Библија

 

Genèse 24:33

Студија

       

33 Puis, il lui servit à manger. Mais il dit: Je ne mangerai point, avant d'avoir dit ce que j'ai à dire. Parle! dit Laban.

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Arcanes Célestes # 3187

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3187. Et que ta semence hérite la porte de ceux qui te haïssent ! Signifie le Royaume Spirituel du Seigneur d'après le mariage du bien et du vrai dans le Divin Humain, Royaume où la charité et la foi prendront la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux : on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et expliqué, numéro 2851, où sont presque les mêmes paroles. Que la Semence signifie ceux qui sont appelés Spirituels, par conséquent, dans le sens universel, tous ceux qui constituent le Royaume spirituel du Seigneur ou, ce qui est la même chose, ce Royaume lui-même, on le voit par la signification de la semence, en ce qu'elle est la charité et la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, par conséquent ceux qui sont dans la charité par la foi ; que ceux-là soient les Spirituels, on le voit numéros 2088, 2184, 2507, 2708, 2715, 2954 ; qu'ils aient la charité et la foi par le mariage du bien et du vrai dans le Divin Humain du Seigneur, et par conséquent le salut qui en procède, on le voit numéros 2661, 2716, 2833, 2834. Dans l'Église Ancienne c'était une coutume de former ce vœu pour une vierge fiancée quand elle allait être mariée, savoir : sois en milliers de myriade, et que ta semence hérite la porte de tes ennemis ou de ceux qui te haïssent ; mais là, par ces paroles, les sages entendaient des spirituels, savoir, que lorsqu'on entrait dans le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire lorsqu'on était régénéré, les biens et les vrais fructifiaient en milliers de myriade, c'est-à-dire immensément, et que la charité et la foi prenaient la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux ; toutefois lorsque la sagesse de l'Ancienne Église expira, on ne comprenait plus le sens spirituel de ces paroles, mais on les entendait dans an sens absolument mondain, c'est-à-dire qu'on souhaitait que la postérité devînt innombrable, et qu'elle occupât et héritât la terre des nations : les descendants de Jacob, plus que tous les autres, les ont entendues ainsi ; et ils se confirmaient dans cette croyance, parce que non-seulement ils s'étaient accrus immensément, mais parce qu'ils avaient aussi hérité la terre qui pour eux était la porte de leurs ennemis, ne sachant pas que toutes ces choses étaient des représentatifs, savoir, des représentatifs du Royaume céleste et du Royaume spirituel du Seigneur, et que les maux et les faux en étant chassés, le bien et le vrai prenaient leur place ; c'est ce qu'on verra clairement quand, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, ces représentatifs seront dévoilés. Il en est aussi de même dans le particulier, c'est-à-dire chez chaque homme qui devient le Royaume du Seigneur ; l'homme, avant de devenir ce Royaume, ou avant d'être régénéré, n'est à l'intérieur que mal et que faux ; les esprits infernaux et diaboliques occupent même cet intérieur, qui est appelé porte, ainsi qu'il a été dit numéro 2851 ; mais quand il devient le Royaume du Seigneur, c'est-à-dire quand il est régénéré, les maux et les faux, ou, ce qui est la même chose, les esprits infernaux et diaboliques, en sont chassés, et le bien et le vrai entrent et héritent de cette place ; alors là est la conscience du bien et du vrai ; ce qui se passe dans le particulier, se passe aussi de la même manière dans le commun. Par là on voit maintenant ce qui est entendu par ces paroles dans le sens interne.

  
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Arcanes Célestes # 2712

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2712. Il habita dans le désert de Paran, signifie la vie de l'homme spirituel quant au bien : on le voit par la signification d'habiter, en ce que cette expression se dit du bien du vrai, ou du bien spirituel, c'est-à-dire, du bien de l'homme spirituel ; quant à la qualité de ce bien, elle est décrite en ce qu'il est dit qu'il habitait dans le désert de Paran, ainsi qu'il va être expliqué. Que l'expression Habiter se dise du bien ou de l'affection du vrai, cela est évident par plusieurs passages de la Parole, où il s'agit de villes, par lesquelles sont signifiés les vrais, et où il est dit qu'elles seront sans un habitant, par lequel est signifié le bien, numéros 2268, 2450, 2451 ; car les vrais sont habités par le bien, et les vrais sans le bien sont comme une ville dans laquelle il n'y a point d'habitant ; comme dans Zéphanie :

« J'ai fait dévaster leurs places, au point que personne n'y passe ; leurs villes ont été désolées, au point que personne n'y habite. » - Zéphanie 3:6.

Dans Jérémie :

« Jéhovah qui nous conduit par le désert, où aucun homme (vir) ne passe, et où aucun homme (homo) n'a habité ; on a mis la terre en solitude, ses villes ont été brûlées, au point qu'il n'y a pas d'habitants. » - Jérémie 2:6, 15.

Dans le Même :

« Toute Ville a été abandonnée, et personne n'y habite. » - Jérémie 4:29.

Dans le Même :

« Dans les places désolées de Jérusalem, et aucun homme, et aucun habitant, et aucune bête, » - Jérémie 33:10.

Les places sont les vrais, numéro 2336 ; aucun homme, c'est nul bien céleste ; aucun habitant, c'est nul bien spirituel ; aucune bête, c'est nul bien naturel.

Dans le Même :

« Les Filles de Moab seront dans la désolation ; personne pour y habiter. » - Jérémie 48:9 :

Dans les Prophètes il y a le mariage du bien et du vrai dans toutes les expressions qu'ils emploient, aussi quand il est dit qu'une ville a été désolée, il est en même temps ajouté que personne n'y habite ; et cela, parce que la ville signifie les vrais, et que l'habitant signifie le bien ; autrement il serait superflu de dire qu'il n'y a point d'habitant quand on a dit que la ville a été désolée : il y a pareillement des expressions qui signifient constamment, les unes des choses appartenant au bien céleste, les autres des choses appartenant au bien spirituel, et d'autres des choses qui appartiennent au vrai ; comme dans Ésaïe :

« Ta semence possédera les nations, et ils habiteront les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Là, posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans le Même :

« Mes élus la posséderont, et mes serviteurs y habiteront, » - Ésaïe 65:9, - même observation.

Dans David :

« Dieu sauvera Sion, et il bâtira les cités de Juda ; et ils y habiteront, et ils la posséderont ; et la semence de ses serviteurs en hériteront, et ceux qui aiment son Nom y habiteront. » - Psaumes 69:36, .

Habiter et en même temps posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans Ésaïe :

« Disant à Jérusalem : tu seras habitée ; et aux cités de Juda : vous serez rebâties. » - Ésaïe 44:26.

Là, Habiter se dit du bien de l'Église spirituelle, qui est Jérusalem : les mots, dans la Parole, sont attribués avec tant de précision aux biens et aux vrais qu'elle renferme, qu'il suffit de connaître l'attribution de ces mots pour savoir de quelle chose il s'agit en général.

  
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