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Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #3024

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3024. Que tu ne prennes point une femme pour mon fils des filles du Canaanite, signifie que le Rationnel Divin ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai : on le voit par la signification de prendre une femme, en ce que c'est être conjoint par l'alliance du mariage ; par la signification de mon fils, savoir, de Isaac, en ce qu'il est le Rationnel Divin du Seigneur, numéros 1893, 2066, 2083, 2630 ; par la signification des filles, en en qu'elles sont les affections, numéros 489, 490, 491, 568, 2362 ; et par la signification du Canaanite, en ce qu'il est le mal, numéros 1444, 1573, 1574 ; c'est de là que les filles du Canaanite sont les affections qui ne sont pas d'accord avec le vrai. Il s'agit ici du Vrai Divin qui doit être adjoint au Bien Divin du Rationnel du Seigneur, comme on peut le voir par le Contenu, numéro 3013 : par la femme qui doit être associée par l'alliance du mariage on entend ce Vrai même qui doit, par la voie commune, être tiré de l'homme Naturel ; par mon fils on entend le Rationnel du Seigneur quant au bien, auquel Rationnel ce vrai doit être adjoint ou associé ; d'où l'on peut savoir que par ne pas prendre une femme pour mon fils des filles du Canaanite, il est signifié qu'il ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; toute conjonction du vrai avec le bien est faite par l'affection, jamais en effet aucun vrai n'entre dans le Rationnel de l'homme et n'y est conjoint, si ce n'est par l'affection, car dans l'affection est le bien de l'amour, et c'est la seule chose qui conjoigne, numéro 1895, ce qui peut même être connu de quiconque réfléchit. Que les filles du Canaanite signifient les affections qui sont en discord avec le vrai, c'est-à-dire, les affections du faux, on peut le voir par la signification des filles ; car, dans la Parole, les filles sont nommées dans bien des endroits, et chacun peut y voir que ce n'est point de filles qu'il s'agit ; ainsi dans des passages ci-dessus rapportés, il a été montré que la Fille de Sion, la Fille de Jérusalem, la Fille de Tharschisch, la Fille de mon peuple, sont des affections du bien et du vrai ; et puisqu'elles sont des affections du bien et du vrai, elles sont aussi des Eglises, car les Eglises sont Eglises d'après ces affections ; c'est de là que par la Sion est signifiée l'Eglise céleste, et cela, d'après l'affection du bien ; mais par la Fille de Jérusalem est signifiée l'Eglise spirituelle d'après l'affection du vrai, numéro 2362 ; cette Eglise est aussi signifiée par la fille de mon peuple, - Jérémie 6:14, Jérémie 8:19, 21-22, Ézéchiel 13:17.

On voit, d'après cela, ce qui est signifié par les Filles des Nations, par exemple, par les Filles des Philistins, les filles de l'Egypte, les filles de Tyr et de Sidon, les filles d'Edom, les filles de Moab, les filles des Chaldéens et de Babel, les filles de Sodome, ce sont les affections du mal et du faux dont se composent leurs Religiosités, par conséquent les Religiosités elles-mêmes. Que ce soit là la signification des filles, on peut le voir par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Les Filles des Nations se lamenteront sur l'Egypte. Gémis sur la multitude de l'Egypte, et fais-la descendre, elle et les Filles des Nations magnifiques, vers la terre des inférieurs avec ceux qui descendent dans la fosse. » - Ézéchiel 32:16, 18.

Les filles des nations magnifiques, ce sont les affections du mal.

Dans Samuel :

« N'annoncez point dans Gath, n'évangélisez point dans les places d'Askalon, peut-être se réjouissent-elles les Filles des Philistins, peut-être tressaillent-elles d'allégresse les filles des incirconcis ! » - 2 Samuel 1:20.

Dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte ; je t'ai livrée à la volonté de celles qui le haïssaient, des Filles des Philistins ; avant que ton mal fut révélé, comme au temps de l'ignominie des Filles de la Syrie et de tous ses environs, des Filles des Philistins qui te méprisent de tout côté. » - Ézéchiel 16:26-27, 57.

Chacun peut voir que ce ne sont point des filles qui sont ici désignées, mais que ce sont les religiosités de ceux qui sont signifiés par les Philistins, religiosités qui sont telles, qu'on y parle beaucoup de la foi, et qu'on n'y mène nullement la vie de la foi, voir numéros 1197, 1198 ; aussi est-ce de là qu'ils sont dits incirconcis, c'est-à-dire sans charité.

Dans Jérémie :

« Monte à Giléad, et prends du baume, Vierge Fille de l'Egypte. Fais-toi un bagage d'émigration, Fille habitante de l'Egypte. Elle est dans la confusion la Fille de l'Egypte, elle a été livrée dans la main du peuple du septentrion. » - Jérémie 46:11, 19, 24.

La fille de l'Egypte, c'est l'affection de raisonner d'après les scientifiques, sur les vrais de la foi pour découvrir si telle chose est ainsi ; c'est par conséquent la religiosité qui surgit de cette affection et qui est telle, qu'on ne croit que ce qu'on saisit par les sens, qu'ainsi l'on ne croit rien du vrai de la foi, voir numéros 215, 232, 233, 1164, 1165, 1186, 1385, 2196, 2203, 2209, 2568, 2588.

Dans Ésaïe :

« Il a dit : Tu ne continueras plus à t'enorgueillir, vierge oppressée, Fille de Sidon. » - Jérémie 23:12.

Dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, les riches du peuple prieront tes faces. » - Psaumes 45:13.

Ce que c'est que la fille de Sidon et la fille de Tyr, on le voit par la signification de Sidon et de Tyr, numéro 1201.

Dans Jérémie :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, Fille d'Edom ; ton iniquité est consommée, Fille de Sion, il ne continuera plus de te faire émigrer ; ton iniquité sera visitée, Fille d'Edom. » - Lamentations 4:21-22.

Dans Ésaïe :

« Comme un oiseau qui vole çà et là, (comme) une nichée qui s'échappe, (ainsi) seront les Filles de Moab. » - Ésaïe 16:2 ;

Dans le Même :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, Vierge Fille de Babel : assieds-toi à terre, point de trône, Fille des Chaldéens. Sieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, Fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royaumes. » - Ésaïe 47:1, 5.

Dans Jérémie :

« Un peuple vient du septentrion, rangé comme l'homme pour la guerre, contre toi, Fille de Babel, - Jérémie 50:41-42 ;

Dans le Même :

« La Fille de Babel (est) comme une aire, (il est) temps qu'on la foule. » - Jérémie 51:33.

Dans Zacharie :

« Hélas Sion, sauve-toi, toi qui habites avec la Fille de Babel. » - Zacharie 2:11.

Dans David :

« La Fille de Babel a été dévastée. » - Psaumes 137:8.

Dans Ézéchiel :

« Tes sœurs, Sodome et ses Filles, reviendront à leur ancien état ; et Samarie et ses Filles reviendront à leur ancien état. » - Ézéchiel 16:55.

Chacun peut voir que dans ces passages par les filles on entend non des filles, mais des affections qui sont en discord avec le vrai, par conséquent des religiosités qui proviennent de ces affections ; mais, quelles sont ces religiosités, c'est ce qu'on découvre par la signification de ces peuples, ainsi par celle d'Edom, de Moab, des Chaldéens, de Babel, de Sodome, de Samarie, dont il a été parlé çà et là dans les explications des Chapitres antérieurs de la Genèse : de là maintenant on voit ce qui est signifié ici par les filles du Canaanite. Ne pas contracter mariage avec les filles des Canaanites concernait aussi ces spirituels, en ce que le bien et le faux, ainsi que le mal et le vrai ne devaient pas être conjoints, car c'est de là que vient la profanation : la défense eue était aussi le représentatif, il en est parlé dans leDeutéronome, - Deutéronome 7:3,

Et dans Malachie :

« Juda a profané la sainteté de Jéhovah, en ce qu'il a aimé et a épousé la Fille d'un Dieu étranger. » - Malachie 2:11.

  
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Arcanes Célestes #2568

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2568. Il a été dit ci-dessus, dans ce Chapitre, que la doctrine deviendrait nulle, si le rationnel était consulté, numéros 2516, 2538, et qu'il n'a pas non plus été consulté, numéros 2519, 2531 ; mais ici il est dit que la doctrine de la foi fut enrichie de biens et de vrais tant rationnels que naturels ; au premier coup d'oeil, ces choses paraissent être opposées entre elles et contraires, mais toujours est-il qu'elles ne le sont point : il a été dit ce qu'il en fut chez le Seigneur, mais il faut dire ce qu'il en est chez l'homme : chez l'homme c'est tout-à-fait autre chose de considérer la doctrine de la foi d'après les rationnels, et autre chose de considérer les rationnels d'après la doctrine de la foi ; considérer la doctrine de la foi d'après les rationnels, c'est ne pas croire à la Parole ou à la doctrine qui en est tirée, avant d'être persuadé d'après les rationnels que telle chose est ainsi ; tandis que considérer les rationnels d'après la doctrine de la foi, c'est d'abord croire à la Parole ou à la doctrine qui en est tirée, et ensuite confirmer par les rationnels les choses qu'on croit ; la première manière est l'ordre renversé et fait qu'on ne croit rien ; la seconde est l'ordre réel et fait qu'on croit mieux : la première est exprimée par ces paroles tu mourras à cause de la femme, ce qui signifie que la doctrine de la foi deviendrait nulle si le rationnel était consulté, numéros 2517, 2538 ; la seconde est exprimée par Abimélech donna à Abraham du menu bétail et du gros bétail, et des serviteurs et des servantes, ce qui signifie que la doctrine de la foi fut enrichie de biens et de vrais rationnels et naturels. Il est beaucoup question de ces deux manières dans le sens interne de la Parole, surtout lorsqu'il s'agit d'Aschur et de l'Egypte, et cela, parce que, quand on considère la doctrine de la foi d'après les rationnels, c'est-à-dire, quand l'homme ne croit pas une chose de doctrine avant d'avoir été persuadé par eux qu'elle est ainsi, alors non-seulement la doctrine de la foi devient nulle, mais encore tout ce qu'elle renferme est nié, tandis que, quand on considère les rationnels d'après la doctrine de la foi, c'est-à-dire, quand on croit à la Parole et qu'ensuite on confirme par les rationnels les choses qu'on croit, alors la doctrine vit, et tout ce qu'elle renferme est affirmé : il y a donc deux principes, l'un qui conduit à toute extravagance et à toute folie, l'autre qui conduit à toute intelligence et à toute sagesse ; le premier principe est de nier toutes les choses de la doctrine, ou de dire en son cœur qu'on ne peut les croire, avant d'être convaincu par les choses qu'on peut saisir ou sentir ; ce principe est celui qui conduit à toute extravagance et à toute folie, et l'on doit le nommer Principe négatif : l'autre principe est d'affirmer les choses qui appartiennent à la doctrine tirée de la Parole, ou dépenser en soi-même et de croire qu'elles sont vraies, parce que le Seigneur les a dites ; ce principe est celui qui conduit à toute intelligence et à toute sagesse, et l'on doit le nommer Principe affirmatif. Plus ceux qui pensent d'après le Principe négatif consultent les rationnels, plus ils ont recours aux scientifiques, plus ils interrogent les philosophiques, et plus ils se jettent et se précipitent dans les ténèbres, jusqu'à ce qu'enfin ils finissent par tout nier ; en voici les raisons : c'est que personne ne peut, d'après les inférieurs, saisir les supérieurs, c'est-à-dire, que par les rationnels, les scientifiques les philosophiques, personne ne peut saisir les spirituels, ni les célestes, ni à plus forte raison les Divins, parce qu'ils sont au-dessus de tout entendement, et qu'en outre les choses les plus particulières sont alors enveloppées de négatifs qui proviennent du principe. Au contraire, ceux qui pensent d'après le principe affirmatif peuvent se confirmer par des rationnels quels qu'ils soient, et par des scientifiques quels qu'ils soient, même par les philosophiques qui peuvent leur être accessibles, car ils sont tous pour eux des moyens de confirmation, et ils leur donnent une idée plus complète de la chose. En outre, il y a des hommes qui sont dans le doute avant de nier, et il y en a qui sont dans le doute avant d'affirmer : ceux qui sont dans le doute avant de nier sont ceux qui inclinent à la vie du mal ; quand ils sont entraînés par cette vie, autant ils pensent aux choses de la doctrine, autant ils les nient ; mais ceux qui sont dans le doute avant d'affirmer sont ceux qui inclinent à la vie du bien ; quand ils s'y laissent ployer par le Seigneur, autant ils pensent à ces choses, autant ils les affirment. Comme il s'agit encore de ce sujet dans les Versets qui suivent, il y sera, par la Divine Miséricorde du Seigneur, plus complètement illustré ; Voir numéro 2588.

  
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