Библия

 

Exode 11

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1 Or l'Eternel avait dit à Moïse, je ferai venir encore une plaie sur Pharaon, et sur l'Egypte, et après cela il vous laissera aller d'ici, il vous laissera entièrement aller, et vous chassera tout à fait.

2 Parle maintenant, le peuple l'entendant, et [leur dis] : que chacun demande à son voisin, et chacune à sa voisine, des vaisseaux d'argent, et des vaisseaux d'or.

3 Or l'Eternel avait fait trouver grâce au peuple devant les Egyptiens; et même Moïse passait pour un fort grand homme au pays d'Egypte, tant parmi les serviteurs de Pharaon, que parmi le peuple.

4 Et Moïse dit : ainsi a dit l'Eternel : environ sur la minuit je passerai au travers de l'Egypte.

5 Et tout premier-né mourra au pays d'Egypte, depuis le premier-né de Pharaon, qui devait être assis sur son trône, jusqu'au premier-né de la servante qui est employée à moudre; même tout premier-né des bêtes.

6 Et il y aura un si grand cri dans tout le pays d'Egypte, qu'il n'y en eut jamais, ni il n'y en aura jamais de semblable.

7 Mais contre tous les enfants d'Israël un chien même ne remuera point sa langue, depuis l'homme jusques aux bêtes; afin que vous sachiez que Dieu aura mis de la différence entre les Egyptiens et les Israélites.

8 Et tous ces tiens serviteurs viendront vers moi, et se prosterneront devant moi, en disant : sors, toi, et tout le peuple qui [est] avec toi; et puis je sortirai. Ainsi Moïse sortit d'auprès de Pharaon dans une ardente colère.

9 L'Eternel donc avait dit à Moïse : Pharaon ne vous écoutera point, afin que mes miracles soient multipliés au pays d'Egypte.

10 Et Moïse et Aaron firent tous ces miracles-là devant Pharaon. Et l'Eternel endurcit le cœur de Pharaon, tellement qu'il ne laissa point aller les enfants d'Israël hors de son pays.

   

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Arcanes Célestes # 3324

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3324. Jacob dit, signifie la doctrine du vrai : on le voit par la représentation de Jacob, en ce qu'il est la doctrine du vrai du naturel, numéro 3305, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans la doctrine du vrai. Dans ces Versets, jusqu'à la fin de ce Chapitre, il s'agit du droit de priorité, s'il appartient au vrai ou s'il appartient au bien, ou, ce qui est de même, s'il appartient à la doctrine du vrai ou à la vie du bien, ou, ce qui est encore de même, s'il appartient à la foi en tant qu'elle est le vrai de la doctrine, ou à la charité en tant qu'elle est le bien de la vie ; quand l'homme conclut d'après la perception naturelle, il croit que la foi en tant qu'elle est le vrai de la doctrine a la priorité sur la charité en tant que celle-ci est le bien de la vie, parce qu'il perçoit comment entre le vrai qui appartient à la doctrine, et ne perçoit pas comment entre le bien qui appartient à la vie ; car le vrai entre par la voie externe, savoir, par la voie sensuelle, et le bien entre par la voie interne ; puis, parce que le vrai enseignant ce que c'est que le bien, il ne peut savoir autre chose, sinon que le vrai est antérieur au bien ; et aussi, parce que la réformation de l'homme se fait par le vrai, et même selon le vrai, jusqu'au point que l'homme est perfectionné quant au bien en proportion de !a quantité de vrai qui peut être conjointe au bien, que conséquemment le bien est perfectionné par le vrai ; et de plus, parce que l'homme peut être dans le vrai et penser et parler, d'après le vrai, et cela avec un zèle apparent, quoiqu'il ne soit pas eu même temps dans le bien ; et il peut même être d'après le vrai dans la confiance du salut : ces choses et plusieurs autres font que l'homme, quand il juge d'après l'homme sensuel et naturel, s'imagine que le vrai qui appartient à la foi est antérieur au bien qui appartient à la charité ; mais toutes ces choses sont des raisonnements qui proviennent d'illusions, parce qu'il semble ainsi devant l'homme sensuel et naturel : le Bien même qui appartient à la vie est antérieur ; le bien qui appartient à la vie est l'humus infinie dans laquelle doivent être semés les vrais et tel est l'humus, telle est la réception des semences, c'est-à-dire, des vrais de la foi ; à la vérité, les vrais peuvent être auparavant serrés dans la mémoire, comme les semences dans un coffre, ou comme chez les oisillons dans leur gésier ; mais ils ne deviennent point propres à l'homme, si l'humus n'a point été préparé ; et tel est humus, c'est-à-dire, tel est le bien, telle est la germination et la fructification des semences : mais ou peut voir ce qui a déjà été exposé plusieurs fois sur ce sujet ; il va en être fait une récapitulation, afin que par là on sache ce que c'est que le bien et ce que c'est que le vrai, et que la priorité est au bien et non au vrai ; voici cette récapitulation : Pourquoi n'a-t-on pas entre le bien et le vrai d'idée distincte, numéro 2507. Le bien influe par une voie interne inconnue à l'homme, tandis que le vrai est acquis par une voie externe connue à l'homme, numéros 3030, 3098. Les vrais sont les vases récipients du bien, numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269, 3068, 3318. Le Bien reconnaît son vrai, auquel il est conjoint, numéros 3101, 3102, 3179 : la plus exacte surveillance et les plus grandes précautions sont employées pour que le faux ne soit pas conjoint au bien, ni le vrai au mal, numéros 3033, 3101, 3102. Le bien se façonne le vrai auquel il se conjoint, parce qu'il ne reconnaît pour vrai que ce qui concorde, numéro 3161. Le vrai n'est autre chose que ce qui procède du bien, numéro 2434. Le vrai est la forme du bien, numéro 3049. Le vrai a en soi l'image du bien, et dans le bien sa propre effigie d'après laquelle il agit, numéro 3180. La semence, qui est le vrai, prend racine dans le bien qui appartient à la charité, numéro 880. La foi ne peut jamais exister que dans sa vie, c'est-à-dire, dans l'amour et dans la charité, numéros 379, 389, 654, 724, 1608, 2343, 2349. C'est par l'amour et par la charité qu'on peut regarder les vrais qui appartiennent aux doctrinaux de la foi, et non vice versa, numéro 2454 : regarder par la foi, et non par l'amour et la charité, c'est regarder derrière soi, c'est se retourner en arrière, numéro 2454. Le vrai est vivifié selon le bien de chacun, ainsi selon l'état d'innocence et de charité chez l'homme, numéro 1776, 3111. Les vrais de la foi ne peuvent être reçus que par ceux qui sont dans le bien, numéros 2343, 2349. Ceux qui ne sont dans aucune charité ne peuvent reconnaître le Seigneur, ni par conséquent rien du vrai de la foi ; s'ils le professent, c'est une sorte d'externe sans interne, ou c'est par hypocrisie, numéro 2354. Il n'y a absolument aucune foi là où il n'y a point de charité, numéros 654, 1162, 1176, 2429. La sagesse, l'intelligence et la science sont les fils de la charité, numéro 1226. Les Anges, parce qu'ils sont dans l'amour, sont dans l'intelligence et dans la sagesse, numéros 2500, 2572. La vie Angélique consiste dans les biens de la charité, et les Anges sont les formes de la charité, numéros 454, 553. L'amour pour le Seigneur est la ressemblance du Seigneur, et la charité envers le prochain est l'image du Seigneur, numéro 1013. Les Anges perçoivent par l'amour pour le Seigneur tout ce qui appartient à la foi, numéro 202. Rien ne vit, que l'amour et l'affection, numéro 1589. Ceux qui ont l'amour mutuel ou la charité ont la vie du Seigneur, numéros 1799, 1803. L'amour pour le Seigneur et envers le prochain est le ciel même, numéros 1802, 1824, 2057, 2130, 2131. La présence du Seigneur est selon l'état de l'amour et de la charité, numéro 904. Tous les préceptes du Décalogue et toutes les choses de la foi sont dans la charité, numéros 1121,

  
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Arcanes Célestes # 2063

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2063. Tu ne t'appelleras pas de son nom, Saraï, parce que Sarah sera son nom, signifie qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin : on en trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus sur Abraham, vers. 5, où sont ces paroles : on ne l'appellera plus de ton nom Abram, et ton nom sera Abraham paroles qui signifient pareillement qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin ; Voir numéro 209 ; car la lettre (H), qui a été ajoutée au nom Sarah, a été tirée du nom de Jéhovah, afin que Sarah représentât, comme Abraham, le Divin du Seigneur, savoir le Divin mariage du Bien avec le Vrai dans le Seigneur, Abraham le Divin Bien, et Sarah le Divin Vrai, dont devait naître le Divin Rationnel qui est Isaac. Le Divin Bien, qui est l'amour, et respectivement à tout le genre humain, la Miséricorde, fut l'Interne du Seigneur, c'est-à-dire Jéhovah, qui est le Bien même ; c'est ce Bien qui est représenté par Abraham ; le Vrai qui devait être conjoint au Divin Bien a été représenté par Sarah, et quand ce Vrai est aussi devenu Divin, il est représenté par Saraï, car le Seigneur, comme il a déjà été dit très-souvent, s'est avancé par une progression successive vers l'union avec Jéhovah ; le Vrai représenté par Saraï n'était pas encore Divin, quand il n'avait pas encore été uni au Bien au point que le vrai procédât du Bien ; mais quand il eut été uni au Bien, tellement qu'il procédait du Bien, il fut Divin, et alors le Vrai lui-même fut aussi le Bien, parce qu'il était le vrai du Bien ; autre est le vrai qui tend au Bien pour être uni au Bien, et autre est le vrai qui a été tellement uni au Bien, qu'il précède tout-à-fait du Bien ; le vrai qui tend au Bien tire encore quelque chose de l'humain, tandis que le vrai qui a été tout-à-fait uni au Bien se dépouille de tout ce qui est humain et se revêt du Divin. Cela peut être illustré, comme ci-dessus, par quelque chose de semblable chez l'homme : quand l'homme est régénéré, c'est-à-dire, quand il doit être conjoint au Seigneur, il s'avance vers la conjonction par le Vrai, c'est-à-dire, par les vrais de la foi, car personne ne peut être régénéré que par les connaissances de la foi, qui sont les vrais par lesquels on s'avance vers la conjonction ; le Seigneur va au-devant de ces vrais par le bien, c'est-à-dire par la charité, et il adapte la charité aux connaissances de la foi, ou ce qui est la même chose, au vrais qui sont chez l'homme ; en effet, tous les vrais sont des vases récipients du bien ; c'est pourquoi plus les vrais sont réels et sont multipliés, plus le bien à la faculté de les recevoir comme vases, de les disposer en ordre, et enfin de se manifester au point que les vrais n'apparaissent pas, si ce n'est qu'autant que le bien est transparent par eux ; ainsi le vrai devient céleste spirituel : comme le Seigneur est seulement présent dans le bien qui appartient à la charité seule, l'homme est ainsi conjoint au Seigneur ; et par le bien, c'est-à-dire, par la charité, il est gratifié d'une conscience, d'après laquelle ensuite il pense le vrai et fait ce qui est droit, mais selon les vrais et les principes de droiture auxquels est adapté le bien ou la charité.

  
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