Библија

 

Jérémie 50:27

Студија

       

27 Coupez la gorge à tous ses veaux, et qu'ils descendent à la tuerie; malheur à eux! car le jour est venu, le temps de leur visitation.

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Arcanes Célestes # 5044

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5044. Et donna le prince de la maison de prison, signifie le vrai qui gouverne dans l'état de tentation : on le voit par la signification du prince, en ce qu'il est le vrai principal, ainsi le vrai qui gouverne, comme il va être montré ; et par la signification de la maison de prison, en ce qu'elle est la vastation du faux, par conséquent la tentation, numéros 5038, 5043. Il convient de dire d'abord ce que c'est que le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : Chez tous ceux qui sont dans les tentations, il influe du Seigneur un vrai qui dirige et gouverne les pensées ; ce vrai ; ce vrai les lève toutes les fois qu'ils tombent dans des doutes, et aussi dans des désespoirs : c'est ce vrai-là qui gouverne, et c'est un vrai qu'ils ont appris par la Parole ou par la doctrine, et qu'ils ont eux-mêmes confirmé en eux ; à la vérité, il y a aussi d'autres vrais qui sont aussi rappelés, mais ils ne gouvernent pas leurs intérieurs ; parfois ce vrai qui gouverne ne se présente pas visiblement devant l'entendement, mais il est caché dans l'obscur, et néanmoins il gouverne ; en effet, le Divin du Seigneur influe dans ce vrai et il tient ainsi les intérieurs du mental ;c'est pourquoi quand ce vrai vient dans la lumière, celui qui est dans la tentation reçoit de la consolation et est soulagé ; ce n'est pas par ce vrai lui-même, mais c'est par l'affection de ce vrai, que le Seigneur gouverne ceux qui sont dans les tentations ; car le Divin n'influe que dans les choses qui appartiennent à l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection, et il n'y a absolument rien qui l'ait été sans l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection reste attaché, et il est rappelé par l'affection, et quand ce vrai est ainsi rappelé, il présente l'affection conjointe avec lui, laquelle est réciproque de l'homme. Comme il en est ainsi de l'homme qui est dans les tentations, c'est pour cela que nul n'est admis dans quelque tentation spirituelle avant d'être dans l'âge adulte, et de s'être en conséquence imbu de quelque vrai, par lequel il puisse être gouverné ; s'il n'en était ainsi, il succombe, et alors son état postérieur devient pire que son état antérieur. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est entendu par le vrai qui gouverne dans l'état des tentations, vrai qui est signifié par le prince de la maison de prison. Si le prince est le principal vrai, c'est parce que le Roi, dans e sens intime, signifie le vrai même, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966 ; de là, les princes, parce qu'ils tiennent au Roi, signifient les choses principales de ce vrai ; que les princes aient cette signification, on le voit, numéros 1482, 2089 ; mais comme cela n'y a pas été suffisamment expliqué d'après d'autres passages dans la Parole, il va en être rapporté ici quelques-uns.

Dans Ésaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté : multipliant principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin ; il sera appelé prince de paix. » - Ésaïe 1:5-6.

Là, il s'agit du Seigneur ; la principauté sur son épaule, c'est tout Divin vrai dans les cieux procédant de Lui ; en effet, les cieux ont été distingués en principautés selon les vrais provenant du bien ; de là aussi les Anges sont appelés principautés ; la paix est l'état de béatitude dans les cieux, affectant le bien et le vrai par les intimes, numéro 6780 ; de là le Seigneur est appelé prince de paix, et il est dit qu'il multiplie principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin.

Dans le Même :

« Insensés ils sont, les princes de Zoan, les sages conseillers de Pharaon ! Comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi (je suis), fils des rois de l'antiquité ; ils ont perdu le sens, les princes de Zoan ; ils se sont abusés, les princes de Noph ; et ils ont séduit l'Egypte, la pierre angulaire des tribus. » - Ésaïe 19:11, 13.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle est signifié le scientifique de l'Eglise, numéro 4749, par conséquent le vrai naturel qui est le dernier de l'ordre ; c'est pour cela même que l'Egypte est appelée ici la pierre angulaire des tribus, car les tribus sont toutes les choses du vrai dans un seul complexe, numéro 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 ; mais ici l'Egypte est le scientifique qui pervertit les vrais de l'Eglise, par conséquent les vrais falsifiés dans le dernier de l'ordre, lesquels sont les princes de Zoan et les princes de Noph : s'il se dit le fils des rois de l'antiquité, c'est parce que là, les scientifiques provenaient de l'Ancienne Eglise ; les vrais mêmes sont signifiés par les rois, comme il vient d'être montré, et les vrais de l'Eglise Ancienne par les rois de l'antiquité.

Dans le Même :

« Aschur pense ce qui n'est point droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, car il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations, non en petit nombre, car il dit : Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » - Ésaïe 10:7-8.

Aschur, c'est le raisonnement sur les vrais Divins, duquel résultent les faussetés, ainsi c'est la raison pervertie, numéro 1186 ; par suite les vrais falsifiés ou les faux, qui par le raisonnement deviennent et paraissent comme des vrais mêmes, sont signifiés en ce qu'il dit :

« Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » qu'Aschur soit le raisonnement, et que les princes qui sont des rois soient les principaux faux que l'on croit être les vrais mêmes, c'est ce qu'on ne peut voir ni par suite croire, tant que le mental est tenu dans le sens historique de la lettre, et à plus forte raison si l'on nie qu'il y ait dans la Divine parole quelque chose de plus saint et de plus universel que ce qui se présente dans la lettre, lorsque cependant dans le sens interne il n'est pas entendu dans la Parole par Aschur rien autre chose que la raison et le raisonnement, et par les rois rien autre chose que les vrais mêmes, et par les princes, que les choses principales du vrai ; on ignore même dans le ciel ce que c'est qu'Aschur, et les anges rejettent loin d'eux aussi l'idée de roi et de prince, et quand ils l'aperçoivent chez l'homme, ils la transportent sur le Seigneur, et ils perçoivent ce qui procède du Seigneur et appartient au Seigneur dans le ciel, à savoir, le Divin Vrai procédant de son Divin Bien.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme (viri), et l'épée non de L'homme (hominis) le dévorera ; même son rocher à cause de la frayeur passera, et seront consternés à cause de l'étendard ses princes. » - Ésaïe 31:8-9.

Là aussi il s'agit de l'Egypte, qui est le scientifique perverti de l'Église ; le raisonnement par les scientifiques sur les vrais Divins, d'où résultent la perversion et la falsification, est Aschur ; ces vrais pervertis et falsifiés sont les princes ; l'épée, par laquelle Aschur tombera, est le faux qui combat et dévaste le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Même :

« Pour vous sera la force de Pharaon en honte, et la confiance en l'ombre de l'Egypte en ignominie ; parce qu'ont été dans Zoan ses princes. » - Ésaïe 30:3-4.

Dans Zoan ses princes, ce sont les vrais falsifiés, ainsi ses faux, comme ci-dessus.

Dans le Même :

« Le pélican et le canard la posséderont, et la chouette et le corbeau y habiteront ; et il étendra sur elle la ligne du vide et le niveau du vague ; ses nobles n'y seront point, royaume on l'appellera, et tous ses princes ne seront rien. » - Ésaïe 34:11-12.

Le pélican, le canard, la chouette et le corbeau, sont les genres du faux, qui existent quand les vrais Divins qui sont dans la Parole sont réduits à rien ; la désolation et la vastation du vrai sont signifiées par la ligne du vide et le niveau du vague, et les faux, qui sont pour eux les principaux vrais, sont signifiés par les princes.

Dans le Même :

« Profanes je rendrai les princes de sainteté, et je mettrai en anathème Jacob, et Israël en opprobre. » - Ésaïe 43:28.

rendre profanes les princes de sainteté, ce sont les saints vrais ; l'extirpation du vrai de l'Église externe et de l'Église interne est signifiée par mettre en anathème Jacob, et Israël en opprobre ; que Jacob soit l'Église externe, et Israël l'Eglise interne, on le voit numéro 4286.

Dans Jérémie :

« Alors entreront par les portes de cette ville Rois et Princes, s'asseyant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes. » - Jérémie 17:25.

Celui qui entend ici la Parole dans le sens historique ne peut savoir que, dans ce passage, se trouve caché quelque chose de plus élevé et de plus saint que l'entrée des rois et des princes par les portes de la ville dans un char et sur des chevaux, et il en infère que cela signifie la durée du royaume ; mais celui qui connaît ce qui est signifié dans le sens interne par la ville, par les rois, les princes, le trône de David, et par monter dans un char et sur des chevaux, y voit des choses plus élevées et plus saintes ; car la ville de Jérusalem signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéros 2117, 3654 ; les rois, les Divins vrais, comme ci-dessus ; les princes, les principales choses du vrai ; le trône de David, le Ciel du Seigneur, numéro 1888 ; monter dans un char et sur des chevaux, l'intellectuel spirituel de l'Église, numéros 2760, 2761, 3217.

Dans le Même :

« Épée ! Contre les Chaldéens, et contre les habitants de Babel, et contre ses princes, et contre ses sages. Épée ! Contre les menteurs. Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars. » - Jérémie 50:35, 36, 37.

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux, et c'est le faux qui combat contre le vrai et qui le dévaste, numéros 2799, 4499 ; les Chaldéens, ce sont ceux qui profanent les vrais, et les habitants de Babel ceux qui profanent le bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin).; les princes, ce sont les faux qui sont pour eux les principaux vrais ; les chevaux sont l'intellectuel de l'Église, et les chars ses doctrinaux, dont la dévastation est signifiée par l'épée contre les chevaux et contre les chars.

Dans le Même :

« Comment le Seigneur couvre-t-il d'une nuée dans sa colère la fille de Sion ? Le Seigneur a englouti, il n'a point épargné tous les habitacles de Jacob ; il a détruit dans son emportement les remparts de la fille de Jehudah, il les a abattus à terre, il a profané le royaume et ses princes ; enfoncées en terre ont été ses portes, et il a brisé ses barres, son Roi et ses Princes (sont) parmi les nations. » - Lamentations 2:1-2, 9.

La fille de Sion et de Jehudah, c'est l'Église céleste ; ici, c'est cette Église détruite ; le royaume, ce sont les vrais de la doctrine dans cette Église, Numéro 2547, 4691 ; le roi, c'est le vrai même, les princes sont les principales choses du vrai.

Dans le Même :

« nos peaux comme un four ont été noircies à cause des tempêtes de la famine ; les femmes dans Sion ils ont forcé ; les vierges dans les villes de Jehudah ; les princes par leur main ont été pendus. » - Lamentations 5:10, 11, 12.

Les princes pendus par leur main, ce sont les vrais profanés ; car l'action de pendre représentait la damnation de la profanation ; et parce qu'elle représentait cette damnation, c'est pour cela que, quand le peuple eut commis scortation après Baalpéor, et qu'il eut adoré leurs Dieux, il fut ordonné, que les princes seraient pendus devant le soleil. » - Nombres 25:1-2, 3, 4 ;

Car commettre scortation après Baalpéor et adorer leurs Dieux, c'était profaner le culte.

Dans Ézéchiel :

« Le Roi sera dans le deuil, et le Prince sera revêtu de stupeur, et les mains du peuple de la terre seront troublées ; d'après leur chemin j'agirai avec eux. “ - Ézéchiel 7:27.

Le Roi, c'est pareillement le vrai en général ; et le prince, ce sont les choses principales du vrai.

Dans le Même :

« Le prince qui (sera) au milieu d'eux sur l'épaule sera porté durant les ténèbres, et il sortira ; la paroi on percera pour le faire sortir par là, ses faces il voilera afin qu'il ne voie point de l'œil, lui, la terre. » - Ézéchiel 12:12 ;

-il est bien évident qu'ici le prince n'est pas le prince, mais qu'il est le vrai de l'Église ; et quand il est dit de lui qu'il sera porté sur l'épaule durant les ténèbres, c'est que ce vrai est porté de toute puissance parmi les faux, car les ténèbres sont les faux ; voiler les faces, c'est pour que le vrai ne soit nullement vu ; afin qu'il ne voie point de l'œil la terre, c'est que rien de l'Église ne sera vu ; que la terre soit l'Église, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118f., 2928, 3355, 4447, 4535.

Dans Osée :

« Pendant des jours nombreux s'assiéront les fils d'Israël, sans roi et sans prince, et sans sacrifice, et sans statue, et sans éphod, et sans théraphim. » - Osée 3:4 :

Et dans David :

« La fille de Roi est toute glorieuse au dedans, et de tissus d'or (est) son vêtement ; en broderies elle sera amenée au Roi ; en la place de tes pères seront tes fils, tu les établiras pour princes dans toute la terre. » - Psaumes 45:14-15, 17.

La fille de roi est le Royaume spirituel du Seigneur ; ce Royaume est appelé spirituel a cause du Vrai Divin du Seigneur, qui est décrit dans ce passage par le vêtement tissu d'or et composé de broderies ; les fils sont les vrais de ce Royaume, qui procèdent du Divin du Seigneur ; ils seront princes, c'est-à-dire, principaux vrais. Le Prince, dont il est parlé dans Ézéchiel, au sujet de la possession qu'il aura dans la Nouvelle Jérusalem et dans la Nouvelle Terre, Chapitre , 8, 17, 46:8, 10, [Il manque du texte ici], signifie en général le Vrai qui procède du Divin du Seigneur ; car là par la nouvelle Jérusalem, et par le nouveau Temple, et par la nouvelle Terre, il est entendu le Royaume du Seigneur dans les cieux et dans les terres ; il est décrit là par des représentatifs tels que ceux qui sont ailleurs dans la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 9372

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9372. Et à Moïse il dit, signifie ce qui concerne la Parole dans le commun : on le voit par la représentation de Moïse, en ce qu'il est la Parole, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de il dit, en ce que cette expression enveloppe les choses qui suivent dans ce Chapitre, ainsi les choses qui concernent la Parole, numéro 9370. Que Moïse représente la Parole, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a déjà été souvent montré sur Moïse, par exemple, dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéros 4859 (fin), 5922, 6723, 6752, 6771, 6827, 7010, 7014, 7089, 7382, 8601, 8760, 8787, 8805 ; ici Moïse représente la Parole dans le commun, parce que dans ce qui suit il est dit de lui,

« qu'il s'approcherait seul vers Jéhovah, » - Vers. 2, -et aussi,

« qu'ayant été appelé du milieu de la nuée, il y entra et monta vers la montagne, “ - Vers. 16, 18.

Dans la Parole il y a plusieurs personnages qui représentent le Seigneur quant au Vrai Divin, ou quant à la Parole ; mais parmi eux les principaux sont Moïse, Élie, Elisée, et Jean-Baptiste ; quanta Moïse, c'est ce qu'on peut voir dans les explications qui viennent d'êtres citées ; quant à Élie et Elisée, on le voit dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéros 2762, 5247 (fin). ; quant à Jean-Baptiste, on le voit en ce que c'est lui qui est l'Élie qui devait venir : celui qui ne sait pas que Jean-Baptiste a représenté le Seigneur quant à la Parole ne peut pas savoir ce qu'enveloppant et signifient foules les choses qui ont été dites de lui dans le Nouveau Testament ; c'est pourquoi, pour que cet arcane soit ouvert, et qu'en même temps il devienne évident qu'Elie et aussi Moïse, qui furent vus quand le Seigneur fut transfiguré, ont signifié la Parole, je vais rapporter ici quelques passages où il est parlé de Jean-Baptiste ; par exemple, ceux-ci dans Matthieu :

« Après que les envoyés de Jean s'en furent allés, Jésus se mit à parler de Jean disant : Qu'êtes-vous allés voir dans le désert ? Un roseau par le vent agité ? Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme de moelleux habits revêtu ? Voici, ceux qui portent : les moelleux (habits) sont dans les maisons des rois. Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, même plus qu'un prophète ; car c'est lui de qui il a été écrit : Voici, Moi, j'envoie mon Ange devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. En vérité, je vous dis : Il n'a pas été suscité, entre ceux qui sont nés de femmes, un plus grand que Jean-Baptiste ; toutefois, le moindre dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Tous les Prophètes et la Loi jusqu'à Jean ont prophétisé. Et si vous voulez croire, lui-même est Elie qui devait venir : que celui qui a oreille pour entendre, entende. “ - , et :

Comment ces paroles doivent être entendues, qui que ce soit ne peut le savoir, s'il ne sait pas que ce Jean a représenté le Seigneur quant à la Parole, et si alors il ne sait pas d'après le sens interne ce qui est signifié par le désert dans lequel il était ; puis, ce qui est signifié par un roseau agité par le vent, et par les habits moelleux dans les maisons des rois ; et ensuite, ce qui est signifié par cela qu'il était plus qu'un prophète, et qu'entre ceux qui sont nés de femmes nul n'était plus grand que lui, quoique le moindre dans le royaume des cieux fût plus grand que lui ; et enfin, que lui-même était Elie : en effet, sans un sens plus élevé, toutes ces expressions résonnent seulement d'après une sorte de comparaison, et non d'après une chose qui soit de quelque poids : mais il en est tout autrement lorsque par Jean il est entendu le Seigneur quant à la Parole, ou la Parole d'une manière représentative ; alors par le désert de la Judée, dans lequel était Jean il est signifié l'état dans lequel était la Parole à l'époque où le Seigneur vint dans le monde, à savoir, qu'elle était dans le désert, c'est-à-dire, dans une telle obscurité, qu'on ne reconnaissait nullement le Seigneur, et qu'on ne savait rien de ce qui concerne son Royaume céleste, lorsque cependant tous les Prophètes avaient parlé de Lui et de son Royaume, et prophétisé que ce Royaume durerait éternellement ; que le désert soit une telle obscurité, on le voit, numéros 2708, 4736, 7313 ; en conséquence la Parole est comparée à un roseau agité par le vent, quand elle est expliquée selon le bon plaisir, car le roseau dans le sens interne est le Vrai dans le dernier, telle qu'est la Parole dans la lettre : que la Parole dans le dernier ou dans la lettre soit aux yeux des hommes comme simple et obscure, mais que dans le sens interne elle soit sublime et brillante, c'est ce qui est signifié par cela qu'ils n'ont point vu un homme revêtu de moelleux habits, et que ceux qui portent les moelleux habits sont dans les maisons des rois ; que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, on le voit clairement par la signification des habits ou des vêtements, car les vêtements sont les vrais, numéros 2132, 2576, 4545, 4763, 5248, 6914, 6918, 9093 ; et c'est pour cela que les Anges apparaissent couverts de vêtements moelleux et resplendissants selon les vrais d'après le bien chez eux, numéros 5248, 5319, 5954, 9212, 9216 ; puis par la signification des maisons des rois, en ce que ce sont les demeures des anges, et dans le sens universel les cieux, car les maisons se disent du bien, numéros 2233, 2234, 3128, 3652, 3720, 4622, 4982, 7836, 7891, 7996, 7997, et les rois se disent du vrai, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148, c'est pour cela que les anges sont appelés fils du royaume, fils du roi, et aussi rois d'après la réception du vrai procédant du Seigneur : que la Parole soit plus qu'aucune doctrine dans le monde, et plus qu'aucun vrai dans le monde, cela est signifié par

« qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? oui, vous dis-je, même plus qu'un prophète, et par

“ Il n'a pas été suscité, entre ceux qui sont nés de femmes, un plus grand que Jean-Baptiste ; car le prophète dans le sens interne est la doctrine, numéros 2534, 7269, et ceux qui sont nés de femmes ou les fils des femmes sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3704, 4257 : que la Parole dans le sens interne, ou telle qu'elle est dans le ciel, soit dans un degré au-dessus de la Parole dans le sens externe ou telle qu'elle est dans le monde, et telle que Jean-Baptiste l'a enseignée, cela est signifié par

« le moindre dans le royaume des cieux est plus grand que lui ; car la Parole perçue dans le ciel est d'une telle sagesse, qu'elle est au-dessous de toute conception humaine : que les Prophétiques sur le Seigneur et sur son avènement, et les représentatifs du Seigneur et de son Royaume aient cessé quand le Seigneur vint dans le monde, cela est signifié par

« tous les Prophètes et la Loi jusqu'à Jean ont prophétisé : » que la Parole ait été représentée par Jean de même qu'elle l'a été par Elie, cela est signifié par

« lui-même est Élie qui devait venir ; et aussi par ces paroles dans Matthieu :

« Les disciples interrogèrent Jésus, disant : Pourquoi les scribes disent-ils qu'il faut qu'Élie vienne premièrement. Or, Jésus répondant leur dit : Élie, il est vrai, viendra premièrement, et il rétablira toutes choses ; mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, et ils ne l'ont point reconnu, mais ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu : de même aussi le Fils de l'homme va souffrir de leur part : et ils comprirent que de Jean-Baptiste il leur avait parlé. " - ;

-

« Élie est venu, et ils ne l'ont point reconnu, mais ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu, » signifie que la Parole, il est vrai, leur a enseigné que le Seigneur devait venir, mais que néanmoins ils n'ont point voulu la comprendre, l'interprétant en faveur de leur domination, et éteignant ainsi le Divin qui est en elle :

« de même aussi le Fils de l'homme va souffrir de leur part, » signifie qu'ils agiront pareillement envers le Vrai Divin même ; que le Fils de l'homme soit le Seigneur quant au Vrai Divin, on le voit, numéros 2803, 2813, 3704. D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par le prophétique sur Jean dans Malachie :

« Voici, Moi, je vous envoie Élie le Prophète, avant que vienne le jour grand et terrible de Jéhovah. » - . -La Parole dans le dernier, ou telle qu'elle est dans la forme externe qui apparaît devant l'homme dans le monde, est encore décrite par les vêtements et par les aliments de Jean-Baptiste, dans Matthieu :

« Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de la Judée, avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour de ses reins ; sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage. “ - Matthieu 3:1, 3, 4.

De même qu'Élie dans 2 Rois :

« C'était un homme vêtu de poil, et entouré d'une ceinture de cuir autour des reins. " - 2 Rois 1:8.

Le vêtement ou l'habillement, quand il s'agit de la Parole, signifie le Vrai Divin dans la forme dernière ; les poils de chameau signifient les vrais scientifiques, tels qu'ils s'y présentent devant l'homme dans le monde ; la ceinture de cuir signifie le lien-externe enchaînant et tenant en ordre tous les intérieurs ; la nourriture signifie la nourriture spirituelle provenant des connaissances du vrai et du bien d'après la Parole ; les sauterelles signifient les vrais derniers ou les plus communs ; et le miel sauvage, le charme de ces vrais : si les vêtements et les aliments signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là, tous apparaissent vêtus selon les vrais d'après le bien ; et les aliments y sont aussi représentés selon les désirs de savoir et d'être sage ; de là vient que l'habillement ou le vêtement est le vrai, voir les citations ci-dessus ; on a vu aussi que l'aliment ou la nourriture est la nourriture spirituelle, numéros 3114, 4459, 4792, 5147, 5293, 5340, 5342, 5576, 5579, 5915, 8562, 9003 ;que la ceinture est le lien réunissant et contenant les intérieurs, numéro 9341 (fin). ; que le cuir est l'externe, numéro 3540, ainsi la ceinture de cuir est le lien externe ; que les poils sont les vrais derniers ou les plus communs, numéros 3301, ; que le chameau est le scientifique dans le commun, numéros 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; que la sauterelle est le vrai nourrissant dans les extrêmes, numéro 3301 (fin). ; et que le miel est le charme de ce vrai, numéros 5620, 6857, 8056 ; il est dit miel sauvage (ou des champs), parce que le champ signifie l'Église, numéros 2971, 3317, 3766, 7502, 7571, 9139, 9295. Celui qui ne connaît pas ces significations ne peut nullement savoir pourquoi Elie et Jean avaient été ainsi vêtus ; néanmoins quiconque pense juste sur la Parole peut penser que ces vêtements ont signifié quelque chose de particulier à ces prophètes. Comme Jean-Baptiste représentait le Seigneur quant à la Parole, c'est aussi pour cela que, lorsqu'il parlait du Seigneur, qui était la Parole Elle-même, il disait de soi qu'il n'était ni Élie, ni le prophète, et qu'il n'était pas digne de délier la courroie du soulier du Seigneur, dans Jean :

« Au commencement était la Parole et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole. Et la Parole Chair a été faite, et elle a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire. Des Juifs de Jérusalem, des Prêtres et des Lévites demandèrent à Jean qui il était ; il confessa et ne nia point, il confessa : Je ne suis point, moi, le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ! Es-tu Elie, toi, mais il dit : Je ne (le) suis point. Es-tu le prophète, toi ? Il répondit : Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? Il dit : » Moi, la voix de qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe le Prophète. Et ils lui dirent : Pourquoi donc baptises-tu ; si, toi, tu n'es point le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? Il répondit : Moi, je baptise d'eau ; mais au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez point ; c'est lui qui, venant après moi, a été avant moi, duquel moi je ne suis pas digne de délier la courroie de son soulier. Quand il vit Jésus, il dit : Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. C'est lui de qui moi j'ai dit : Après moi vient un homme, qui avant moi a été, car antérieur à moi il était. » - Ésaïe 1:1, 14, .

D’après cela, il est évident que Jean quand il a parlé du Seigneur, qui était le Vrai Divin Même ou la Parole, a dit que lui Jean n'était rien, parce l'ombre est dissipée quand la lumière elle-même se fait voir, ou parce que le représentatif disparaît quand l'objet représenté se manifeste ; que les représentatifs aient concerné les choses saintes et le Seigneur Lui-Même, et nullement la personne qui représentait, on le voit, numéros 665, 1097 (fin), 1361, 3147, 3881, 4208, 4281, 4288, 4292, 4307, 4444, 4500, 6304, 7048, 7439, 8588, 8788, 8806. Celui qui ne sait pas que les représentatifs s'évanouissent, comme les ombres à la présence de la lumière, ne peut pas savoir pourquoi Jean a nié qu'il fût Elie et le Prophète. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est signifié par

« Moïse et Elie qui furent vus en gloire, et qui, lorsque le Seigneur fut transfiguré, parlaient, avec Lui, de sa sortie qu'il devait accomplir dans Jérusalem. » - Luc 9:29, 30, 31.

à savoir, la Parole, par Moïse la Parole Historique, et par Elie la Parole Prophétique, qui dans le sens interne traite partout du Seigneur, de son avènement dans le monde, et de sa sortie du monde ; c'est pourquoi il est dit que Moïse et Élie furent vus en gloire, car la gloire est le sens interne de la Parole, et la nuée son sens externe, voir Préface du Chapitre , 5922, 8427.9373. Monte vers Jéhovah, signifie la conjonction avec le Seigneur : on le voit par la signification de monter, en ce que c'est être élevé vers les intérieurs, numéros 3084, 4539, 4969, 5406, 5817, 6007, et par suite aussi être conjoint, numéro 8760 ; que ce soit avec le Seigneur, c'est parce que dans la Parole par Jéhovah est entendu le Seigneur, numéros 1343, 1736, 1793, 2004, 2005, 2018, 2025, 2921, 3023, 3035, 5663, 6280, 6303, 6281, 6905, 8274, 8864, 9315. L'arcane qui aussi est caché dans le sens interne de ces paroles, est que les fils de Jacob, conduits par Moïse comme chef, n'ont été ni appelés, ni élus, mais qu'ils ont insisté eux-mêmes pour que le culte Divin fût institué chez eux, selon ce qui a été exposé, numéros 4290, 4293 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Et à Moïse il dit : Monte vers Jéhovah, comme si c'était non pas Jéhovah mais un autre qui ait dit à Moïse de monter ; c'est pour la même raison qu'il est dit ensuite que le peuple ne monterait point, Vers. 2, et que Jéhovah n'étendit point sa main vers les fils d'Israël mis à part, Vers. 11 ; et que l'aspect de la gloire de Jéhovah était comme un feu dévorant au sommet de la montagne aux yeux des fils d'Israël, Vers. 17, et qu'enfin Moïse appelé le Septième jour entra dans le milieu de la nuée ; car par la nuée est entendue la Parole dans la lettre, numéros 5922, 6343 (fin), 6832, 6752, 8106, 8443, 8781, et chez les fils de Jacob la Parole était séparée d'avec son sens interne, puisqu'ils étaient dans le culte externe sans l'interne ; ce qui peut être clairement vu en ce qu'ils disent maintenant, comme ils l'avaient dit précédemment :

« Toutes les paroles qu'a prononcées Jéhovah nous ferons, » - Vers. 3. ; - et cependant à peine s'était-il écoulé quarante jours après ce temps, qu'ils adorèrent un Veau d'Or au lieu de Jéhovah ; il est donc évident qu'un culte idolâtre était caché dans leur cœur, quand de bouche ils disaient qu'ils servaient Jéhovah seul : lorsque cependant ceux qui sont entendus par les appelés et les élus sont ceux qui sont dans le culte interne, et par le culte interne dans l'externe, c'est-à-dire, ceux qui sont dans l'amour et dans la foi envers le Seigneur, et par suite dans l'amour à l'égard du prochain.

  
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