Библија

 

Jérémie 50:7

Студија

       

7 Tous ceux qui les ont trouvées les ont mangées, et leurs ennemis ont dit : nous ne serons coupables d'aucun mal, parce qu'ils ont péché contre l'Eternel, contre le séjour de la justice; et l'Eternel a été l'attente de leurs pères.

Из Сведенборгових дела

 

L’Apocalypse Révélée # 765

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765. Vers. 18:8. C'est pourquoi en un même jour viendront ses plaies, mort et deuil et famine, signifie que pour cela même, au temps du Jugement Dernier, les peines des maux qu'ils ont faits retomberont sur eux, lesquelles sont la mort, qui est la vie infernale et la douleur intestine d'avoir perdu la domination ; le deuil, qui est la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence ; et la famine, qui est ta privation de l'entendement de tout vrai. Par c'est pourquoi, il est entend parce qu'en son cœur elle dit : Je suis assise Reine, et Veuve je ne suis point, et de deuil je ne verrai point, « comme il est dit ci-dessus, No. 764 ; par en un même jour, il est signifié au temps du Jugement Dernier, temps qui est aussi appelé jour de jugement ; par les plaies sont signifiées les peines des maux qu'ils ont faits dans le monde, lesquelles alors retomberont sur eux ; par mort il est signifié la vie infernale, et la douleur intestine d'avoir perdu la domination, douleur qui ci-dessus, No. 763, est appelée tourment ; sur celle mort, il va être dit quelque chose ; par deuil est signifiée la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence, comme aussi ci-dessus, No. 703 ; par famine est signifiée la privation de l'en l'entendement de tout vrai ; dans ces trois plaies ou peines viennent ceux de cette Religiosité, qui ont dominé d'après l'amour de soi, et sans aucun amour des usages sinon en vue de soi ; ceux-ci aussi sont athées de cœur, puisqu'ils attribuent toutes choses à la propre prudence et à la nature ; tous les autres de cette nation, qui sont tels, mais ne pensent pas intérieurement en eux-mêmes, sont des idolâtres ; que par la plaie ou la peine, qui est appelée famine, il soit entendu la privation de l'entendement de tout vrai, on le voit ci-dessus, No. 323 : il y a, il est vrai, chez chaque homme, tant qu'il vit dans le monde, la rationalité, c'est-à-dire, la faculté de comprendre le vrai ; celle faculté reste chez tout homme après la mort, néanmoins ceux qui, d'après l'amour de soi et le faste de la propre intelligence, se sont imbus des faux de cette religion dans le monde, ne veulent pas après la mort comprendre le vrai, et le non-vouloir est comme le non-pouvoir ; ce non-pouvoir d'après le non-vouloir est chez tous ceux qui sont tels, et il est augmenté en ce que, d'après le plaisir de la convoitise du faux à cause de la domination, ils s'imprègnent continuellement de nouveaux faux qui confirment, et deviennent de cette manière, quant à l'entendement, de purs faux, et ils restent ainsi à éternité, nés choses semblables sont entendues par ces paroles sur Babel, dans Jérémie :

— « Confuse est devenue votre mère extrêmement, de honte a été couverte celle qui vous a enfantés ; voici, la fin : Désert, sécheresse et solitude ; à cause de la colère de Jéhovah elle ne sera point habitée, mais sera en dévastation tout entière ; quiconque passera près de Babel sera stupéfait et sifflera sur toutes ses plaies. » — Jérémie 50:12-13.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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