Библија

 

Jérémie 51:53

Студија

       

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 6368

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6368. De la proie, mon fils, tu es monté, signifie pour plusieurs la délivrance de l'enfer par le Seigneur au moyen du céleste : on le voit par la signification de monter de la proie, en ce que c'est la délivrance de l'enfer, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la représentation de Jehudah, qui ici est mon fils, en ce qu'il est le Divin Céleste, numéro 6363 ; si monter de la proie est la déli-vrance de l'enfer, cela vient de ce que l'homme par lui-même est dans l'enfer ; car sa volonté et sa pensée d'après le propre ne sont que le mal et par suite le faux, par lesquels il a été tellement lié à l'enfer, qu'il ne peut en être arraché que par force ; c'est cet enlèvement de force et cette délivrance qui sont appelés la proie ; et comme cela est fait d'après le Divin Bien du Seigneur, voilà pourquoi il est dit que c'est pour plusieurs la délivrance de l'enfer par le Seigneur au moyen du céleste. Toutefois, il faut qu'on sache que personne ne peut être arraché ou délivré de l'enfer, à moins que dans la vie du corps il n'ait été dans le bien spirituel, c'est-à-dire, dans la charité par la foi ; car s'il n'a pas été dans ce bien par la foi, il n'y a rien pour recevoir le bien qui influe du Seigneur, mais ce bien coule au-delà, sans qu'il puisse être fixé quelque part ; en conséquence, ceux-ci ne peuvent pas être arrachés ou délivrés de l'enfer ; en effet, tous les états que l'homme s'est acquis dans la vie du corps, sont retenus dans l'autre vie, et sont remplis ; les états du bien chez les bons sont retenus et remplis de bien, et par ces états ceux-ci sont élevés dans le ciel ; et les états du mal chez les méchants sont retenus et remplis de mal, et par ces états les méchants tombent dans l'enfer : c'est pour cela qu'il est dit que l'homme reste comme il meurt : par là on voit qui sont ceux qui peuvent être délivrés de l'enfer par le Seigneur au moyen du Divin Céleste.

  
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Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 6959

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6959. Et Jéhovah lui dit encore, signifie la Prévoyance de ce que seraient ceux de l'Eglise spirituelle, s'ils n'avaient point la foi : on le voit par la signification de Jéhovah dit, en ce que c'est la Prévoyance, comme ci-dessus numéro 6946 ; que ce soit de ce que seraient ceux de l'Église spirituelle s'ils n'avaient pas la foi, c'est parée que dans ce qui va suivre il s'agit de ceux de l'Église spirituelle, qui sont représentés par les fils d'Israël, quels ils seraient ultérieurement s'ils n'avaient point la foi, c'est-à-dire qu'ils seraient des profanateurs du vrai ; car le premier Miracle, le bâton devenu serpent, signifie leur état, en ce qu'ils deviendraient entièrement sensuels et corporels ; ce miracle-ci, la main devenue lépreuse, signifie la profanation, car elle succède à l'état précédent quand cette Église persiste dans l'infidélité. Ceux de l'Église spirituelle dans leur enfance et ensuite dans leur adolescence ont la foi aux doctrinaux de leur Église, mais alors ils ont la foi d'après leurs parents et leurs maîtres, et non d'après eux-mêmes, c'est pourquoi si dans la suite ils s'éloignent de la foi, ils ne profanent le vrai que légèrement ; cette profanation peut être repoussée par les moyens Divins, et ainsi l'homme peut être délivré du délit : mais si l'homme a la foi à la doctrine de l'Église et à la Parole par lui-même, c'est-à-dire, par des confirmations en lui-même, et que dans la suite il s'éloigne de cette foi, et nie chez lui ce qu'il avait cru auparavant, surtout s'il vit d'une manière contraire au vrai qu'il avait confirmé chez soi, et qu'il l'explique en faveur de soi ou le rejette entièrement, il profane le vrai ; et cela, parce qu'il mêle et conjoint le vrai et le faux au dedans de lui-même ; comme ceux qui sont tels ont à peine quelques restes du vrai et du bien, ils deviennent enfin dans l'autre vie semblables à des squelettes et il leur reste aussi peu de vie qu'il y en a aux os comparativement à la vie organique de la chair ; toutefois le sort de ceux qui profanent le bien est plus dur que le sort de ceux qui profanent le vrai ; ceux qui sont de l'Église spirituelle du Seigneur peuvent profaner le vrai, mais non de même le bien. Comme la lèpre signifie la profanation du vrai, et qu'il en est question dans ce qui va suivre, il faut d'abord voir ce qui a été précédemment dit et montré sur la profanation, savoir, que ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent profaner les choses saintes, mais qu'il n'en est pas de même de ceux qui sont au dehors, numéro 2051, 3399 ; que les choses saintes ne peuvent être profanées que par ceux qui les ont auparavant reconnues, numéro 1008, 1010, 1059, 3898, 3398, 4289 ; qu'il y a aussi Profanation à reconnaître et à croire les vrais et les biens et à vivre cependant d'une manière opposée, numéro 4601 ; que l'homme est détourné de la profanation, autant qu'il est possible, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 3398, 3402 ; que le sort des profanateurs est le plus affreux de tous dans l'autre vie, numéro 6348.

  
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