Библия

 

Exode 21:24

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24 Œil pour Œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,

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Arcanes Célestes # 8993

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8993. Et quand aura vendu un homme sa fille pour servante, signifie l'affection du vrai d'après le plaisir naturel : on le voit par la signification de la fille d'un homme, en ce qu'elle est l'affection du vrai, car la fille signifie l'affection, numéros 2362, 3963, et l'homme le vrai, numéro 3134, comme aussi l'Israélite qui ici est entendu par l'homme, numéros 5414, 5879, 5951, 7957, 8234 ; et par la signification de servante, en ce que c'est l'affection externe ou naturelle, numéros 2567, 3835, 3849 ; de là, la fille d'un homme vendue pour servante, signifie l'affection du vrai d'après le plaisir de l'affection naturelle. Par le plaisir naturel est entendu le plaisir qui découle de l'amour de soi et de l'amour du monde ; ceux qui par là sont dans l'affection du vrai, sont ceux qui apprennent les doctrinaux de l'Église, qu'on nomme vrais de la foi, soit pour le profit, soit pour les honneurs, et non pour la vie ; ces sortes d'affections du vrai, qui découlent non du bien spirituel mais du plaisir naturel, sont représentées par la fille d'un homme Israélite vendue pour servante ou en servitude, car tout ce qui tire son origine de l'amour de soi, ou de l'amour du monde, n'est pas libre, mais est en servitude ; ce que c'est que la liberté et ce que c'est que la servitude, on le voit, numéros 892, 905, 1947, , 6205. Dans le sens interne de ce qui va suivre, il est décrit comment la chose se passe à l'égard des affections du vrai qui tirent leur origine de ces amours. Il ne faut par oublier que l'affection réelle du vrai est de vouloir et de désirer savoir les vrais mêmes de la foi pour un usage bon comme fin, et pour la vie, mais que l'affection non-réelle du vrai est de vouloir et de désirer les vrais pour soi-même, ainsi pour obtenir des honneurs et acquérir des profits ; ceux qui sont dans l'affection du vrai provenant de cette origine-ci, ne s'inquiètent point si les choses qu'ils savent sont des vrais réels, pourvu qu'elles soient de celles qui peuvent être prônées comme des vrais ; ils s'attachent donc seulement à confirmer les doctrinaux de leur Église, dans laquelle ils sont nés, soit que ces doctrinaux soient des vrais ou qu'ils ne soient pas des vrais ; ils sont aussi dans les ténèbres'quant aux vrais eux-mêmes ; car les fins mondaines qui sont les profits, et les fins corporelles qui sont les honneurs, les aveuglent entièrement : quant à ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai, c'est-à-dire, qui désirent savoir les vrais pour un usage bon et pour la vie, ils restent aussi dans les doctrinaux de leur Église jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'âge où ils commencent à penser d'après eux-mêmes, alors ils scrutent les écritures et supplient le Seigneur de les illustrer, et quand ils sont illustrés, ils se réjouissent de cœur ; car ils savent que sans l'examen de l'Écriture d'après l'affection réelle du vrai, s'ils fussent nés où il y "à une autre doctrine de l'Église, et même où existe la plus grande hérésie, ils y seraient restés ; par exemple, s'ils fussent nés Juifs, ou Sociniens. Par là on voit clairement qui sont et quels sont ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai, et qui sont et quels sont ceux qui sont dans l'affection non réelle du vrai ; ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai sont dans le sens représentatif les filles d'hommes d'entre les Israélites, et ceux qui sont dans l'affection non réelle du vrai sont dans le sens représentatif les servantes d'entre les filles d'Israël.

  
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Arcanes Célestes # 892

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892. Quand l'homme a été régénéré, il vient pour la première fois dans l'état de liberté ; avant, il était dans l'état de servitude. Il y a servitude, quand les cupidités et les faussetés commandent ; il y a liberté, quand on est dirigé par les affections du bien et du vrai. Tant que l'homme est dans l'état de servitude, il lui est impossible de percevoir comment cela s'opère, mais dès qu'il vient dans l'état de liberté, il le perçoit. Dans l'état de servitude, c'est-à-dire, quand les cupidités et les faussetés commandent, l'homme qui est subjugué par elles croit être dans l'état de liberté ; mais c'est une erreur grossière ; car il est alors emporté par le plaisir des cupidités et des voluptés qui en dérivent, ou par le plaisir de ses amours ; et comme il est séduit par ce plaisir, il lui semble qu'il est libre. Quand on est entrainé par quelque amour, a quelque point qu'on soit porté, tant qu'on le suit, on se croit libre ; mais l'homme est alors entraîné par des esprits diaboliques, dans la société desquels il se trouve, et il est emporté par eux comme par un torrent. L'homme pense que c'est là l'état le plus libre ; et il se le persuade tellement, qu'il croit que s'il était privé de cet état il tomberait dans une vie très-misérable, et même qu'il n'y aurait plus de vie pour lui. Cela vient non-seulement de ce qu'on ne sait pas qu'il y a une autre vie, mais encore de ce qu'on s'est persuadé, d'après des impressions qu'on a reçues, que personne ne peut venir dans le ciel que par les afflictions, la pauvreté et la privation de tous les plaisirs ; mais cette croyance est très-fausse, il m'a été donné de le savoir par plusieurs expériences, dont je parlerai dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur. L'homme ne vient jamais dans l'état de liberté avant d'avoir été régénéré, et le Seigneur le conduit par l'amour du bien et du vrai ; quand il est dans cet état, il peut commencer à savoir et à percevoir ce que c'est que la liberté, parce qu'il sait alors ce que c'est que la vie, ce que c'est que le véritable plaisir de la vie, et ce que c'est que la félicité ; avant cette époque, il ne sait pas même ce que c'est que le bien, et parfois il nomme souverain bien ce qui est le souverain mal. Lorsque ceux qui sont par le Seigneur dans l'état de liberté voient, et mieux encore lorsqu'ils sentent la vie des cupidités et des faussetés, ils éprouvent pour elle autant d'horreur qu'on en a pour l'enfer lors qu'on le voit ouvert devant les yeux. Mais, comme on est généralement dans la plus grande ignorance sur la vie de la liberté, il m'est permis de dire en peu de. mots que la vie de la liberté, ou la liberté, consiste à être conduit seulement par le Seigneur ; cependant, comme il se présente bien des obstacles qui empêchent l'homme de croire que cette vie-là soit la vie de la liberté, tant parce qu'il survient des tentations qui ont lieu pour qu'on soit délivré de la domination des esprits diaboliques, que parce qu'on ne connait d'autre plaisir ni d'autre bien que des cupidités produites par l'amour de soi et par l'amour du monde ; et en outre parce qu'on a conçu, sur tout ce qui appartient à la vie céleste une fausse opinion qui ne permet pas d'être instruit par des descriptions aussi bien que par de vives expériences ; en conséquence, je pourrai, par la Divine Miséricorde du Seigneur, présenter ces expériences dans la suite.

  
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