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Jérémie 50:31

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31 Voici, j'en veux à toi, qui es la fierté même, dit le Seigneur l'Eternel des armées; car ton jour est venu, le temps auquel je te visiterai.

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Arcanes Célestes # 9229

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9229. Et des hommes de sainteté vous Me serez, signifie l'état de la vie alors d'après le bien : on le voit par la signification des hommes de sainteté, en ce que ce sont ceux que le Seigneur conduit, car le Divin procédant du Seigneur est le saint même, numéros 6788, 7499, 8127 (fin), 8302, 8806 ; de là, ceux qui reçoivent le saint par la foi et aussi par l'amour sont appelés saints : celui qui croit que l'homme est saint d'une autre manière, et qu'il y a chez lui une autre chose sainte que ce qui procède du Seigneur, et est reçu, se trompe lourdement ; car ce qui appartient à l'homme et est appelé le propre de l'homme est le mal ; que le propre de l'homme ne soit absolument que le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, , 876, 987, 1047, 4328, 5660, 5786, 8480, 8944 : l'on voit aussi que, autant l'homme peut être détourné de son propre, autant le Seigneur peut être présent, ainsi autant le saint est dans l'homme, numéros 1023, 1044, 1581, 2256, 2406, 2388, 2411, 8206, 8393, 8988 (fin), 9014. Que le Seigneur soit le Seul Saint, et que cela seulement soit saint qui procède du Seigneur, ainsi ce que l'homme reçoit du Seigneur, on le voit clairement de tout côté dans la Parole, par exemple, dans Jean :

« Moi, je Me sanctifie Moi-même, afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » - Jean 17:19.

Se sanctifier Soi-Même, c'est Se faire Divin d'après la propre puissance ; par suite sont dits « sanctifiés dans la vérité ceux qui reçoivent le Divin Vrai procédant du Seigneur par la foi et par la vie » : c'est pourquoi aussi le Seigneur après la résurrection parlant aux disciples souffla sur eux et leur-dit :

« Recevez un esprit saint. » - Jean 20:22.

L'inspiration était le représentatif de la vivification par la foi et par l'amour, comme aussi dans le Chapitre 2 de la Genèse :

« Jéhovah souffla dans ses narines un souffle de vies, et l'homme fut fait en âme vivante, » Genèse 2:7 ;

Pareillement ailleurs, par exemple, Psaumes 3, , . . Jean 3:8 ;

De là vient aussi que la Parole est dite inspirée parce qu'elle procède du Seigneur, et que ceux qui ont écrit la Parole sont appelés inspirés ; que la respiration, par conséquent l'inspiration, corresponde à la vie de la foi, on le voit, numéros 97, 1119, 1120, ; c'est de là que l'esprit dans la Parole est une expression dérivée du Vent, et que le saint procédant de Jéhovah est appelé le vent de Jéhovah, numéro 8286 ; et que l'esprit saint est le saint procédant du Seigneur, numéros 3704, 4673f., 5307, 6788, 6982, 6993, 8127 f., 8302, 9199 : comme aussi dans Jean que le Seigneur

« baptise d'esprit saint. " - Jean 1:33 ;

Et dans Luc, qu'il

« baptisera d'esprit saint et de feu. » - Jean 3:16 ;

Baptiser dans le sens interne signifie régénérer, numéros 4255, 5120 (fin), 9088 ; baptiser d'esprit saint et de feu, c'est régénérer par le bien de l'amour ; que le feu soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 934, 4906, 5215, 6314, 6832, 6834, 6849, 7324.

Dans Jean :

« Qui ne Te craint, Seigneur, et ne glorifie ton Nom ? car Seul (tu es) saint. » - Apocalypse 15:4.

Dans Luc, il est dit par l'Ange au sujet du Seigneur « ce qui naîtra, de toi, saint. » - Luc 1:35 ;

Et dans Daniel :

« Voyant je fus dans les visions de ma tête sur mon lit, et voici, le Vigilant et le Saint descendit du ciel. “ - Daniel 4:10.

Ce qui est saint et le saint, dans ces deux passages, c'est le Seigneur. Comme le Seigneur seul est Saint, c'est pour cela qu'il est Lui-Même appelé le Saint d'Israël, le Rédempteur, le Conservateur, le Régénérateur, dans l'Ancien Testament, par exemple, dans , Ésaïe 10:20, 12:6, 17:7, 29:19, 30:11-12, 15, 31:1, 37:23, 41:14, 16, 20, 43:3, 14, 45:11, 47:4, 48:17, 49:7, 54:6, 55:5, 60:9, 14, Jérémie 50:29, 51:5. Psaumes 71:22. Psaumes 78:41. Psaumes 89:19.

Et c'est pour cela que le Seigneur dans le ciel, et par suite le ciel lui-même, est appelé

« l'Habitacle de la sainteté, » - Jérémie 25:30 ;

Puis :

« Sanctuaire, » - Ézéchiel 24:21 :

Et aussi :

« Montagne de sainteté, » - Psaumes 3:5 :

C'est aussi pour cela que le milieu de la tente, où était l'arche qui renfermait la Loi, a été appelé « le Saint des Saints, » - Exode 26:33-34.

Car par la Loi dans l'arche au milieu de la tente était représenté le Seigneur quant à la Parole, puisque la Loi est la Parole, numéros 6752, 7463. D'après cela, on peut voir pourquoi les Anges sont dits saints, - Matthieu 25:31. Marc 8:38. . Daniel 8:13 ;

Et aussi « les Prophètes, » - Luc 1:70 ;

Comme encore « les Apôtres, » - Apocalypse 18:20.

Non pas qu'ils soient saints d'après eux-mêmes, mais ils le sont d'après le Seigneur, qui Seul est Saint, et de qui Seul procède le saint ; en effet, par les Anges sont signifiés les vrais, parce que les Anges sont des récipients du Vrai qui procède du Seigneur, Nos 1925, 4085, 4295, 4402, 7268, 7873, 8192, 8301 ; par les Prophètes est signifiée la doctrine du vrai qui procède du Seigneur par la Parole, numéros 2534, 7269 ; et par les Apôtres sont signifiés dans le complexe tous les vrais et tous les biens de la foi qui procèdent du Seigneur, numéros 3488, 3858 f., 6397. Chez le peuple Israélite et Juif il y avait des sanctifications, afin que fût représenté le Seigneur qui Seul est Saint, et afin que fût représenté le Saint qui procède de Lui Seul ; de là,

- la Sanctification d'Aharon et de ses fils, - Exode 29:1, et suivants, Lévitique 8:10-11, 13, 30.

- la Sanctification de leurs Vêtements, - Lévitique 8:21 et suivants ;

- la Sanctification de l'autel, afin qu'il fût la sainteté des saintetés, - et suivants ;

- la Sanctification de la tente de convention, de l'arche du témoignage, de la table, de tous les vases, de l'autel du parfum, de l'autel de l'holocauste et de ses vases, du bassin et de son support, - Exode 30:26, et suivants.

Que le Seigneur soit le Saint Même qui était représenté, cela est évident par les paroles du Seigneur dans Matthieu, considérées dans le sens interne :

« Insensés et aveugles ! lequel est plus grand, l'or, ou le Temple qui sanctifie l'or ? et lequel est plus grand, le don, ou l'Autel qui sanctifie le don ? » - , , .

Par le Temple était représenté le Seigneur Lui-même, et il l'était aussi par l'Autel ; par l'or était signifié le bien qui procède du Seigneur, et par le don ou le sacrifice étaient signifiées les choses qui appartiennent à la foi et à la charité procédant du Seigneur ; que le Seigneur ait été représenté par le Temple, on le voit, numéros 2777, 3720 ; et par l'Autel, numéros 2777, 2811, 4489, 8935, 8940 ; l'on voit aussi que par l'or a été signifié le bien procédant du Seigneur, numéros 1551, 1552, 5658 ; et que par le sacrifice a été signifié le culte d'après la foi et la charité qui viennent du Seigneur, numéros 922, 923, 2805, 2807, 2830, 6905, 8680, 8682, 8936. D'après cela, on voit maintenant pourquoi les fils d'Israël ont été appelés peuple saint, - Deutéronome 26:16, 19, et ailleurs ; - et ici hommes de sainteté, à savoir, que c'est parce que dans chaque chose de leur culte étaient représentés les Divins du Seigneur, et aussi les célestes et les spirituels de son Royaume et de son Église ; voilà pourquoi ils ont été dits saints dans le sens représentatif ; eux-mêmes n'étaient pas saints pour cela, car les représentatifs concernaient les choses saintes qui étaient représentées, et non la personne qui représentait, numéros 665, 1097, [Il manque du texte ici], et ailleurs ;

Puis dans Matthieu :

« Et les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des morts saints ressuscitèrent, et étant sortis de leurs sépulcres après la résurrection du Seigneur, ils entrèrent dans la Sainte Ville, et ils apparurent à plusieurs. " - Matthieu 27:52-53 ;

Là, Jérusalem est appelée la Sainte Ville, tandis que cependant elle était bien plutôt profane, puisque alors le Seigneur y fut crucifié ; et pour cela même elle est appelée Sodome et Egypte, dans Jean :

« Leurs corps sur la place d'une ville grande, qui est appelée spirituellement Sodome et Egypte, où aussi notre Seigneur a été crucifié. » - Apocalypse 11:8.

Mais elle est appelée sainte, parce qu'elle signifie le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 402, 2117, 3654 : que des morts saints y aient apparu, ce qui a eu lieu pour quelques-uns en vision, cela signifiait la salvation de ceux qui avaient été de l'Église spirituelle, et leur élévation dans la sainte Jérusalem, qui est le ciel ; ceux-ci avaient été détenus jusqu'à ce temps dans la terre inférieure, ainsi qu'il a été expliqué, numéros 6854, 6914, 7091, 7828, 7932 bis, 8049, 8054, 8159, 8321.

  
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Arcanes Célestes # 2177

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2177. La fleur de farine, c'est le spirituel et le céleste du Rationnel qui était alors chez le Seigneur ; et les gâteaux signifient pareillement le spirituel et le céleste lorsque l'un et l'autre ont été conjoints : on en trouve une preuve manifeste dans les sacrifices de l'Eglise Représentative et dans le Gâteau (Mincha) qui y était alors ajouté et qui consistait en une farine mêlée avec de l'huile et faite en gâteaux : le principal du culte représentatif consistait en holocaustes et en sacrifices ; il a déjà été dit, en parlant du Pain numéro 2165, [Il manque du texte ici],; Lévitique , ,.

Le Feu qui sera continuellement allumé sur l'autel représentait l'Amour, c'est-à-dire, la Miséricorde perpétuelle et éternelle du Seigneur ; que le feu dans la Parole signifie l'amour, on le voit numéro 934 ; de là les Ignitions en odeur de repos signifient le bon plaisir du Seigneur dans les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité ; que l'odeur soit le bon plaisir, c'est-à-dire, ce qui est agréable, on le voit numéros 925, 1519 : prendre une poignée représentait qu'on devait aimer de toutes ses forces ou de toute son âme, car la main ou la paume de la main signifie la puissance, comme il a été montré numéro 878 ; de là le poignet signifie aussi la puissance : la fine farine avec l'huile et l'encens représentaient tout ce qui appartient à la charité ; la fine farine en représentait le spirituel ; l'huile, le céleste ; l'encens, ce qui de cette manière est agréable : que la fine farine signifie le spirituel, on le voit par ce qui vient d'être dit et par ce qui suit ; que l'huile soit le céleste ou le bien de la charité, on le voit numéro 886 ; et que l'encens par son odeur signifie ce qui est agréable et accepté, on le voit numéro 925 ; c'était un gâteau azyme ou non fermenté pour signifier le sincère, par conséquent ce qui vient d'un cœur sincère et sans souillures ; quant à ce que Aharon et ses fils mangeaient le reste, cela représentait le réciproque de l'homme et l'appropriation, par conséquent la conjonction par l'amour et la charité, aussi était-il ordonné de le manger dans le lieu saint ; et c'est de là que la Mincha est appelée le Saint des Saints : voilà les choses qui ont été représentées par la Mincha, et les représentatifs eux-mêmes étaient ainsi perçus dans le Ciel ; et quand l'homme de l'Église les saisissait de cette manière, il était dans une idée semblable à la perception des anges, par conséquent dans le royaume même du Seigneur dans les cieux, quoiqu'il fût sur la terre. Il s'agit en outre de la Mincha telle qu'elle devait être pour chaque genre de sacrifices, et de quelle manière elle devait être cuite en gâteaux, comme aussi quelle Mincha serait offerte par ceux qui se purifiaient, et même dans d'autres occasions ; il serait trop long de rapporter et d'expliquer toutes ces choses, on peut voir ce qui en est dit, - Exode 29:39, 40, 41 ; Lévitique 5:11, 12, Lévitique 6:9-10, 12-13, Lévitique 10:12, Lévitique 23:10-11, 12-13, 16, Nombres 5:15, Nombres 6:15, 16, 17, 19, , 7, 9, 12, 13, 20, 21, 28, 29 ; Nombres 29:3-4, 9-10, 14-15, 18, 21, 24, 27, 30, 33, 37.

La Fine farine faite en gâteaux représentait en général la même chose que le pain, savoir le céleste de l'amour, comme on peut le voir par les passages rapportés ci-dessus. Les Pains qui étaient nommés le Pain des faces ou le Pain de proposition, se faisaient de fine farine, préparée en gâteaux, et ils étaient placés sur la table, en représentation perpétuelle de l'Amour, c'est-à-dire de la Miséricorde du Seigneur envers tout le genre humain, et en représentation du réciproque de l'homme ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu prendras de la fine farine, et tu la cuiras en douze Gâteaux ; chaque Gâteau sera de deux dixièmes ; et tu les placeras en deux rangées, six par rangée, sur la tablenette, devant Jéhovah ; et tu mettras sur (chaque) rangée de l'Encens pur ; et il y aura, en mémorial pour les Pains, une ignition à Jéhovah. En chaque jour de Sabbath, il le rangera devant Jéhovah continuellement, de la part des fils d'Israël, en alliance d'éternité ; et il sera pour Aharon et ses fils, et ils le mangeront dans le lieu Saint, parce que ce (sera) pour lui la sainteté des saintetés, d'entre les ignitions à Jéhovah, par un statut d'éternité. » - Lévitique 24:5-6, 7, 8, 9.

Chacune de ces choses et leurs moindres particularités représentaient la sainteté de l'amour et de la charité et la fine farine la même chose que la fleur de farine, savoir, le céleste et son spirituel, et les gâteaux l'un et l'autre conjoints ensemble. Par là, on voit quelle est la sainteté de la Parole pour ceux qui sont dans des idées célestes, et même quelle sainteté il y avait dans ce rite représentatif ; c'est de là qu'il est appelé la sainteté des saintetés ; et réciproquement on voit que la sainteté est nulle pour ceux qui pensent que ces rites ne renferment rien de céleste, et qui restent seulement dans les externes, par exemple, pour ceux qui perçoivent ici la farine comme simplement de la farine, la fine farine comme de la fine farine, et les gâteaux comme des gâteaux, et qui croyaient que ces choses auraient été dites, sans que chacune renfermât quelque chose de Divin ; ils font la même chose que ceux qui pensent que le Pain et le Vin de la Sainte-Cène ne sont qu'un certain rite dans lequel il n'y a point intérieurement de sainteté, lorsque cependant il y a une telle sainteté, que les mentals humains par cette Cène sont conjoints aux mentals célestes, quand les hommes pensent d'après une affection interne que ce Pain et ce Vin signifient l'amour du Seigneur et l'amour réciproque de l'homme, et quand ils sont ainsi par l'intérieur dans la sainteté. La même chose était renfermée dans l'ordre que reçurent les fils d'Israël de donner en offrande élevée à Jéhovah, un Gâteau prélevé sur les prémices de la pâte, quand ils seraient entrés dans la terre de Canaan, - Nombres 15:20.

Que ce soient là les choses qui sont signifiées, c'est ce qu'on peut encore voir dans les Prophètes ; il suffira pour le moment de rapporter ce qu'on lit dans Ézéchiel :

« Tu fus parée d'or et d'argent ; et ton vêtement (était) de fin lin, et de soie, et de broderie ; tu mangeas la fine farine, le miel, et l'huile, et tu devins extrêmement belle, et tu prospéras jusqu'à régner. » - Ézéchiel 16:13.

Là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifiée l'Église, qui, dans son premier temps, fut dans un semblable ornement, savoir, l'Eglise Ancienne, qui est décrite par les vêtements et par plusieurs parures ; puis ses affections du vrai et du bien sont décrites par la fine farine, le miel et l'huile : chacun peut voir que toutes ces expressions signifient dans le sens interne des choses absolument autres que dans le sens de la lettre ; il en est de même de ces paroles d'Abraham à Sarah : Hâte-toi (de prendre) trois mesures de fleur de farine, pétris (-les), et fais des gâteaux.

Que Trois signifie les saintetés, c'est ce qui a déjà été montré, numéros 720, 901.

  
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