Библија

 

Genèse 30:36

Студија

       

36 Et il mit l'espace de trois journées de chemin entre lui et Jacob; et Jacob paissait le reste des troupeaux de Laban.

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 3974

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
/ 10837  
  

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 3665

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

3665. A la maison de Bethuel père de ta mère, et prends-toi delà une femme, des filles de Laban frère de ta mère, signifie le bien collatéral externe, et par suite le vrai qui doit être conjoint : on le voit par la représentation de Bethuel en ce qu'il est le bien des nations de la première Classe, numéro 2865 ; par la représentation de Laban, en ce qu'il est l'affection du bien dans l'homme naturel, ou l'affection du bien externe, et proprement le bien collatéral d'une souche commune, numéros 3129, 3130, 3160, 3612 ; et par la signification de prendre une femme de ses filles, en ce que c'est être associé ou être conjoint aux affections du vrai qui proviennent de ce bien ; que prendre une femme ce soit être conjoint, cela est évident, et que les filles soient les affections, on le voit numéros 568, 2362, 3024 ; par là on voit clairement ce que signifient ces paroles, savoir, que le Bien du Naturel, représenté ici par Jacob, serait conjoint aux vrais qui proviennent du bien collatéral externe. Voici comment les choses se passent : Quand l'homme est régénéré, il est conduit par le Seigneur d'abord comme un petit enfant, ensuite comme un enfant, puis comme un adolescent, et enfin comme un adulte : les vrais qu'il apprend comme enfant du second âge, sont absolument externes et corporels, car il ne peut pas encore saisir les vrais intérieurs ; ces vrais ne sont que les connaissances de choses dans lesquelles sont intimement des Divins ; en effet il y a des connaissances de choses, dans lesquelles il n'y a intimement aucun Divin, et des connaissances de choses dans lesquelles il y en a : les connaissances dans lesquelles il y a intimement du Divin, sont telles, qu'elles peuvent admettre de plus en plus, successivement et par ordre, les vrais intérieurs, tandis que les connaissances dans lesquelles il n'y a point de Divin sont telles, qu'elles n'admettent pas ces vrais, mais les rejettent ; en effet, les connaissances du bien et du vrai externes et corporels, sont comme un humus qui, selon sa qualité naturelle admet telles semences et non telles autres, et qui produit tel genre de semences et étouffe tel autre : les connaissances dans lesquelles il y a intimement du Divin admettent en elles le vrai et le bien spirituels et célestes, car par le Divin qui est en dedans et qui dispose, elles sont propres à les recevoir, mais les connaissances dans lesquelles il n'y a point de Divin n'admettent que le faux et le mal, car elles sont d'une telle nature : ces connaissances du vrai externe et corporel, qui admettent le vrai et le bien spirituels et célestes, sont signifiées ici par les filles de Laban de la maison de Bethuel, tandis que celles qui ne les admettent point sont signifiées par les filles de Canaan. Les connaissances qui sont apprises du premier au second âge de l'enfance sont comme des vases très-communs qui doivent être remplis de biens, et à mesure qu'ils sont remplis, l'homme est illustré ; si les vases sont de telle nature, que les biens réels puissent y être, alors l'homme est illustré, par le Divin qui est intérieurement en eux, et cela successivement de plus en plus ; mais si les vases sont de telle nature que les biens réels ne puissent y être, alors l'homme n'est pas éclairé ; il semble, il est vrai, qu'il soit illustré, mais c'est par une lumière fantastique qui appartient au faux et au mal, et toujours est-il que par là il tombe de plus en plus dans l'obscurité quant au bien et au vrai. De telles connaissances sont en grand nombre, et en si grand nombre, qu'à peine pourrait-on en faire le recensement quant aux genres, et qu'il serait encore moins facile de les distinguer quant aux espèces ; car du Divin elles sont dirigées de plusieurs manières par le Rationnel dans le Naturel ; quelques-unes en effet influent immédiatement par le Bien du Rationnel, et de là dans le bien du naturel, même dans le Vrai de ce bien, et de là de nouveau dans le Naturel externe ou corporel, et s'y distribuent dans divers canaux ; et quelques autres influent médiatement parle Vrai du Rationnel dans le vrai du Naturel, même dans le bien de ce vrai, et de nouveau de là dans le Naturel externe on corporel, voir numéros 3573, 3616. Il en est de ces connaissances comme des nations, des familles et des maisons, et comme des consanguinités et des affinités parmi les nations, les familles et les maisons, savoir, en ce qu'il y en a qui descendent en ligne directe du premier père, et d'autres qui sont en ligne oblique ou collatérale de plus en plus ; dans les Cieux, cela est très-distinct, car là les sociétés, et par suite les proximités, ont toutes été distinguées selon les genres et les espèces de bien et de vrai, numéros 685, 2508, 2524, 2556, 2739, 3612 ; les Très-Anciens, qui furent des hommes célestes, représentaient ces proximités par cela qu'ils habitaient distingués de cette manière en nations, familles et maisons, numéros 470, 471, 483, 1159, 1246 ; c'est aussi d'après cela qu'il avait été ordonné que ceux qui étaient de l'Église représentative contracteraient des mariages dans les familles de leur nation, car ils ont pu ainsi représenter le Ciel et la conjonction des sociétés du Ciel quant au bien et au vrai : il en est donc de même ici de Jacob, en ce qu'il devait aller à la maison de Bethuel père de sa mère, et y prendre pour lui une femme, des filles de Laban frère de sa mère. Quant à ce qui concerne les connaissances mêmes du vrai externe ou corporel, qui proviennent du bien collatéral, et qui, ainsi qu'il a été dit, ont intérieurement en elles-mêmes le Divin et peuvent ainsi admettre les biens réels, telles que sont les connaissances chez les enfants du second âge, qui ensuite sont régénérés, elles sont en général telles que sont celles des historiques de la Parole, comme celles qui y sont mentionnées sur le Paradis, sur le premier homme, sur l'arbre de vie qui était au milieu du Paradis, et sur l'arbre de la science où était le serpent qui trompa (la femme) ; ce sont là des connaissances qui ont en elles-mêmes le Divin, et qui admettent en elles les biens et les vrais spirituels et célestes, parce qu'elles les représentent et les signifient : au nombre de ces connaissances sont aussi toutes les autres choses qui sont dans les historiques de la Parole, par exemple, celles qui concernent le Tabernacle, le Temple et leurs constructions ; de même celles qui regardent les vêtements d'Aharon et de ses fils ; de même aussi celles qui ont rapport aux fêtes des tabernacles, des prémices des moissons, et des azymes, et à d'autres choses semblables : Quand un enfant du second âge sait ces choses et y pense, les anges qui sont chez lui pensent alors aux Divins qu'elles représentent et signifient ; et comme les Anges en sont affectés, leur affection est communiquée, et produit le plaisir et l'agrément que l'enfant éprouve en pensant à ces choses, et elle prépare son mental à recevoir les vrais et les biens réels : de telles choses et beaucoup d'autres semblables sont des connaissances du vrai externe et corporel provenant du bien collatéral.

  
/ 10837