Библията

 

Genèse 20

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1 Et Abraham s'en alla de là au pays de Midi, et demeura entre Kadès et Sur, et il habita comme étranger à Guérar.

2 Or Abraham dit de Sara sa femme : C'est ma sœur; et Abimélec, Roi de Guérar, envoya, et prit Sara.

3 Mais Dieu apparut la nuit dans un songe à Abimélec, et lui dit : Voici, tu es mort, à cause de la femme que tu as prise, car elle a un mari.

4 Or Abimélec ne s'était point approché d'elle. Et il dit : Seigneur, feras-tu donc mourir une nation juste?

5 Ne m'a-t-il pas dit : C'est ma sœur? Et elle-même aussi n'a-t-elle pas dit : C'est mon frère? J'ai fait ceci dans l'intégrité de mon cœur, et dans la pureté de mes mains.

6 Et Dieu lui dit en songe : Je sais que tu l'as fait dans l'intégrité de ton cœur, et aussi ai-je empêché que tu ne péchasses contre moi; c'est pourquoi je n'ai pas permis que tu la touchasses.

7 Maintenant donc rends à cet homme-là sa femme, car il est Prophète; et il priera pour toi, et tu vivras. Mais si tu ne la rends pas, sache que tu mourras de mort, avec tout ce qui est à toi.

8 Et Abimélec se leva de bon matin, et appela tous ses serviteurs, et leur rapporta toutes ces choses, eux l'écoutant; et ils furent saisis de crainte.

9 Puis Abimélec appela Abraham, et lui dit : Que nous as-tu fait? Et en quoi t'ai-je offensé, que tu aies fait venir sur moi et sur mon royaume un grand péché? Tu m'as fait des choses qui ne se doivent point faire.

10 Abimélec dit aussi à Abraham : Qu'as-tu vu [qui t'ait obligé] de faire cela?

11 Et Abraham répondit : C'est parce que je disais : Assurément il n'y a point de crainte de Dieu en ce lieu-ci, et ils me tueront à cause de ma femme.

12 Et aussi, à la vérité, elle est ma sœur, fille de mon père; mais elle n'est pas fille de ma mère; et elle m'a été donnée pour femme.

13 Et il est arrivé que je lui ai dit, lors que Dieu ma conduit çà et là, hors de la maison de mon père; c'est ici la grâce que tu me feras, dis de moi dans tous les lieux où nous irons : C'est mon frère.

14 Alors Abimélec prit des brebis, des bœufs, des serviteurs, et des servantes, et les donna à Abraham, et lui rendit Sara, sa femme.

15 Et [lui] dit : Voici mon pays est à ta disposition, demeure où il te plaira.

16 Et il dit à Sara : Voici, j'ai donné à ton frère mille [pièces] d'argent; voici, il t'est une couverture d'yeux envers tous ceux qui sont avec toi, et envers tous les [autres]; et ainsi elle fut reprise.

17 Et Abraham fit requête à Dieu; et Dieu guérit Abimélec, sa femme, et ses servantes; et elles eurent des enfants.

18 Car l'Eternel avait entièrement resserré toute matrice de la maison d'Abimélec, à cause de Sara femme d'Abraham.

   

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #2571

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2571. Abimélech dit : Voici, ma terre (est) devant toi, signifie la perception du Seigneur sur la doctrine de l'amour et de la charité : on le voit par la signification de dire, en ce que c'est penser, numéro 2506 ; et par la signification de la terre, en ce qu'ici elle est la doctrine de l'amour et de la charité ; la Terre, dans le sens interne, a différentes significations, numéros 620, 636, 1066 ; mais c'est par la série des choses qu'on voit ce qu'elle signifie : en effet, elle signifie l'homme Externe de l'Église, quand le Ciel signifie l'homme Interne, numéros 82, 913, 1411, 1733 ; elle signifie aussi la contrée où est l'Église, numéros 662, 1066 : elle signifie l'Église elle-même, et généralement le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, parce que la terre de Canaan, ou la terre sainte, le représentait, numéros 1437, 1585, 1607 ; le Nouveau ciel et la nouvelle terre signifient aussi la même chose, numéros 1733, 1850, 2117, 2118 ; et parce que la terre signifie l'homme de l'Église, l'Eglise, et le Royaume du Seigneur, elle signifie encore ce qui en est l'essentiel, savoir, l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain, car ils en dépendent, numéros 537, 540, 547, 553, 2130 ; par conséquent elle signifie la doctrine de l'amour et de la charité, qui appartient à l'Église et qui est ici la terre d'Abimélech, car Abimélech comme Roi signifie la doctrine de la foi, ainsi qu'il a été montré, mais sa terre, d'où il est et où il est, signifie la doctrine de l'amour et de la charité, d'où procède la foi et où est la foi. Si jusqu'à présent la pensée du Seigneur a été sur la doctrine de la foi, et si maintenant elle est sur la doctrine de l'amour et de la charité, cela vient de ce que le Seigneur a adjoint l'Humain au Divin par les vrais qui appartiennent à la foi, quoiqu'il l'ait adjoint en même temps par les Divins Biens, qui appartiennent à l'amour, dans les vrais, selon l'ordre par lequel aussi l'homme devient spirituel et céleste, mais non Divin ayant la vie en soi, comme le Seigneur : toutefois, quand le mariage Divin du vrai avec le Bien, et le Bien avec le Vrai eut été fait dans le Seigneur, ce qui est signifié en ce qu'Abimélech rendit à Abraham Sarah son épouse, numéro 2569, alors la pensée fut sur la doctrine de l'amour et de la charité, et cela aussi selon l'ordre, car lorsque l'homme est devenu spirituel et céleste, il ne pense plus d'après le vrai, mais il pense d'après le Bien, toutefois ce n'est pas d'après le Divin Bien uni au Divin Vrai, comme le Seigneur : voilà pourquoi la doctrine de l'amour et de la charité est nommée maintenant pour la première fois, quoique la doctrine de la foi, considérée en elle-même, soit la même doctrine, et que la perception et la pensée du Seigneur aient toujours été d'après l'Amour Divin dans chacune des choses de la foi. C'est de là que la doctrine de l'amour et de la charité est la Doctrine Divine même, et celle qui fut cultivée dans les Églises Très-Anciennes, et comme elle faisait un avec la doctrine de la foi, les hommes de ces Eglises rejetaient ceux qui séparaient ces doctrines, Voir, numéro 2417.

  
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Arcanes Célestes #553

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553. Ceux qui sont dans l'Amour mutuel s'avancent continuellement dans le Ciel vers le printemps de leur adolescence ; et plus ils vivent de milliers d'années, plus ils marchent vers un printemps agréable et heureux, et cela durant l'éternité, avec des accroissements continuels, selon les progrès et les degrés de l'amour mutuel, de la charité et de la foi. Les personnes du sexe féminin qui sont mortes vieilles et décrépités, et qui ont vécu dans la foi au Seigneur, dans la charité à l'égard du prochain, et dans un amour conjugal heureux avec leur mari, viennent de plus en plus, après une succession d'années, dans la fleur de la jeunesse et de l'adolescence, et parviennent à une beauté qui surpasse toute idée de beauté perceptible à la vue ; car l'est la bonté et la charité qui donnent la forme et présentent une image d'elles-mêmes, et qui font que l'agréable et le beau de la charité resplendissent de toutes les parties de la face, de sorte qu'elles-mêmes sont des formes de la charité : quelques esprits les ont vues, et sont restés saisis d'admiration. La forme de la charité, qui est vue d'une manière vivante dans l'autre vie, est telle, que c'est la charité elle-même qui donne l'effigie et qui est donnée en effigie, et même au point que l'ange tout entier, principalement la face, est pour ainsi dire la Charité, qui avec clarté non-seulement apparaît, mais encore est perçue ; cette forme, quand on la regarde, est une beauté ineffable qui affecte de charité la vie intime même du mental ; par la beauté de cette forme sont présentés en image les vrais de la foi, qui aussi par suite sont perçus. Ceux qui ont vécu dans la foi au Seigneur, c'est-à-dire, dans la foi de la charité, deviennent dans l'autre vie de telles formes ou de telles beautés ; tous les Anges sont de telles Formes dont les variétés sont innombrables ; le Ciel en est composé.

  
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