ; les Chaldéens, ce sont ceux qui profanent les vrais, et les habitants de Babel ceux qui profanent le bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin).; les princes, ce sont les faux qui sont pour eux les principaux vrais ; les chevaux sont l'intellectuel de l'Église, et les chars ses doctrinaux, dont la dévastation est signifiée par l'épée contre les chevaux et contre les chars.

Dans le Même :

« Comment le Seigneur couvre-t-il d'une nuée dans sa colère la fille de Sion ? Le Seigneur a englouti, il n'a point épargné tous les habitacles de Jacob ; il a détruit dans son emportement les remparts de la fille de Jehudah, il les a abattus à terre, il a profané le royaume et ses princes ; enfoncées en terre ont été ses portes, et il a brisé ses barres, son Roi et ses Princes (sont) parmi les nations. » - Lamentations 2:1-2, 9.

La fille de Sion et de Jehudah, c'est l'Église céleste ; ici, c'est cette Église détruite ; le royaume, ce sont les vrais de la doctrine dans cette Église, Numéro 2547, 4691 ; le roi, c'est le vrai même, les princes sont les principales choses du vrai.

Dans le Même :

« nos peaux comme un four ont été noircies à cause des tempêtes de la famine ; les femmes dans Sion ils ont forcé ; les vierges dans les villes de Jehudah ; les princes par leur main ont été pendus. » - Lamentations 5:10, 11, 12.

Les princes pendus par leur main, ce sont les vrais profanés ; car l'action de pendre représentait la damnation de la profanation ; et parce qu'elle représentait cette damnation, c'est pour cela que, quand le peuple eut commis scortation après Baalpéor, et qu'il eut adoré leurs Dieux, il fut ordonné, que les princes seraient pendus devant le soleil. » - Nombres 25:1-2, 3, 4 ;

Car commettre scortation après Baalpéor et adorer leurs Dieux, c'était profaner le culte.

Dans Ézéchiel :

« Le Roi sera dans le deuil, et le Prince sera revêtu de stupeur, et les mains du peuple de la terre seront troublées ; d'après leur chemin j'agirai avec eux. “ - Ézéchiel 7:27.

Le Roi, c'est pareillement le vrai en général ; et le prince, ce sont les choses principales du vrai.

Dans le Même :

« Le prince qui (sera) au milieu d'eux sur l'épaule sera porté durant les ténèbres, et il sortira ; la paroi on percera pour le faire sortir par là, ses faces il voilera afin qu'il ne voie point de l'œil, lui, la terre. » - Ézéchiel 12:12 ;

-il est bien évident qu'ici le prince n'est pas le prince, mais qu'il est le vrai de l'Église ; et quand il est dit de lui qu'il sera porté sur l'épaule durant les ténèbres, c'est que ce vrai est porté de toute puissance parmi les faux, car les ténèbres sont les faux ; voiler les faces, c'est pour que le vrai ne soit nullement vu ; afin qu'il ne voie point de l'œil la terre, c'est que rien de l'Église ne sera vu ; que la terre soit l'Église, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118f., 2928, 3355, 4447, 4535.

Dans Osée :

« Pendant des jours nombreux s'assiéront les fils d'Israël, sans roi et sans prince, et sans sacrifice, et sans statue, et sans éphod, et sans théraphim. » - Osée 3:4 :

Et dans David :

« La fille de Roi est toute glorieuse au dedans, et de tissus d'or (est) son vêtement ; en broderies elle sera amenée au Roi ; en la place de tes pères seront tes fils, tu les établiras pour princes dans toute la terre. » - Psaumes 45:14-15, 17.

La fille de roi est le Royaume spirituel du Seigneur ; ce Royaume est appelé spirituel a cause du Vrai Divin du Seigneur, qui est décrit dans ce passage par le vêtement tissu d'or et composé de broderies ; les fils sont les vrais de ce Royaume, qui procèdent du Divin du Seigneur ; ils seront princes, c'est-à-dire, principaux vrais. Le Prince, dont il est parlé dans Ézéchiel, au sujet de la possession qu'il aura dans la Nouvelle Jérusalem et dans la Nouvelle Terre, Chapitre , 8, 17, 46:8, 10, [Il manque du texte ici], signifie en général le Vrai qui procède du Divin du Seigneur ; car là par la nouvelle Jérusalem, et par le nouveau Temple, et par la nouvelle Terre, il est entendu le Royaume du Seigneur dans les cieux et dans les terres ; il est décrit là par des représentatifs tels que ceux qui sont ailleurs dans la Parole.

  
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