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Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 2441

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2441. Le Soleil se leva sur la terre, signifie le dernier temps qui est appelé jugement dernier : cela est évident d'après la signification du lever du Soleil, quand il s'agit des temps et des états de l'Eglise ; que les temps du jour, comme aussi les temps de l'année, signifient dans le Sens interne les états de l'Eglise, c'est ce qui a déjà été montré numéro 2323 ; et que l'Aurore ou le Matin signifie l'avènement du Seigneur, ou l'approche de son Royaume, on l'a vu numéro 2505 ; ainsi maintenant le Lever du Soleil ou son apparition sur la terre signifie la présence du Seigneur ; et cela, parce que le Soleil ainsi que l'Orient signifie le Seigneur ; le Soleil, numéros 31, 32, 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 2120 ; et l'Orient numéro 101. Si la présence du Seigneur est la même chose que le dernier temps qu'on appelle jugement, c'est parce que sa présence sépare les bons d'avec les méchants, et a pour conséquence que les bons sont élevés dans le Ciel, et que les méchants se précipitent dans l'Enfer ; voici en effet, comment la chose se passe dans l'autre vie : le Seigneur est le Soleil pour tout le ciel, Voir numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, car le Divin Céleste de son Amour est ce qui apparaît ainsi devant les yeux des anges et constitue effectivement la Lumière même du Ciel ; autant donc on est dans le Céleste amour, autant on est élevé dans cette Céleste lumière qui procède du Seigneur ; mais autant on est éloigné du Céleste amour, autant on s'éloigne de la lumière pour se précipiter dans les ténèbres infernales : c'est de là que le Lever du Soleil, par lequel est signifié la présence du Seigneur, renferme tant la Salvation des bons que la damnation des méchants ; et que maintenant il est d'abord dit que Loth arriva à Zoar, c'est-à-dire que les hommes représentés ici par Loth ont été sauvés, et ensuite que Jéhovah fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, c'est-à-dire que les méchants ont été damnés. Quant à ceux qui sont dans les maux de l'amour de soi et du monde, c'est-à-dire qui sont dans les haines contre tout ce qui appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, la lumière du ciel leur parait effective-ment comme une obscurité, aussi est-il dit dans la Parole que le Soleil a été noirci pour eux, ce qui signifie qu'ils ont rejeté tout ce qui appartient à l'amour et à la charité, et ont reçu tout ce qui y est opposé ; comme dans Ézéchiel :

« Lorsque je l'aurai éteint, je couvrirai tes Cieux, et je noircirai leurs Etoiles ; je couvrirai te Soleil d'un nuage, et la Lune ne fera point luire sa lumière. Tous les Luminaires de lumière dans les cieux, je (les) noircirai sur toi, et je mettrai les ténèbres sur la terre. » - Ézéchiel 32:7-8.

Chacun peut voir que couvrir les cieux, noircir les étoiles, couvrir le Soleil, noircir les luminaires de lumière, signifient des choses autres. De même dans Ésaïe :

« Le Soleil sera obscurci à son lever, et la Lune ne fera point resplendir sa lumière. » - Ésaïe 13:9-10 :

Et dans Joël :

« Le Soleil et la Lune sont noircis, et les Etoiles retirent leur splendeur. » - Joël 2:2, 10.

On doit donc voir clairement ce que signifient ces paroles du Seigneur, dans Mathieu, quand il s'agit du dernier temps de l'E-glise, qui est appelé jugement :

« Aussitôt après l'affliction de ces jours là, le Soleil sera obscurci, et la Lune ne donnera point sa lumière, et les Etoiles tomberont du Ciel. » - .

C’est-à-dire que par le Soleil, la lune et les étoiles on entend pas le Soleil, la lune ni les étoiles, mais que le Soleil signifie l'amour et la charité ; la lune, la foi qui en procède ; et les étoiles, les connaissances du bien et du vrai ; et que ces astres sont dits obscurcis, perdre leur lumière et tomber du Ciel, quand il n'y a plus aucune reconnaissance du Seigneur, aucun amour en Lui, ni aucune charité envers le prochain ; toutes ces choses devenant nulles, l'amour de soi, avec tous les faux qui en proviennent, s'empare de l'homme, car l'un est la conséquence de l'autre. C'est de là aussi que dans Jean il est dit :

« Le quatrième Ange versa sa coupe dans le Soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; c'est pourquoi les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu. » - Apocalypse 16:8-9.

Là aussi il s'agit des derniers temps de l'Eglise, lorsque tout amour et toute charité s'éteignent, ou pour parler le langage ordinaire, lorsqu'il n'y a plus aucune foi ; c'est l'extinction de l'amour et de la charité qu'on entend par la coupe versée dans le Soleil, et dès lors c'est l'amour de soi et ses cupidités qu'on entend par le feu qui brûle les hommes et qui les embrase d'une grande chaleur ; le blasphème du nom de Dieu en est la suite. Par le Soleil l'Eglise Ancienne n'entendait que le Seigneur et le Divin céleste de son amour, aussi d'après leur rite ils se tournaient vers l'orient pour prier, ne pensant pas même alors au soleil ; mais dans la suite leurs descendants ayant perdu le sens de ce rite avec tous les autres représentatifs et significatifs, commencèrent à adorer le Soleil lui-même et la lune elle-même ; et ce culte se répandit chez plusieurs nations, au point qu'elles leur élevèrent des temples et leur dressèrent des statues, et comme alors le soleil et la lune prirent un sens opposés, ils signifient l'amour de soi et l'amour du monde, qui sont absolument opposés à l'amour céleste et l'amour spirituel ; de là, dans la Parole, par le culte du soleil et de la lune on entend le culte de soi-même et du monde, comme Moïse :

« De peur que peut-être tu ne lèves tes yeux vers le Ciel, et que tu ne voies le Soleil et la Lune, et les Etoiles, toute l'armée des cieux, et que tu ne sois poussé, et que tu ne te prosternes devant eux et ne les serves. » - Deutéronome 4:19 :

Et dans le Même :

« S'il va et sert d'autres Dieux, et le Soleil ou la Lune, ou toute l'armée des cieux, ce que je n'ai point commandé ; alors tu les assommeras de pierres, et ils mourront. » - Deutéronome 17:3, 5.

C’est dans une telle idolâtrie que se changea le culte antique, lorsque les hommes ne crurent plus que rien d'interne fût signifié dans les rites de l'Eglise, et qu'ils considérèrent seulement l'externe ; on entend la même chose dans Jérémie :

« En ce temps-là les os des Rois de Juda, des princes des Prêtres, des Prophètes des habitants de Jérusalem, on les exposera au Soleil et à la Lune, et à toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés et qu'ils ont servis. » - Jérémie 8:1-2.

Le Soleil désigne l'amour de soi et les cupidités de cet amour ; exposer les os signifie les choses infernales qui proviennent de cet amour et de ses cupidités ; dans le Même :

« Il brisera les statues de la maison du Soleil, qui (est) dans la terre d'Egypte, et il brûlera au feu les maisons des Dieux de l'Egypte. » - Jérémie 43:13.

Les statues de la maison sont le culte de soi-même.

  
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