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Jérémie 51:54

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54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

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Arcanes Célestes # 6419

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6419. De la fille qui s'avance sur la muraille, signifie pour combattre contre le faux : on le voit par la signification de la fille, eu ce qu'elle est l'Église, numéros 2362, 3963, ici l'Église spi-rituelle, parce qu'il s'agit de cette Église ; par la signification de s'avancer sur la muraille, en ce que c'est pour combattre contre le faux, comme le montrent clairement les paroles qui suivent,

“ Ils l'irritent, et ils lancent, et ils l'ont en haine, les archers ; et il sera assis dans la force de son arc, » paroles qui signifient le combat du faux contre le vrai. S'il est dit

“ Qui s'avance sur la muraille, c'est parce que dans le sens interne il s'agit de l'attaque du vrai par les faux, et de la défense du vrai contre les faux ; car l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph, est continuellement attaquée, mais le Seigneur la défend continuellement ; de là, dans la Parole, les choses qui appartiennent à cette Église sont comparées à une ville, qui a une Muraille, un Avant-mur, des Portes, des Barres ; et par les attaques contre cette ville sont décrites les attaques du vrai par les faux ; c'est pourquoi aussi la ville signifie les doctrinaux, numéro 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, et la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, et dans le sens opposé les faux qui sont détruits ; que la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Une ville forte (est) à nous ; pour salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1 :

Et dans le Même :

« Tu appelleras salut tes murailles, et tes portes, louange. » - Ésaïe 60:18.

Dans le Même :

« Voici, sur les mains je t'ai gravée, tes murailles (sont) devant Moi continuellement. » - Ésaïe 49:16.

Les murailles sont les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des sentinelles, tout le jour et toute la nuit elles ne se tairont point, remettant en mémoire Jéhovah. » - Ésaïe 62:6.

Pareillement.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth : Moi, je détourne les armes de guerre, avec lesquelles vous combattez contre le Roi de Rabel, et contre les Chaldéens qui vous assiègent, en dehors de la muraille ; je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue. » - Jérémie 21:4.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire la muraille de la fille de Sion ; il a mis dans le deuil l'avant-mur et la muraille, ensemble ils languissent ; enfoncées en terre ont été ses portes ; il a détruit et brisé ses barres. » - Lamentations Jérémie 2:8, 9.

Dans Ézéchiel :

« Les fils d'Arvad et ton armée, sur tes murailles tout autour, et les Gamadéens dans tes tours ont été ; leurs boucliers ils ont suspendu sur tes murailles tout autour, et ils ont perfectionné ta beauté. » - Ézéchiel 27:11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances du bien et du vrai. Que de telles choses soient signifiées par la Ville et par les murailles, on peut le voir clairement d'après la description de la Sainte Jérusalem descendant du ciel et montrée à Jean par laquelle est signifiée une nouvelle Église, comme le prouve chaque expression ; et là, par la muraille est signifié le Divin Vrai procédant du Seigneur ; il en est parlé ainsi dans Jean :

« La sainte Jérusalem descendant du ciel, ayant une muraille grande et élevée, ayant douze portes ; la muraille de la ville avait douze fondements, et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau : celui qui me parlait mesurait la ville et ses portes, et sa Muraille ; sa Muraille était de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange : la structure de la muraille était de jaspe, et la ville un or pur semblable à un verre pur ; les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute pierre précieuse. » - Apocalypse 21:10-11, 12, 14, 15, 17-18, 19.

Que la Muraille soit le Divin Vrai procédant du Seigneur, et par suite le vrai de la foi d'après le bien de la charité, cela est évident d'après chacune des choses qui y sont dites de la muraille ; par exemple, que la muraille avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau, car douze signifie toutes choses, numéros 3272, 3858, 3913 ; la muraille et ses fondements signifient les vrais de la foi ; il en est de même des douze Apôtres, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; ensuite, que la muraille était de cent quarante-quatre coudées, car ce nombre signifie la même chose que douze, à savoir, toutes choses, puisqu'il est composé de douze multiplié par douze ; et comme ce nombre, quand il se dit de la muraille, signifie tous les vrais et tous les biens de la foi, il est ajouté qu'il est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange ; et aussi, que la structure de la muraille était de jaspe, et que ses fondements étaient ornés de toute pierre précieuse, car le jaspe et les pierres précieuses signifient les vrais de la foi, numéros 114. Que la muraille dans le sens opposé signifie les faux qui sont détruits, on le voit clairement par ces passages, dans Ésaïe :

« Jour de tumulte dans la vallée de la vision ; le Seigneur Jéhovah Sébaoth détruit la muraille, et le cri (va) jusqu'à la montagne ; car Élam a pris le carquois, avec le char de l'homme, des cavaliers ; les cavaliers se plaçant se sont placés jusqu'à la porte. » - Ésaïe 22:5, 6, 7.

Dans le Même :

« Le rempart de refuge de tes murailles, il l'abaissera, l'abattra, le renversera à terre, jusque dans la poussière. » - Ésaïe 25:12.

Dans Jérémie :

« Montez sur ses murailles, et renversez-les. » - Jérémie 5:10.

Dans le Même :

« J'allumerai un feu sur la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Benhadad. » - Jérémie 49:27.

Dans le Même :

« Contre les murailles de Babel levez l'étendard, tenez la garde, placez les sentinelles. » - Jérémie 51:12.

Dans Ézéchiel :

« Elles renverseront les murailles de Tyr, et elles détruiront ses tours, et je tirerai sa poussière hors d'elle, et je la réduirai en aridité de rocher. » - Ézéchiel 26:4, 8-9, 12.

  
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Arcanes Célestes # 2362

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2362. Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme, signifie les affections du bien et du vrai : on le voit par la signification des filles, en ce qu'elles sont les affections, ainsi qu'il a été dit, numéros 489, 490, 491 ; elles n'ont point connu d'homme signifie que le faux n'avait pas souillé ces affections ; car l'homme (vir) signifie le rationnel vrai, et dans le sens opposé, le faux, numéros 265, 759, 1007 : il y a deux affections, celle du bien et celle du vrai, Voir numéros 4997 ; celle-là, ou l'affection du bien, constitue l'Église céleste et est nommée dans la Parole, Fille de Sion et aussi Fille Vierge de Sion, mais l'autre, ou l'affection du vrai, constitue l'Église spirituelle et est nommé, dans la Parole, Fille de Jérusalem ; par exemple dans Ésaïe :

« Elle t'a méprisé, elle s'est moquée de toi, la Fille Vierge de Sion ; derrière toi elle a hoché la tête, la fille de Jérusalem. » - Ésaïe 37:22. 2 Rois 19:21.

Dans Jérémie :

« Que comparerai-je à toi, ô Fille de Jérusalem ? A quoi t'égalerai-je, et (comment) te consolerai-je, Vierge Fille de, Sion ? » - Jérémie 2:13.

Dans Michée :

« Toi, ô tour du troupeau, coteau de la Fille de Sion, il viendra jusqu'à toi, et la domination première, le Royaume reviendra à la Fille de Jérusalem.

Michée 4:8.

Dans Zéphanie :

« Réjouis-toi, Fille de Sion ; fais retentir tes cris, Israël ; sois dans l'allégresse et tressaille dans tout ton cœur, Fille de Jérusalem. » - Zéphanie 3:14.

Dans Zacharie :

« Tressaille de joie, Fille de Sion ; fais retentir tes cris, Fille de Jérusalem ; voici, ton Roi viendra à toi. » - Zacharie 9:9. Jean 12:15.

Que l'Eglise céleste, ou le Royaume céleste du Seigneur, soit nommée Fille de Sion, en raison de l'affection du bien, c'est-à-dire, en raison de l'amour dans le Seigneur Lui-Même, c'est encore ce que l'on voit dans Ésaïe 10:32; 16:1; 52:2; 62:11 ; Jérémie 4:31; 6:2, 23. , 4, 8, 10. Tich. Lamentations 4:10, . Psaumes 9:15.

Et que l'Église spirituelle, ou le Royaume spirituel du Seigneur, soit appelée Fille de Jérusalem, en raison de l'affection du vrai, et ainsi en raison de la charité envers le prochain, c'est ce qu'on voit, - Lamentations 2:15.

Dans la Première Partie, plusieurs fois il a été question de ces deux Églises et exposé quelle est l'une et quelle est l'autre. De ce que l'Église Céleste est dans l'amour envers le prochain par l'amour dans le Seigneur, elle est assimilée principalement à une Fille non-mariée ou à une vierge et elle est même aussi appelée vierge, comme dans Jean :

« Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont Vierges ; ce sont ceux qui suivent l'Agneau partout où il va, car ils sont sans tache devant le trône de Dieu. » - Apocalypse 14:4-5.

Pour que cela fût aussi représenté dans l'Eglise Juive, il avait été enjoint aux prêtres de ne pas prendre pour épouses des veuves, mais de prendre des vierges.

Lévitique 21:13-14, 15. Ézéchiel 44:22.

On peut voir, d'après les choses que renferme ce verset, combien la Parole est Pure dans le sens interne, quoiqu'elle paraisse autrement dans la lettre ; en effet, quand on lit ces paroles : Voici, je vous prie, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'hommes, que je les amène, je vous prie, vers vous, et faites-leur selon qu'il sera bon à vos yeux ; seulement ne faites rien à ces Hommes, il ne se présente à l'idée autre chose qu'une sorte d'impureté, surtout à l'idée de ceux qui sont dans la vie du mal, mais on voit par l'explication jusqu'à quel point ces paroles sont chastes dans le sens interne, puisqu'elles signifient les affections du bien et du vrai et la béatitude que devaient percevoir de leur jouissance ceux qui ne violent pas le Divin et le Saint du Seigneur.

  
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