Библията

 

Jérémie 51:18

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18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #4966

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4966. Prince des satellites, signifie qui sont les choses principales pour l'interprétation : on le voit par la signification du prince des satellites, en ce que ce sont les choses principales pour l'interprétation, numéro 4790 ; les choses principales pour l'interprétation sont celles qui conduisent principalement à interpréter la Parole, et ainsi à comprendre les doctrinaux de l'amour envers Dieu et de la charité à l'égard du prochain, qui sont tirés de la Parole. Il faut qu'on sache que les scientifiques dans l'antiquité ont été tout autres que les scientifiques d'aujourd'hui ; les Scientifiques dans l'antiquité, ainsi qu'il vient d'être dit, traitaient des correspondances des choses dans le monde naturel avec les choses dans le monde spirituel ; Les scientifiques, qu'on appelle aujourd'hui les Philosophiques, tels que ceux d'Aristote et d'autres semblables, étaient alors inconnus ; c'est aussi ce qui est évident par les Livres des auteurs les plus anciens, dont la plupart ont été écrits en termes qui signifiaient des intérieurs, les représentaient et y correspondaient, ainsi qu'on peut le voir seulement par ce qui suit, sans qu'il soit besoin d'en dire d'avantage : ils plaçaient l'Hélicon sur une montagne, et par lui ils entendaient le Ciel : ils mettaient le Parnasse au-dessous sur une colline, et par lui ils entendaient les scientifiques ; ils disaient qu'un cheval ailé, qu'ils nommaient Pégase, y avait avec la corne de son pied fait jaillir une source ; ils appelaient Vierges les sciences, et ainsi du reste ; en effet, par les correspondances et par les Représentatifs ils savaient que la montagne était le Ciel, que la Colline était ce ciel qui est au-dessous ou qui est chez l'homme, que le cheval était l'intellectuel, que les ailes avec lesquelles il volait étaient les spirituels, que la corne du pied était le naturel, que la source était l'intelligence, que les trois vierges qu'ils nommaient Héliconides ou Parnassides étaient les affections du vrai. De même ils donnaient au Soleil des chevaux, dont ils nommaient la nourriture ambroisie, et le breuvage nectar, car ils savaient que le Soleil signifiait l'amour céleste, les chevaux les intellectuels qui en proviennent, et que les aliments signifiaient les célestes, et les breuvages les spirituels. des Anciens est aussi restée cette coutume, que les Rois, quand ils sont couronnés, doivent s'asseoir sur un trône d'argent, vêtus d'uns chlamyde de pourpre, oints d'huile, porter la couronne sur la tête, dans les mains le sceptre, l'épée et les clefs, monter avec les insignes de la royauté sur un cheval blanc, dont les pieds sont ferrés d'argent, être servis alors à table par les grands dignitaires du royaume, outre plusieurs autres choses ; car ils savaient que le Roi représentait le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, et par suite ce que signifiaient le trône d'argent, la chlamyde de pourpre, l'huile d'onction, la couronne, le sceptre, l'épée, les clefs, le cheval blanc, les fers d'argent, le service à table par les grands dignitaires ; qui aujourd'hui connaît ces significations, et où sont les scientifiques qui les enseignent ? On nomme cela des emblèmes, sans savoir absolument rien de la Correspondance et de la Représentation. D'après ce qui suivent d'être dit, on voit clairement quels étaient les scientifiques des Anciens, et que ces scientifiques les conduisaient à la connaissance des spirituels et de célestes, dont aujourd'hui on connaît à peine même l'existence. Les Scientifiques qui les ont remplacés, et qu'on nomme particulièrement les Philosophiques, détournent plutôt le mental de la connaissance des spirituels et des célestes, parce qu'ils peuvent être également employés à confirmer les faux, et plongent aussi le mental dans les ténèbres quand les vrais sont confirmés par eux ; car la plupart sont des mots vides de sens, par lesquels se font des confirmations, qui sont saisies par un petit nombre d'hommes, et sur lesquels ce petit nombre d'hommes est même en discussion : par là on peut voir combien le genre humain s'est éloigné de cette érudition des anciens, qui les conduisait à la sagesse. Les Gentils avaient reçu ces scientifiques de l'Eglise Ancienne, dont le culte externe consistait en représentatifs et significatifs, et dont le culte interne se composait de choses qui étaient représentées et signifiées. Tels étaient les scientifiques qui sont signifiées dans le sens bon par l'Egypte.

  
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