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Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 2576

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2576. Voici, cela te (sera) un voile des yeux pour tous ceux qui (sont) avec toi, signifie que les vrais rationnels sont comme un voile ou comme un habit pour les vrais spirituels : on le voit par la signification du voile (velamen), dont il va être parlé ; et par la signification des yeux, en ce qu'ils sont les intellectuels, comme le prouvent un grand nombre de passages de la Parole ; et enfin par la signification de Voir, en ce que c'est comprendre, numéros 2150, 2325 ; chacun peut voir que, dans chaque mot de ce Verset, il y a des arcanes qui ne peuvent être dévoilés que par un certain sens intérieur ; par exemple, Abimélech a donné mille pièces d'argent, et il est dit que cela fut donné non au mari de Sarah, mais au frère de Sarah, que cela serait un voile des yeux, et pour elle, et pour ceux qui sont avec elle, puis avec tous, et qu'ainsi elle fut préservée ; plusieurs conjectures historiques peuvent, il est vrai, être déduites du sens de la lettre, mais toutes ces conjectures n'ont rien de spirituel, ni à plus forte raison rien de Divin, et cependant la Parole est Divine. Que les Vrais rationnels soient comme un voile ou un habit pour les vrais spirituels, voici comment : les choses qui sont les intimes de l'homme appartiennent à son âme, celles au contraire, qui sont les extérieurs de l'homme appartiennent à son corps, les intimes de l'homme sont les biens et les vrais d'après lesquels l'âme a sa vie, autrement l'âme ne serait point âme ; c'est de là que les extérieurs tirent leur vie, et ils sont tous à l'instar du corps, ou, ce qui est la même chose, ils sont comme un voile ou comme un habit ; on peut surtout le voir par les choses qui se manifestent dans l'autre vie ; par exemple, quand les Anges se présentent à la vue, leurs intérieurs se montrent avec éclat par leur visage, les extérieurs sont représentés tant dans leur corps que dans leur habillement, au point que chacun peut, par leur habillement seul, savoir quels ils sont, car ils sont des substances réelles, par conséquent des essences en forme ; il en est de même des Anges qui ont été vus, et qui dans la Parole ont été décrits quant à leurs visage et quant à leurs habillements ; par exemple, ceux qui ont été vus dans le sépulcre du Seigneur, - Marc 16:5, - et les vingt-quatre anciens autour du trône, - Apocalypse 4:4, - et les autres ; et non-seulement il en est de même des Anges, mais encore de toutes les autres choses, quoi qu'inanimées, qui sont mentionnées dans la Parole, leurs extérieurs en sont le voile ou l'habillement ; par exemple, l'Arche de l'alliance et la Tente qui était tout autour : l'Arche, qui là était l'intime, représentait le Seigneur Lui-Même, car le Témoignage y était, tandis que la Tente qui était au dehors représentait le Royaume du Seigneur, là, les Voiles (Velamina) ou les Voiles (Vela), et les Tapisseries, tant en général qu'en particulier, représentaient les extérieurs célestes et spirituels dans le Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, dans les Trois Cieux ; ce qui est évident en ce que la forme de l'arche a été montrée à Moïse sur le mont Sinaï, - Exode 25:9, 26:30.

C’est de là qu'elle tirait sa sainteté, et non de l'or, de l'argent et des sculptures qui y étaient. Puisqu'il s'agit maintenant des vrais rationnels qui sont comme un voile ou un habillement pour les Vrais spirituels, et que dans Moïse la Tente est décrite quant à ses Voiles (Velamina) ou Tapisseries, même quant à ses Voiles (Vela), qui étaient devant les entrées, il m'est permis, pour illustrer la chose, d'exposer ce qui y était spécialement signifié par les Voiles (Vela) ; mais il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifiaient les Tapisseries qui étaient tout autour. Il y avait trois Voiles : le Premier qui faisait la séparation entre le Saint et le Saint des saints ; le Second qui est nommé la Tapisserie pour la porte de la tente ; le Troisième qui est la Tapisserie pour la porte du parvis : quant au Voile même qui était le Premier Voile, devant l'arche, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu feras un Voile d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage d'art, tu le feras avec des chérubins : et tu le mettras sur quatre colonnes de Schittim, couvertes d'or, et (ayant) leurs crochets en or, sur quatre soubassements d'argent ; et tu mettras le Voile sous les anneaux ; et tu introduiras là, en dedans du Voile, l'Arche du Témoignage, et le Voile vous fera la séparation d'entre le Saint et le Saint des Saints. » - Exode 26:31, 32, 33-34, 36:35-36.

Ce Voile représentait les apparences prochaines et intimes du bien et du vrai rationnels dans lesquels sont les Anges du Troisième Ciel ; ces apparences ont été décrites par l'hyacinthe, la pourpre, le cramoisi et le fin lin retors, dans lesquels la couleur rouge représentait les biens de l'amour, et la couleur blanche ses vrais ; l'or et l'argent, dont les colonnes étaient couvertes et dont les crochets et les soubassements étaient composés représentaient pareillement ces biens et ces vrais : on voit que les couleurs représentent, numéros 1042, 1043, 1063, 1624, que l'or est le bien de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 ; que l'argent est le vrai, numéros 1551, 2048 : de là on peut voir ce qui est signifié par le Voile du Temple qui fut déchiré, - Matthieu 27:51. Marc 15:38. Luc 23:45, - c'est-à-dire, que le Seigneur entra dans le Divin Même, toutes les apparences ayant été dissipées, et qu'il ouvrit en même temps l'entrée vers le Divin même par son Humain rendu Divin. Quant au second Voile ou à la Tapisserie pour la porte de la tente, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu feras, à l'entrée de la tente, une Tapisserie d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage de broderie : et tu feras pour la Tapisserie cinq colonnes de schittim, et tu les couvriras d'or ; leurs crochets (seront) d'or ; et tu fondras pour elles cinq soubassements d'airain. » - Exode 26:36-37. Exode 36:37-38 :

Par cette Tapisserie ont été représentées les apparences du bien et du vrai, qui sont inférieures aux précédentes, ou extérieures, ou les moyennes du rationnel, dans lesquels sont les Anges du Second Ciel ; ces apparences ont été décrites presque de la même manière que les précédentes, avec différence cependant qu'il y a avait pour cette Tapisserie cinq colonnes et cinq soubassements, nombre qui signifie peu, relativemenent ; car ces apparences ne sont pas aussi cohérents, ou ne sont pas aussi célestes que les apparences du Ciel intime ou Troisième Ciel ; - on voit numéros 649, 4686, que le nombre cinq signifie peu ; - et comme ces apparences regardent les naturels, il fut ordonné que les soubassements seraient fondus en airain, car l'airain représentait et signifiait le bien rationnel, numéros 425, 1551. Quant au Troisième Voile ou à la Tapisserie pour la porte du parvis, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« La Tapisserie de la porte du parvis (sera) de vingt coudées, d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage de broderie ; leurs quatres colonnes, leurs quatre soubasse-ments, toutes les colonnes du parvis (seront) ceints d'argent tout autour, leurs crochets en argent, mais leurs soubassements en airain. » - Exode 27:16, Exode 37:18, 19.

Par cette Tapisserie ont été représentées les apparences du bien et du vrai encore plus inférieures ou plus extérieures, ou celles qui sont les infimes du rationnel, dans lesquels sont les Anges du premier Ciel ; comme ces apparences correspondent aux intérieures, elles ont été décrites de la même manière, avec cette différence cependant que les colonnes ont été, non couvertes d'or, mais ceintes d'argent, et que l'argent était la matière de crochets par lesquels sont signifiés les vrais rationnels qui tirent leur origine immédiatement des scientifiques : et l'airain, la matière des soubassements par lesquels sont signifiés les biens naturels. De là on peut voir que dans la composition de la Tente, il n'y avait rien qui ne fût représentatif des célestes et des spirituels du Ropyaume du Seigneur, ou qui n'eût été fait sur tout le type des célestes et des spirituels dans les Trois Cieux, et qu'enfin les Voiles (Velamina) ou les Tapisseries signifiaient les choses qui, à l'instar du corps et de l'habillement, sont autour ou au dehors de l'intime. En outre, on peut voir, par plusieurs passages de la Parole, que les Voiles (Velamina), les Tapisseries, les Habillements ou les Vêtements signifie les Vrais relativement inférieurs ; par exemple.

Dans Ézéchiel :

« Le fin lin en broderie de l'Egypte fut ce que tu étendais, l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Elisha furent ta Couverture. » - Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances intérieures des célestes et des spirituels, par conséquent ceux qui sont dans ces connaissances numéro 1201 ; la brodérie de l'Egypte est le scientifique ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; l'hacinthe et la poupre des îles d'Elisha qu'ils ont pour couverture, sont les rites qui correspondent au culte interne, numéro 1156.

Dans le Même :

« Tous les princes de la mer descendront de dessus leurs sièges, et ils ôteront lerus Manteaux et se dépouilleront de leurs Vêtements de broderie, et je te chaussai de taison, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie, et je te parai d'ornements, et je te mis des bracelets sur tes mains, et un collier à ton cou. Tu as pris de tes Vêtements, et tu t'en es fait des hauts lieux de diverses couleurs, et tu t'es livrée à la scortatiopn sur eux ; tu as pris tes Vêtements de broderies, et tu les en as couvertes (les images). » - Ézéchiel 16:10-11, 16, 18.

Il s'agit de Jérusalem, qui est l'Eglise spirituelle, décrite telle qu'elle avait été anciennement, et telle qu'elle est devenue quand elle s'est pervertie ; ses spirituels inférieurs et ses doctrinaux sont les vêtements de broderie, de fin lin, de soi.

Dans Ésaïe :

« Le Seigneur Jéhovah Sébaoth va éloigner de Jérusalem (et de Juda) tout bâton du pain et tout bâton de l'eau ; alors un homme prendra son frère de la maison de son père : Tu as un Vêtement, tu seras notre prince : il repondra dans ce jour-là, en disant : je n'y remédierai pas ; et dans ma maison point de pain, et point de vêtement, ne m'établissez point prince du peuple. Le Seigneur affligera de teigne le sommet de la tête des filles de Sion ; et en ce jour-là le Seigneur ôtera l'ornement des boucles d'oreilles ; les anneaux, et les ornements du nez ; les Vêtements de rechange, et les Manteaux, et les Voiles (peple), et les étuis ; les miroirs, et les chemises, et des bandeaux, et les mantelets. » - Ésaïe 3:1, 6-7, .

Jérusalem est l'Eglise spirituelle ; Juda, l'Eglise céleste ; le bâton du pain et le bâton de l'eau, qui seront ôtés, signifient le bien et le vrai ; le vêtement, qui est du prince, signifie les vrais qui appartiennent à la doctrine ; les habillements et les divers ornements des filles de Sion, dont le détail est donné, sont, tant en général qu'en particulier, les genres et les espèces du bien et du vrai dont les hommes de l'Église doivent être privés ; si chacun des objets dont il est fait mention ne signifiait pas quelque chose de particulier à l'Église, il ne se trouverait pas dans la Parole, dont chaque mot renferme le Divin ; ces objets sont dits appartenir aux filles de Sion par lesquelles sont signifiées les choses qui sont de l'Eglise, comme on le voit, numéro 2362.

Dans le Même :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi de tes Vêtements de parure, Jérusalem, ville de sainteté, parce que l'incirconcis et le souillé ne continueront plus à venir chez toi. » - Ésaïe 52:1-2.

Sion est l'Eglise céleste ; Jérusalem, l'Église spirituelle ; les habits d'ornement sont les choses saintes de la foi.

Dans le Même :

« Leurs toiles ne sont point pour Vêtement, et ils ne sont point couverts de leurs œuvres ; leurs œuvres (sont) des œuvres d'iniquité. » - Ésaïe 59:6.

Les toiles signifient les vrais supposés, qui ne sont pas pour vêtement, le vêtement signifie les vrais extérieurs de la doctrine et du culte ; de là il est dit : et ils ne sont point couverts de leurs œuvres.

Dans le Même :

« En me réjouissant je me réjouirai en Jéhovah, mon âme s'égaiera en mon Dieu, parce qu'il me revêtira des Vêtements du salut, il m'a couvert du Manteau de la justice. » - Ésaïe 61:10.

Les vêtements du salut sont les vrais de la foi, le manteau de Injustice est le bien de la charité.

Dans Jean :

« Tu as quelque peu de noms aussi dans Sardes, qui n'ont point souillé leurs Vêtements, et ils marcheront avec Moi en vêtements blancs, parce qu'ils sont dignes. Celui qui vaincra sera couvert de Vêtements blancs. » - Apocalypse 3:4-5.

Dans le Même :

« Heureux celui qui veille et garde ses Vêtements, afin qu'il ne marche pas nu. » - Apocalypse 16:15.

Dans le Même :

« Sur les trônes je vis vingt-quatre Anciens assis, couverts de Vêtements blancs. » - Apocalypse 4:4.

Il est évident que, dans ces passages, les vêtements sont non des vêtements, mais des spirituels qui appartiennent au vrai. Il en est de même quand le Seigneur a dit, au sujet de la consommation du siècle, qu'on ne retournât point en arrière pour prendre des Vêtements, - Matthieu 24:18. Marc 13:16, - on peut voir, numéro 2454, que dans ce passage les vêtements sont des vrais : il en est encore de même quand le Seigneur parle de l'homme qui n'était pas vêtu de l'habit de noces, - Matthieu 22:11-12.

Et quand Il dit de Jean :

« Qu'êtes-vous allés voir ? Un homme couvert de Vêtements précieux ? Ceux qui, (en) portent de précieux sont dans les maisons des Rois. » - Matthieu 11:8. Luc 7:25, - c'est-à-dire, qu'on doit être non dans les externes de la doctrine et du culte, mais dans les internes ; c'est pourquoi le Seigneur ajoute :

« Qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Je vous dis, même plus qu'un prophète. » - Ibid. Matthieu 11:9.

Le prophète signifie les externes de la doctrine et du culte. Comme les Vêtements signifiaient les vrais de tous genre, il avait été ordonné aux fils d'Israël, quand ils sortiraient de l'Egypte, de demander à emprunter de l'or, de l'argent, et des Vêtements, et de les mettre sur leurs fils, - , .

Et de ne point se vêtir d'Habillements de plusieurs genres, ou mélangés, - Deutéronome 22:11.

Et de se faire des franges au bord de leurs Vêtements, d'y mettre un fil d'hyacinthe, et, quand ils le verraient, de se rappeler les préceptes et de les mettre en pratique, - Nombres 15:38-39, 40.

Autrefois aussi ils déchiraient leurs vêtements, comme on le voit, - 1 Samuel 4:12. 2 Samuel 1:2, 11, 2 Samuel 3:31, 13:30-31, 2 Samuel 15:32. 1 Rois 21:27, , .

Ce qui signifiait le Zèle pour la doctrine et pour le vrai, en ce qu'il était ainsi lacéré ; et l'humiliation, en ce que chez eux il n'y avait rien de ce qui est signifié par l'ornement des vêtements. Que telle était la signification des Voiles (Velamina), des Couvertures, des Manteaux ou des Vêtements, c'est aussi ce qu'on voit clairement par la prophétie de Jacob, alors Israël :

« Il attachera au cep son ânon, et au noble cep le fils de son ânesse ; il lavera dans le vin son Vêtement, et dans le sang des raisins son Voile (Velamen). » - Genèse 49:11.

Personne ne peut découvrir ce que signifie ce passage, à moins que par le sens interne il ne sache ce que signifient le cep, le noble cep, l'ânon, le fils de l'ânesse, le vin, le sang des raisins, le vêtement et le voile ; il est évident qu'il est question du Seigneur qui là est nommé Schiloh ; dans ce passage il s'agit de Juda par lequel est représenté le Divin céleste du Seigneur, le vêtement qu'il devait laver dans le vin, et le voile qu'il devait laver dans le sang des raisins, signifient le Rationnel et le Naturel du Seigneur qu'il devait rendre Divins. Il en est de même dans Ésaïe :

« Qui (est) celui-ci venant d'Edom, de Bozra ayant les Vêtements teints, celui-ci honorable dans son Habillement, s'avançant dans la multitude de sa force ? Pourquoi (es-tu) rouge quant à ton Vêtement, et (pourquoi) ton Vêtement (est-il) comme (celui) d'un fouleur au pressoir ? Et Moi seul j'ai foulé au pressoir, et d'entre les peuples personne avec Moi. Ma victoire sur eux a rejailli sur mes Vêtements, et j'ai souillé tout mon Habillement. » - , , .

Là aussi les Vêtements et l'Habillement signifient l'Humain du Seigneur qu'il a de sa propre puissance rendu Divin par les combats des tentations et par ses victoires ; aussi est-il dit : Moi seul j'ai foulé au pressoir, et d'entre les peuples personne avec Moi. La même chose est signifiée par Isac lorsqu'il sentit l'odeur des Habits d'Esaü, et qu'en conséquence il le bénit.

Genèse 27:27.

Le Saint Même du Divin Humain du Seigneur fut aussi le Vêtement qui apparut comme la Lumière, et comme une blancheur éclatante, lors de sa transfiguration ; il en est ainsi parlé dans Matthieu :

« Lorsque Jésus fut transfiguré, sa face resplendit comme le Soleil, ses Vêtements devinrent comme la Lumière. » - Matthieu 17:2 :

Dans Luc :

« Pendant que Jésus priait, l'apparence de sa face devint autre, son Vêtement (devint) d'un blanc éclatant. » - Luc 17:2,

Et dans Marc :

« Lorsque Jésus fut transfiguré, ses Vêtements devinrent resplendissants, excessivement blancs comme la neige, tels qu'un foulon sur la terre ne peut blanchir. » - Marc 9:3.

Les Vêtements de sainteté, dont Aharon était couvert lorsqu'il entrait au-dedans du voile, lesquels étaient de lin, représentaient la même chose, - Lévitique 16:2, 4 :

Il en était de même des Vêtements de sainteté qui étaient pour la gloire et la magnificence, et de ceux du Ministère, dont il est parlé, - . .

Il n y avait pas en eux la moindre chose qui ne représentât.

  
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