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Exode 11

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1 Or l'Eternel avait dit à Moïse, je ferai venir encore une plaie sur Pharaon, et sur l'Egypte, et après cela il vous laissera aller d'ici, il vous laissera entièrement aller, et vous chassera tout à fait.

2 Parle maintenant, le peuple l'entendant, et [leur dis] : que chacun demande à son voisin, et chacune à sa voisine, des vaisseaux d'argent, et des vaisseaux d'or.

3 Or l'Eternel avait fait trouver grâce au peuple devant les Egyptiens; et même Moïse passait pour un fort grand homme au pays d'Egypte, tant parmi les serviteurs de Pharaon, que parmi le peuple.

4 Et Moïse dit : ainsi a dit l'Eternel : environ sur la minuit je passerai au travers de l'Egypte.

5 Et tout premier-né mourra au pays d'Egypte, depuis le premier-né de Pharaon, qui devait être assis sur son trône, jusqu'au premier-né de la servante qui est employée à moudre; même tout premier-né des bêtes.

6 Et il y aura un si grand cri dans tout le pays d'Egypte, qu'il n'y en eut jamais, ni il n'y en aura jamais de semblable.

7 Mais contre tous les enfants d'Israël un chien même ne remuera point sa langue, depuis l'homme jusques aux bêtes; afin que vous sachiez que Dieu aura mis de la différence entre les Egyptiens et les Israélites.

8 Et tous ces tiens serviteurs viendront vers moi, et se prosterneront devant moi, en disant : sors, toi, et tout le peuple qui [est] avec toi; et puis je sortirai. Ainsi Moïse sortit d'auprès de Pharaon dans une ardente colère.

9 L'Eternel donc avait dit à Moïse : Pharaon ne vous écoutera point, afin que mes miracles soient multipliés au pays d'Egypte.

10 Et Moïse et Aaron firent tous ces miracles-là devant Pharaon. Et l'Eternel endurcit le cœur de Pharaon, tellement qu'il ne laissa point aller les enfants d'Israël hors de son pays.

   

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Arcanes Célestes # 7795

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7795. Afin que soient multipliés mes prodiges dans la terre d'Egypte, signifie afin qu'ils soient confirmés qu'ils n'ont été dans aucune foi, mais qu'ils étaient dans le mal : on le voit par la signification des prodiges et des signes qui ont été faits dans l'Egypte, en ce que ce sont les vastations et par suite les confirmations qu'ils sont dans le mal, numéro 7633 ; en effet, ces prodiges signifiaient autant de degrés de la vastation de ceux qui, au dedans de l'Église, avaient été dans la science des choses appartenant à la foi, et cependant avaient mal vécu ; et comme ce sont ceux qui, dans l'autre vie, infestent les probes, c'est leur état qui est maintenant signifié ici, numéro 7465 : par les prodiges multipliés sont signifiés les degrés successifs de ces états : s'il y a tant de degrés, c'est afin que les méchants soient confirmés qu'ils sont dans le mal, et aussi afin que les bons soient illustrés sur l'état de ceux qui au dedans de l'Église ont mal vécu, numéro 7633 ; s'il n'y avait pas eu de telles raisons, les méchants auraient pu, sans les changements successifs de tant d'états, être aussitôt damnés et jetés dans l'enfer. Il est absolument ignoré dans le Monde, que les méchants subissent tant d'états avant d'être damnés et envoyés dans l'enfer ; on croit que l'homme est aussitôt ou damné ou sauvé, et que c'est sans aucune progression, mais il en est tout autrement ; là règne la justice, qui que ce soit n'est damné avant que lui-même sache et soit intérieurement convaincu qu'il est dans le mal, et qu'il lui est absolument impossible d'être dans le ciel ; ses maux lui sont aussi découverts ; selon les paroles du Seigneur dans Luc :

« Et il n'y a rien de caché qui ne doive être révélé, ni de secret qui ne doive être connu : toutes choses donc que dans les ténèbres vous aurez dites, dans la lumière seront entendues ; et ce qu'à l'oreille vous aurez prononcé dans les cabinets, sera proclamé sur les toits. » - Luc 12:2-3, 9. Matthieu 10:26 ; Marc 4:22.

Il y a plus encore, il est même averti de se désister du mal ; mais comme il ne le peut à cause de l'empire du mal, la puissance de faire le mal par les falsifications du vrai et par le faux-semblant du bien lui' est enlevée, ce qui a lieu successivement d'un degré à l'autre, et enfin arrive la damnation et l'envoi dans l'enfer ; cela se fait quand il est venu dans le mal de sa vie. Le mal de la vie est le mal de la volonté et de la pensée qui provient de la volonté ; c'est ainsi qu'est l'homme intérieurement, et qu'il serait extérieurement sans les obstacles qu'y mettent les lois et les craintes de perdre les richesses, les honneurs, la réputation, et aussi la vie ; c'est là la vie qui suit chacun après la mort, mais ce n'est point la vie externe, à moins que cette vie ne procède de la vie interne ; car l'homme dans les externes simule le contraire ; c'est pourquoi, lorsque l'homme après la mort est dévasté quant aux externes, il se montre tel qu'il a été et par la volonté et par la pensée ; tout méchant est réduit à cet état par les degrés de la vastation, car toute vastation dans l'autre vie s'avance des externes vers les internes : d'après cela on peut voir quelle est la justice, dans l'autre vie, et quel est le procédé avant que le méchant soit damné. De là il est évident que par « mes prodiges multipliés dans la terre d'Egypte, » il est signifié afin que les méchants soient confirmés qu'ils n'ont été dans aucune foi, mais qu'ils étaient dans le mal : que ceux qui sont dans le mal n'aient aucune foi, on le voit ci-dessus numéro 7778.

  
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