Библија

 

Exode 30:32

Студија

       

32 On n'en répandra point sur le corps d'un homme, et vous n'en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte.

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 10240

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

10240. Puisque par la lavation il est signifié aussi la Régénération, il en sera encore dit quelque chose : Celui qui ne sait pas que le Seigneur a parlé par des correspondances, tant dans les Prophètes que dans les Evangélistes, et qu'ainsi dans la Parole il y a un sens interne, ne peut savoir en aucune manière ce qui est entendu par ces expressions du Seigneur, dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. L'Esprit (le vent), où il veut souffle, et sa voix tu entends ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va ; ainsi est quiconque a été engendré de l'esprit. » - Jean 3:5-6, 8 :

Si ces expressions sont déroulées par les correspondances, on voit clairement quel en est le sens, car elles renferment des arcanes du ciel : D'après la correspondance, l'eau est le vrai de la foi, lequel vient manifestement à la perception dans l'homme naturel : l'Esprit est le Divin Vrai qui influe du Seigneur par l'interne de l'homme dans son externe ou dans le naturel ; de là vient la vie de la foi chez l'homme qui est régénéré : la chair est le propre de l'homme, qui n'est que mal : l'esprit souffle où il veut, signifie que le Seigneur par le Divin Vrai d'après la Miséricorde donne la vie nouvelle : sa voix tu entends, signifie que les vrais viennent à la perception dans l'homme externe ou naturel ; la voix est ce qui a été annoncé d'après la Parole : tu ne sais d'où il vient ni où il va, signifie que l'homme ne sait pas comment se fait la régénération, car elle est faite par le Seigneur au moyen d'arcanes innombrables et ineffables. Que d'après la correspondance les eaux soient les vrais de la foi, on le voit, numéro 28, 739, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323, 10238 ; on voit aussi que l'esprit est le Divin Vrai dont provient la vie de la foi, numéro 9229, 9818 ; et la chair, le propre de l'homme, qui n'est que mal, numéro 8409 ; que souffler, c'est l'état de la vie de la foi, numéro 9281 ; et la voix, ce qui a été annoncé d'après la Parole, ainsi le vrai qui procède de la Parole, numéro 9926 ; qu'entendre, c'est la perception, numéro 9311, 9926 ; que venir et aller, ou entrer et sortir, c'est l'état de la chose depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 9927 ; que les arcanes de la régénération sont innombrables et ineffables, numéro 3179, 3573, 5398, 9334 (fin), 9336 ; et que ce qui s'opère dans l'homme interne, quand l'homme est dans le monde, n'est point perçu, mais qu'on perçoit ce qui s'opère dans l'homme externe ou naturel, numéro 10236.

  
/ 10837  
  

Из Сведенборгових дела

 

Arcanes Célestes # 5215

Проучите овај одломак

  
/ 10837  
  

5215. Et brûlés par l'eurus, signifie pleins de cupidités : on le voit par la signification d'être brûlé par l'eurus, en ce que c'est être consumé par le feu des cupidités ; en effet, l'eurus et l'orient dans le sens réel, c'est l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, numéro 101, 1250, 3249, 3708, 3762 ; par conséquent, dans le sens opposé, c'est l'amour de soi et l'amour du monde, ce sont donc les convoitises et les cupidités, car elles appartiennent à ces amours ; le feu se dit de ces cupidités, par la raison expliquée, numéro 5071, par conséquent aussi être brûlé. Il y a, en effet, deux origines de la chaleur, comme il y a aussi deux origines de la lumière ; une origine de la chaleur vient du soleil du monde, et l'autre origine de la chaleur vient du soleil du ciel, qui est le Seigneur ; il est connu que le soleil du monde répand la chaleur dans son monde et dans toutes les choses qui y sont ; mais il n'est pas de même connu que le Soleil du ciel répand la chaleur dans tout le ciel ; toutefois cependant cela peut être connu, si l'on réfléchit seulement sur la chaleur qui est intérieurement dans l'homme et n'a rien de commun avec la chaleur du monde, c'est-à-dire, sur la chaleur qui est appelée vitale ; par là on peut savoir que cette chaleur est d'une autre nature que la chaleur du monde, c'est-à-dire, que celle-là est vive, tandis que celle-ci n'est nullement vive ; et que celle-là étant vive enflamme les intérieurs de l'homme, à savoir, sa volonté et son entendement, et qu'elle lui donne de désirer et d'aimer, puis d'être affecté ; de là vient que les désirs, les amours, les affections sont des chaleurs spirituelles et sont même ainsi nommés ; que ce soient des chaleurs, la preuve en est évidente, car la chaleur s'exhale de tout côté des corps vivants, même dans le plus grand froid ; et même quand s'accroissent les désirs et les affections, c'est-à-dire, les amours, le corps s'échauffe alors dans le même degré : c'est cette chaleur qui, dans la Parole, est entendue par le chaud, le feu, la flamme, et c'est dans le sens réel l'amour céleste et spirituel, et dans le sens opposé l'amour corporel et terrestre ; de là on peut voir qu'ici être brûlé par l'eurus signifie être consumé par le feu des cupidités, et que, quand cette expression se dit des scientifiques, qui sont les épis minces, elle signifie que ces scientifiques sont pleins de cupidités. Que l'Eurus ou Vent d'orient signifie les choses qui appartiennent aux cupidités et par suite aux phantaisies, on le voit par les passages de la Parole, où ce vent est nommé, comme dans David :

« Et il fit partir l'Eurus dans les cieux, et il amena par sa force le vent du midi ; et il fit pleuvoir sur eux comme la poussière la chair, et comme le sable de la mer l'oiseau ailé. » Psaumes 78:26-27 ; la chair que ce vent apporta signifiait les convoitises, et l'oiseau ailé les phantaisies qui en proviennent, comme on le voit clairement dans Moïse, , où il est dit que le nom du lieu ; où le peuple fut frappé d'une plaie parce qu'il avait mangé de la chair, fut appelé sépulcres de la convoitise, parce que là fut enseveli le peuple qui avait convoité. Dans Ézéchiel : Voici, ce cep planté, prospérera-t-il ? Est-ce que, quand le Vent d'orient (l'Eurus) l'aura atteint, il ne séchera pas en séchant ? Sur les couches de ses jets il séchera. » Ézéchiel 17:10 : et dans le Même :

« Un cep a été arraché dans la colère, par terre il a été jeté, et le Vent d'orient a séché son fruit ; elles ont été rompues et elles ont séché, toutes les verges de sa force ; le feu les a consumées, car un feu est sorti d'une verge de ses rameaux, et il a consumé son fruit, au point qu'en lui il n'y a pas une verge de force, un sceptre pour dominer. » Ézéchiel 19:12, 14.

Là, le vent d'orient ou l'eurus signifie les choses qui appartiennent aux cupidités.

Dans Ésaïe ;

« Il a médité sur son vent impétueux, au jour de l'eurus. » Ésaïe 27:8.

Dans Osée :

« Il viendra l'Eurus, vent de Jéhovah, montant du désert, et sa source séchera, et sa fontaine se tarira, il pillera le trésor de tous les vases de désir. » Osée 13:15.

Là aussi, le vent d'orient ou l'eurus signifie les choses qui appartiennent aux cupidités. Pareillement dans Jérémie :

« Comme le Vent d'orient je les disperserai en présence de l'ennemi. » Jérémie 18:17.

Dans David :

« Par le Vent d'orient tu briseras les navires de Tharschisch. » Psaumes 48:8.

Dans Ésaïe :

« Tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, parce qu'ils ont été remplis de l'Eurus, et devins (ils sont comme) les Philistins. » Ésaïe 2:6.

Dans Osée :

« Éphraïm se repaît de vent, et il poursuit l'Eurus ; chaque jour le mensonge et la dévastation il multiplie. » Osée 12:2. Le vent ici, ce sont les phantaisies, et I'eurus les cupidités. Même chose est aussi entendue dans le sens interne par le vent d'orient, par qui furent produites des sauterelles et par qui les sauterelles furent jetées dans la mer. Exode 10:13, 19 ; et aussi par qui

« furent séparées les eaux de la mer de Suph, Exode 14:21.

  
/ 10837