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Genèse 20:18

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18 Car l'Eternel avait entièrement resserré toute matrice de la maison d'Abimélec, à cause de Sara femme d'Abraham.

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Arcanes Célestes # 2516

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2516. Voici, tu mourras à cause de la femme, signifie que la doctrine de la foi serait nulle, si, quant aux choses qui y sont, le rationnel était consulté : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici tu, en ce qu'il est la doctrine de la foi ; par la signification de mourir, en ce que c'est devenir nul ; et par la signification de la sœur, qui est ici appelée femme, en ce qu'elle est le rationnel, numéro 2508 ; de là maintenant résulte qu'Abimélech qui devait mourir à cause de la femme, signifie que la doctrine de la foi deviendrait nulle, si le rationnel était consulté. Si la doctrine de la foi devient nulle par le rationnel, c'est parce que le rationnel est dans les apparences du bien et du vrai, apparences qui en elles-mêmes ne sont pas des vrais, ainsi qu'il a été montré ci-dessus, numéros 2053, 2196, 2203, 2209 ; en outre, le rationnel a au-dessous de lui des illusions provenant des sensuels externes confirmés par les scientifiques, qui couvrent d'une ombre ces apparences du vrai. Le rationnel, quant à la plus grande partie, est humain, comme on peut aussi le voir d'après sa naissance ; de là résulte donc qu'aucun doctrinal de la foi ne peut être sous son auspice, ni à plus forte raison être fondé sur lui ; mais tout doctrinal doit procéder du Di-vin Même et du Divin Humain du Seigneur ; de là vient son origine et même à un tel point, que le Seigneur est la Doctrine elle-même, aussi dans la Parole est-il nommé la Parole, la Vérité, la Lumière, le Chemin, la Porte, et, ce qui est un arcane, tout Doctrinal procède du Divin Bien et du Divin Vrai, et a en soi le Mariage céleste ; le doctrinal qui n'a pas en soi ce mariage, n'est pas un doctrinal réel de la foi ; c'est pour cela que dans chaque passage de la Parole, d'où est tirée la doctrine, il y a comme un mariage, Voir numéros 683, 793, 801. A la vérité, la Doctrine de la foi, dans le sens littéral ou externe de la Parole, parait avoir beaucoup de choses tirées du rationnel, même du naturel, mais cela vient de ce que la Parole est pour l'homme auquel elle a été ainsi appropriée, mais toujours est-il qu'en elle-même elle est spirituelle par une origine céleste, c'est-à-dire par le Divin Vrai conjoint au Divin Bien. Que la doctrine deviendrait nulle, si, quant aux choses qu'elle contient, le rationnel était consulté, c'est ce qui sera illustré clans la suite par des exemples.

  
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Arcanes Célestes # 874

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874. Ici est décrit le premier état de la régénération de l'homme de cette Eglise, après la tentation, état commun à tous ceux qui se régénèrent, et consistant en ce qu'ils croient faire le bien et penser le vrai par eux-mêmes ; et comme ils sont encore dans une très grande obscurité, le Seigneur les laisse jusque-là dans cette opinion ; mais néanmoins tout le bien qu'ils font et tout le vrai qu'ils pensent, tant qu'ils conservent cette opinion qui est fausse, n'est ni le bien ni le vrai de la foi ; car tout ce que l'homme produit de lui-même ne peut être le bien, parce qu'il est lui-même une source impure et immonde, et que jamais le bien ne peut sortir d'une source impure et immonde. Un tel homme, en effet, pense toujours à son propre mérite et à sa propre justice ; quelques-uns vont encore plus loin, et méprisent les autres, quand ils les comparent à eux-mêmes, comme le Seigneur l'enseigne.

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D'autres enfin donnent dans d'autres excès ses propres cupidités se mettent de la partie, de sorte qu'au dehors il y a apparence de bien, et néanmoins la corruption est au dedans. Voilà pourquoi le bien que l'homme fait dans cet état n'est pas le bien de la foi. Il en est de même du vrai qu'il pense ; lors même que ce qu'il pense serait très-vrai, néanmoins tant que cette pensée vient du propre, il n'y à point en elle le bien de la foi, quoique en elle-même soit certainement le vrai de la foi. Tout vrai, pour être le vrai de la foi, doit avoir en lui par le Seigneur le bien de la foi ; c'est alors seulement qu'il devient bien et vrai.

  
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