Библија

 

Genèse 21

Студија

   

1 L'Eternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et L'Eternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis.

2 Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé.

3 Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté.

4 Abraham circoncit son fils Isaac, âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.

5 Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils.

6 Et Sara dit: Dieu m'a fait un sujet de rire; quiconque l'apprendra rira de moi.

7 Elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse.

8 L'enfant grandit, et fut sevré; et Abraham fit un grand festin le jourIsaac fut sevré.

9 Sara vit rire le fils qu'Agar, l'Egyptienne, avait enfanté à Abraham;

10 et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac.

11 Cette parole déplut fort aux yeux d'Abraham, à cause de son fils.

12 Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.

13 Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité.

14 Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer-Schéba.

15 Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle laissa l'enfant sous un des arbrisseaux,

16 et alla s'asseoir vis-à-vis, à une portée d'arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s'assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.

17 Dieu entendit la voix de l'enfant; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu'as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est.

18 Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation.

19 Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant.

20 Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc.

21 Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Egypte.

22 En ce temps-là, Abimélec, accompagné de Picol, chef de son armée, parla ainsi à Abraham: Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais.

23 Jure-moi maintenant ici, par le nom de Dieu, que tu ne tromperas ni moi, ni mes enfants, ni mes petits-enfants, et que tu auras pour moi et le pays où tu séjournes la même bienveillance que j'ai eue pour toi.

24 Abraham dit: Je le jurerai.

25 Mais Abraham fit des reproches à Abimélec, au sujet d'un puits d'eau, dont s'étaient emparés de force les serviteurs d'Abimélec.

26 Abimélec répondit: J'ignore qui a fait cette chose-là; tu ne m'en as point informé, et moi, je ne l'apprends qu'aujourd'hui.

27 Et Abraham prit des brebis et des boeufs, qu'il donna à Abimélec; et ils firent tous deux alliance.

28 Abraham mit à part sept jeunes brebis.

29 Et Abimélec dit à Abraham: Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis, que tu as mises à part?

30 Il répondit: Tu accepteras de ma main ces sept brebis, afin que cela me serve de témoignage que j'ai creusé ce puits.

31 C'est pourquoi on appelle ce lieu Beer-Schéba; car c'est là qu'ils jurèrent l'un et l'autre.

32 Ils firent donc alliance à Beer-Schéba. Après quoi, Abimélec se leva, avec Picol, chef de son armée; et ils retournèrent au pays des Philistins.

33 Abraham planta des tamariscs à Beer-Schéba; et là il invoqua le nom de l'Eternel, Dieu de l'éternité.

34 Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins.

   

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 9340

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
/ 10837  
  

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 4286

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

4286. Et il dit : Non point Jacob se dira désormais ton nom, mais Israël, signifie le Divin céleste-spirituel maintenant ; Israël est l'homme céleste-spirituel qui est dans le naturel, par conséquent qui est naturel ; l'homme céleste-spirituel lui-même, qui est rationnel, est Joseph : on peut le voir d'après ce qui suit sur Jacob et Israël, et aussi sur Joseph, car il faut d'abord dire ici ce que c'est que le céleste-spirituel : Aujourd'hui, il est vrai, on sait dans l'Église qu'il y a un homme spirituel et qu'il y a un homme naturel, ou qu'il y a un homme interne et un homme externe ; mais on ne sait pas encore ce que c'est que l'homme spirituel ou interne, et l'on sait encore moins ce que c'est que l'homme céleste, et que cet homme est distinct de l'homme spirituel ; et comme on ne sait pas cela, on ne peut pas savoir ce que c'est que l'homme céleste-spirituel, qui ici est Israël ; il faut donc le dire en peu de mots : Il est connu qu'il y a trois cieux, savoir, le Ciel intime, le moyen et le dernier, ou ce qui est la même chose ; le Troisième, le Second et le Premier : le Ciel intime ou le troisième est céleste, car les anges y sont appelés célestes, parce qu'ils sont dans l'amour envers le Seigneur, et par suite très-conjoints au Seigneur, et comme il en est ainsi, ils sont plus que tous les autres dans la sagesse, ils sont innocents, et de là ils sont appelés Innocences et Sagesses ; ces Anges sont distingués en internes et en externes, les internes sont plus célestes que les externes : le Ciel moyen ou le second est spirituel, car les anges y sont appelés spirituels, parce qu'ils sont dans la charité à l'égard du prochain, c'est-à-dire, dans l'amour mutuel, qui est tel, que l'un aime l'autre plus que soi-même, et comme ils sont tels, ils sont dans l'intelligence, et de là ils sont appelés Intelligences ; ces Anges aussi sont distingués en internes et en externes, les internes sont plus spirituels que les externes : le Ciel dernier ou le premier est aussi céleste et spirituel, mais non dans le même degré que les précédents, car le naturel est adhérent aux anges de ce ciel, c'est pourquoi ils sont nommés célestes-naturels et spirituels-naturels : ils sont aussi dans l'amour mutuel, toutefois ils aiment les autres non pas plus qu'eux-mêmes, mais comme eux-mêmes, ils sont dans l'affection du bien et dans la connaissance du vrai ; ces anges aussi sont distingués en internes et en externes. Mais il va être dit aussi en peu de mots ce que c'est que le céleste-spirituel : Sont appelés célestes-spirituels ceux qui viennent d'être dits Spirituels, et qui sont dans le ciel moyen ou second ciel, ils sont appelés célestes d'après l'amour mutuel, et spirituels d'après l'intelligence qui procède de cet amour ; les internes y sont ceux qui sont représentés par Joseph et nommés aussi Joseph dans la Parole, et les externes y sont ceux qui sont représentés par Israël et nommés aussi Israël dans la Parole ; ceux-là, savoir, les internes qui sont nommés Joseph, participent du rationnel, mais les externes qui sont appelés Israël participent du naturel, car ils tiennent le milieu entre le rationnel et le naturel ; c'est de là qu'il a été dit qu'Israël est l'homme céleste-spirituel qui est dans le naturel, par conséquent qui est naturel, et que Joseph est l'homme céleste-spirituel même qui est rationnel ; en effet, dans le sens universel, tout bien qui appartient à l'amour et à la charité est appelé céleste, et tout vrai qui par suite appartient à la foi et à l'intelligence est appelé spirituel. Ces explications sont données pour qu'on sache ce que c'est qu'Israël ; mais Israël, dans le sens suprême, signifie le Seigneur quant au Divin céleste-spirituel ; et dans le sens interne, il signifie le Royaume spirituel du Seigneur dans le ciel et sur la terre, le royaume spirituel du Seigneur sur la terre est l'Église, qui est appelée Église spirituelle, et comme Israël est le Royaume spirituel du Seigneur, Israël est aussi l'homme spirituel, car dans chaque homme spirituel il y a le Royaume du Seigneur, puisque l'homme est dans une très petite forme un ciel et est aussi une église, numéro 4279. Quant à ce qui concerne Jacob, par lui est représenté dans le sens suprême le Seigneur quant au naturel tant céleste que spirituel, et dans le sens interne le Royaume du Seigneur, tel qu'est ce Royaume dans le premier ou dernier ciel, par conséquent aussi ce Royaume de l'Église ; le bien dans le naturel est ce qui est nommé ici céleste, et le vrai ce qui est nommé ici spirituel. D'après ces explications, on peut voir ce qui est signifié dans la Parole par Israël et par Jacob, et aussi pourquoi Jacob a été nommé Israël. Mais ce qui a été dit ne peut que paraître obscur, surtout parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que l'homme spirituel, et à peine quelques-uns qui sachent ce que c'est que l'homme céleste, et que par conséquent il y a quelque distinction entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; la cause de cette ignorance vient de ce qu'on ne perçoit pas distinctement le bien qui appartient à l'amour et à la charité, ni le vrai qui appartient à la foi ; si ce bien et ce vrai ne sont point perçus, c'est parce qu'il n'y a plus de charité réelle ; où une chose n'est pas, là non plus il n'y a pas perception de cette chose ; c'est aussi parce que l'homme s'inquiète peu de ce qui concerne la vie après la mort, ni par conséquent de ce qui concerne le ciel, mais s'occupe beaucoup de ce qui concerne la vie dans le corps, et par conséquent de ce qui concerne le monde ; si l'homme s'inquiétait de ce qui concerne la vie après la mort, et par conséquent de ce qui concerne le ciel, il saisirait alors facilement tout ce qui vient d'être dit, car ce que l'homme aime, il s'en pénètre et le saisit facilement, mais ce qu'il n'aime pas, il le comprend difficilement. Que Jacob signifie une chose, et Israël une autre, cela est bien évident d'après la Parole, car dans les Historiques, comme aussi dans les Prophétiques de la Parole, tantôt il est dit Jacob, tantôt Israël, et parfois l'un et l'autre dans le même verset ; par là on peut voir qu'il existe un sens interne de la Parole, et que sans ce sens, cet arcane ne peut nullement, être connu : que Jacob soit appelé tantôt Jacob, tantôt Israël, on le voit par les passages suivants :

« Jacob habita dans la terre des voyages de son père ; voici les nativités de Jacob : Joseph était fils (âgé) de dix-sept ans, et Israël aimait Joseph plus que tous ses fils. " - Genèse 37:1-2, 3, là Jacob est d'abord nommé Jacob, et ensuite Israël, et il est nommé Israël lorsqu'il s'agit de Joseph : ailleurs :

« Jacob vit qu'il y avait du blé en Egypte ; Jacob dit à ses fils ; et les fils d'Israël vinrent pour en acheter au milieu de ceux qui venaient. " - Genèse 42:1, 5 : et ensuite :

« Ils montèrent d'Egypte, et ils vinrent en la terre de Canaan vers Jacob leur père : quand ils lui eurent dit toutes les paroles que Joseph leur avait prononcées, et fut ravivé l'esprit de Jacob leur père ; et dit Israël : (C'est) beaucoup ; encore Joseph mon fils (est) vivant. " - , 27-28 ; en outre :

« Et partit Israël, et tout ce qui (était) à lui ; et dit Dieu à Israël en visions de nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Et il dit : Me voici. Et se leva Jacob de Beer-scheba, et emportèrent les fils d'Israël Jacob leur père. " - Genèse 46:1-2, 5 ; et dans le même Chapitre :

« Voici les noms des fils d'Israël qui vinrent en Egypte : Jacob et ses fils. " - Genèse 46:8 ; de plus :

« Joseph amena Jacob son père, et il le présenta devant Pharaon ; Pharaon dit à Jacob ; et Jacob dit à Pharaon. " - Genèse 48:7, 8, 9, 10 ; et dans le même Chapitre :

« Et habita Israël dans la terre de Goshen ; et vécut Jacob dans la terre d'Egypte dix-sept ans ; et approchaient les jours d'Israël pour mourir, et il appela son fils Joseph. » Vers. 27, 28, 29 : encore :

« Et on annonça à Jacob, et on lui dit : Voici, ton fils Joseph vient vers toi ; et Israël se renforça, et il s'assit sur le lit ; et Jacob dit à Joseph : Le Dieu Schaddaï m'a apparu dans Luz. " – Genèse 48:2-3 ; et Israël est nommé dans le même Chapitre, Vers. 8, 10, 11, 13, 14, 20, 21 : et enfin :

« Jacob appela ses fils, et il dit : Assemblez-vous, et écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël votre père. Et lorsqu'eut achevé Jacob de commander a ses fils. " - Genèse 49:1-2 ; 33 ; par ces passages on peut voir clairement que Jacob est nommé tantôt Jacob et tantôt Israël, et qu'ainsi autre chose est Jacob et autre chose est Israël, ou qu'autre chose est signifié quand il est dit Jacob, et autre chose quand il est dit Israël, et que cet arcane ne peut Être connu que par le sens interne. Quant à ce que signifie Jacob et ce que signifie Israël, cela a été dit ci-dessus ; en général, par Jacob dans la Parole, est signifié l'externe de l'Église, et par Israël l'interne, car chaque Église a un externe et a un interne, ou est externe et est interne ; et comme ce qui appartient à l'Église est signifié par Jacob et par Israël, et que tout ce qui appartient à l'Église vient du Seigneur, de là dans le sens suprême tant Jacob qu'Israël est le Seigneur ; Jacob, quant au Divin naturel ; Israël, quant au Divin spirituel ; de là l'externe qui appartient au Royaume du Seigneur et à son Église est Jacob, et l'interne est Israël, ainsi qu'on peut le voir encore par ces passages où l'un et l'autre est aussi nommé dans son sens.

Dans la Prophétie de Jacob, alors Israël :

« Par les mains du fort Jacob, de là le pasteur, la pierre d'Israël, " - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ecoute, Jacob mon serviteur, et Israël que j'ai élu ! Je répandrai mon esprit sur ta semence, et ma bénédiction sur ceux qui naîtront de toi ; celui-ci dira : A Jéhovah, Moi ; et celui-ci s'appellera du nom de Jacob, et celui-là écrira de sa main : A Jéhovah ; et du nom d'Israël il se surnommera. » Ésaïe 44:1-2, 3, 5.

Là, il est bien évident que Jacob et Israël sont le Seigneur, et que la semence et ceux qui naîtront de Jacob et d'Israël sont ceux qui sont dans la foi en Lui.

Dans la Prophétie de Balaam dans Moïse :

« Qui comptera la poussière de Jacob, et le nombre à l'égard de la quatrième partie d'Israël ? » Nomb Ésaïe 23:10 ; et de nouveau :

« Point de divination contre Jacob, ni de prestiges contre Israël ; en ce temps on dira à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu ? » Ibid. Vers. 23 : encore :

« Combien sont bons tes tabernacles, Jacob ! Tes habitacles, Israël ! » Nombres 24:5 : et encore :

« Il sortira une étoile de Jacob, et un sceptre d'Israël. » Ibid. Vers. 17.

Dans Ésaïe :

« Ma gloire à un autre je ne donnerai point ; écoute Moi, Jacob ! Et Israël appelé par Moi ! Moi le même, Moi le premier, et Moi aussi le dernier. » Ésaïe 48:11-12.

Dans le Même :

« A ceux qui viendront fera prendre racine Jacob ; il s'épanouira et fleurira Israël, et seront remplies les faces du globe de produit. » Ésaïe 27:6.

Dans Jérémie :

« Ne crains point, mon serviteur Jacob, et ne sois point effrayé, Israël ; car voici, moi je t'ai conservé de loin » Jérémie 30:9-10.

Dans Michée :

« Recueillant je recueillerai Jacob tout entier, toi ; rassemblant je rassemblerai les restes d'Israël, ensemble je les mettrai, comme les brebis de Bosrah, » Michée 2:12. D'où vient que Jacob a été nommé Israël, on le voit par les paroles mêmes qui ont été prononcées quand ce nom lui fut donné, savoir, par celles-ci :

« Non point Jacob se dira désormais ton nom, mais Israël, car en prince tu as combattu avec Dieu, et avec les hommes, et tu l'as emporté », car Israël, dans la langue originale, signifie qui combat en prince avec Dieu ; ces paroles, dans le sens interne, signifient qu'il a vaincu dans les combats des tentations ; en effet, ce fut par les tentations et par les combats dans les tentations, que le Seigneur a fait Divin son Humain, voir numéro 1737, 1813, et ailleurs ; et ce sont les tentations et les victoires dans les tentations qui font l'homme spirituel, c'est pour cela que Jacob a été nommé Israël pour la première fois, après qu'il eut lutté ; que lutter, ce soit être tenté, on le voit, numéro 4274 ; il est notoire que l'Église, ou l'homme de l'Église Chrétienne, se dit Israël, mais néanmoins personne dans l'Église n'est Israël, sinon celui qui est devenu homme spirituel par les tentations ; c'est aussi ce qu'enveloppe le nom lui-même. Qu'il ait été confirmé plus tard que Jacob serait appelé Israël, on le voit dans ce qui suit, où il est dit :

« Et apparut Dieu à Jacob encore, lorsqu'il venait de Paddan-Aram, et il le bénit ; et lui dit Dieu : Ton nom (est) Jacob ; ne s'appellera plus ton nom Jacob, mais Israël sera ton nom, et il appela son nom Israël, " - Genèse 35:9-10 ; le motif de cette confirmation sera donné plus loin.

  
/ 10837