Библия

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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L’Apocalypse Révélée # 766

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766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
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Arcanes Célestes # 3603

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3603. Et tu briseras son joug de dessus ton cou, signifie qu'il y aura alors conjonction par le bien et que le vrai appartiendra au bien : on le voit par la signification de briser le joug de dessus le cou, en ce que c'est la délivrance ; que le cou signifie l'influx et la communication, et par suite la conjonction, et le joug sur le cou, la fermeture et l'interception, c'est ce qu'on voit numéro 3542 ; ainsi, briser le joug de dessus le cou, c'est la délivrance de la fermeture et de l'interception, par conséquent la conjonction par le bien, et alors le Vrai appartient au bien, car lorsqu'il n'y a plus ni fermeture ni interception, le bien influe et se conjoint au vrai. D'après ce qui a été dit et montré jusqu'ici, on peut voir comment ces choses se passent ; mais il en est peu qui comprennent ce que c'est que la priorité apparente du vrai et l'infériorité du bien pendant ce temps, et cela par cette raison principalement qu'il en est peu qui réfléchissent sur de telles choses, et que de plus on ne réfléchit pas même au sujet du bien, qu'il est distinct du vrai ; tous ceux-là qui vivent de la vie de l'amour de soi et de l'amour du monde ignorent aussi ce que c'est que le bien, car ils ne croient pas qu'il y ait d'autre bien que ce qui provient de ces deux amours ; et comme ils ignorent ce que c'est que le bien, ils ignorent aussi ce que c'est que le vrai, car le vrai appartient au bien ; ils savent, à la vérité, d'après la révélation, que le bien, c'est aimer Dieu et le prochain, et que le vrai ce sont les doctrinaux qui sont tirés de la Parole ; mais comme ils ne conforment pas leur vie à ces doctrinaux, ils n'ont aucune perception de ce bien ni de ce vrai, mais ils ont seulement des connaissances séparées d'avec le bien et le vrai ; bien plus, ceux-là mêmes qui sont régénérés ne savent pas non plus ce que c'est que le bien avant qu'ils aient été régénérés ; car avant cette régénération ils s'imaginaient que le vrai était le bien, et que faire selon le vrai, c'était faire le bien, lorsque cependant ce qu'ils font alors est non pas le bien, mais le vrai ; quand l'homme est dans cet état, il est dans l'état qui est décrit par Jacob et dans la bénédiction donnée à Jacob ; mais quand l'homme vient dans l'état où il fait le bien d'après l'affection du bien, c'est-à-dire quand il a été régénéré, il vient dans l'état qui est décrit dans la Bénédiction donnée à Esaü : cela peut être illustré par les choses qui se manifestent chez l'homme dans son premier âge et dans le second, et ensuite dans le troisième et le quatrième ; l'homme, dans le premier âge, ne sait que de mémoire les choses qui sont dans la Parole, il en est de même de celles qui sont dans les doctrinaux de la foi, et alors il se croit bon, quand il en connaît un grand nombre, et peut en appliquer quelques-unes non à sa vie, mais à celle des autres ; dans le second âge, quand il a grandi davantage, il n'est pas content de posséder par la mémoire seule les choses qui sont dans la Parole et celles qui sont dans les doctrinaux, mais il commence alors à y réfléchir, d'après sa pensée, et en tant qu'il peut y ajouter par sa pensée, cela lui plaît ; par là il est dans l'affection du vrai d'après un certain amour mondain, qui aussi est un moyen pour qu'il apprenne plusieurs choses qui sans cela auraient été laissées de côté : mais dans le troisième âge, s'il est du nombre de ceux qui peuvent être régénérés, il commence à penser à l'usage, et alors à réfléchir sur les choses qu'il lit dans la Parole et puise dans les doctrinaux, en vue de l'usage ; quand il est dans cet étal, l'ordre est renversé, savoir, en ce que le vrai n'est plus ainsi placé au premier rang : mais dans le quatrième âge, quand c'est l'âge de sa régénération, comme alors l'état est plein, ainsi qu'il a été dit numéro 2636, il aime la Parole et les doctrinaux tirés de la Parole, c'est-à-dire le Vrai, en vue du bien de la vie, par conséquent d'après le bien de la vie ; ainsi se trouve au premier rang le bien qui, jusqu'à ce moment, avait été en apparence au second rang : si le bien a été en apparence au second rang, cela vient de ce qu'il était caché intimement dans toute son affection, et n'a pu se manifester, parce qu'il y avait au dehors des choses avec lesquelles il ne pouvait pas concorder, savoir, des choses vaines et futiles, comme sont celles qui appartiennent à la gloire du monde et de soi-même ; mais après qu'il a été régénéré, ces choses se retirent ; et le bien, qui était caché intimement, son comme d'une prison et influe dans les choses qui sont au dehors, et il fait que les vrais sont à lui, ou sont des vrais du bien, et ainsi il se manifeste. Le Bien chez l'homme est, pendant ce temps-là, comme cet involontaire qui est dans son volontaire, dans chacune des choses qu'il pense, et par suite dans chacune des choses qu'il fait ; l'homme ne sait pas qu'il a cet involontaire, parce qu'il ne perçoit chez lui autre chose que ce qui est sien, c'est-à-dire volontaire ; cet involontaire est double, l'un est son héréditaire qui lui vient du père et de la mère, l'autre influe du Seigneur par le Ciel ; quand l'homme grandit, celui qui lui vient de ses parents par l'héréditaire se manifeste de plus en plus, si l'homme est tel qu'il ne se laisse point régénérer, car c'est delà qu'il tire les maux et qu'il les fait siens ou propres ; mais l'involontaire qui influe du Seigneur par le Ciel se manifeste dans l'âge adulte chez ceux qui sont régénérés ; chez ceux-ci cet involontaire a, pendant ce temps, disposé et gouverné en général et en particulier toutes les choses de la pensée et aussi de la volonté, quoiqu'il ne se soit pas montré.

  
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