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Lévitique 6

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1 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

2 Lorsque quelqu'un péchera et commettra une infidélité envers l'Eternel, en mentant à son prochain au sujet d'un dépôt, d'un objet confié à sa garde, d'une chose volée ou soustraite par fraude,

3 en niant d'avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux serment sur une chose quelconque de nature à constituer un péché;

4 lorsqu'il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qu'il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu'il a trouvée,

5 ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment. Il la restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à son propriétaire, le jour même où il offrira son sacrifice de culpabilité.

6 Il présentera au sacrificateur en sacrifice de culpabilité à l'Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d'après ton estimation.

7 Et le sacrificateur fera pour lui l'expiation devant l'Eternel, et il lui sera pardonné, quelle que soit la faute dont il se sera rendu coupable.

8 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

9 Donne cet ordre à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi de l'holocauste. L'holocauste restera sur le foyer de l'autel toute la nuit jusqu'au matin, et le feu brûlera sur l'autel.

10 Le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra des caleçons sur sa chair, il enlèvera la cendre faite par le feu qui aura consumé l'holocauste sur l'autel, et il la déposera près de l'autel.

11 Puis il quittera ses vêtements et en mettra d'autres, pour porter la cendre hors du camp, dans un lieu pur.

12 Le feu brûlera sur l'autel, il ne s'éteindra point; chaque matin, le sacrificateur y allumera du bois, arrangera l'holocauste, et brûlera la graisse des sacrifices d'actions de grâces.

13 Le feu brûlera continuellement sur l'autel, il ne s'éteindra point.

14 Voici la loi de l'offrande. Les fils d'Aaron la présenteront devant l'Eternel, devant l'autel.

15 Le sacrificateur prélèvera une poignée de la fleur de farine et de l'huile, avec tout l'encens ajouté à l'offrande, et il brûlera cela sur l'autel comme souvenir d'une agréable odeur à l'Eternel.

16 Aaron et ses fils mangeront ce qui restera de l'offrande; ils le mangeront sans levain, dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d'assignation.

17 On ne le cuira pas avec du levain. C'est la part que je leur ai donnée de mes offrandes consumées par le feu. C'est une chose très sainte, comme le sacrifice d'expiation et comme le sacrifice de culpabilité.

18 Tout mâle d'entre les enfants d'Aaron en mangera. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, au sujet des offrandes consumées par le feu devant l'Eternel: quiconque y touchera sera sanctifié.

19 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

20 Voici l'offrande qu'Aaron et ses fils feront à l'Eternel, le jour où ils recevront l'onction: un dixième d'épha de fleur de farine, comme offrande perpétuelle, moitié le matin et moitié le soir.

21 Elle sera préparée à la poêle avec de l'huile, et tu l'apporteras frite; tu la présenteras aussi cuite et en morceaux comme une offrande d'une agréable odeur à l'Eternel.

22 Le sacrificateur qui, parmi les fils d'Aaron, sera oint pour lui succéder, fera aussi cette offrande. C'est une loi perpétuelle devant l'Eternel: elle sera brûlée en entier.

23 Toute offrande d'un sacrificateur sera brûlée en entier; elle ne sera point mangée.

24 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

25 Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi du sacrifice d'expiation. C'est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée devant l'Eternel la victime pour le sacrifice d'expiation: c'est une chose très sainte.

26 Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera; elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d'assignation.

27 Quiconque en touchera la chair sera sanctifié. S'il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint.

28 Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé; si c'est dans un vase d'airain qu'elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l'eau.

29 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera: c'est une chose très sainte.

30 Mais on ne mangera aucune victime expiatoire dont on apportera du sang dans la tente d'assignation, pour faire l'expiation dans le sanctuaire: elle sera brûlée au feu.

   

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Arcanes Célestes # 10137

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10137. Et une libation du quart d'un hin de vin, signifie le vrai spirituel autant qu'il en faut pour la conjonction : on le voit par la signification du vin, en ce que c'est le vrai, Nos1071, 1798, 6377, ici le vrai spirituel correspondant au bien spirituel d'après le céleste, qui est signifié par la fleur de farine mêlée d'huile, No10136 ; car dans la Parole lorsqu'il s'agit du bien il s'agit aussi du vrai, et môme du vrai du même genre dont provient le bien, parce que toutes choses, en général et en particulier, dans le ciel et aussi dans le monde, se réfèrent au bien et au vrai, et à l'un et à l'autre pour qu'elles soient quelque chose ; car le bien sans le vrai n'est pas le bien, et le vrai sans le bien n'est pas le vrai, voir les articles cités, numéros 9263, 9314 ; de là vient que lorsqu'on offrait une minchah, qui était le pain, on offrait aussi une libation, qui était le vin ; pareillement dans la, Sainte Cène ; c'est déjà que par la libation de vin ici il est entendu le vrai correspondant au bien qui est signifié par la minchah, dont il vient d'être parlé ; et par la signification du quart d'un hin, en ce que c'est autant qu'il en faut pour la conjonction, numéro 10136. Chacun peut voir que par la minchah, qui était le pain, et par la libation, qui était le vin, il faut entendre, non pas purement du pain et du vin, mais quelque chose de l'Église et du Ciel, ainsi les spirituels et les célestes qui appartiennent au Ciel et à l'Église ; autrement, à quoi bon mettre sur l'autel du pain et du vin ? cela était-il agréable à Jéhovah, otf cela était-il - pour Lui une odeur de repos, comme il est dit ? et cela pouvait-il expier l'homme ? Celui qui pense saintement sur la Parole ne peut penser que ces objets terrestres eussent été agréables à Jéhovah, s'il n'y avait pas eu en eux un Divin plus élevé et plus intérieur ; celui qui croit que la Parole est Divine et spirituelle partout doit absolument croire que dans chacune de ses expressions est caché un arcane du ciel : mais si jusqu'à présent on n'a pas connu où est caché cet arcane, c'est parce qu'on n'a pas connu que dans chaque expression de la Parole il y a un sens interne qui est spirituel et Divin, ni que chez chaque homme il y a des anges qui perçoivent les objets de ses pensées et saisissent spirituellement la Parole, quand elle est lue par lui, et qu'alors par eux le saint influe du Seigneur, et qu'ainsi par eux il y a conjonction .du ciel avec l'homme, par conséquent conjonction du Seigneur par les cieux avec lui ; c'est pour cette raison qu'il a été donné à l'homme une telle parole, par laquelle il peut ainsi, et non autrement, être pourvu à son salut par le Seigneur. Que la minchah, qui est le pain, signifie le bien de l'amour, et que la libation, qui est le vin, signifie le bien de la foi, et qu'elles soient perçues ainsi par les anges, c'est ce qu'on peut voir d'après tout ce qui est dit de la minchah et de la libation dans la Parole ; par exemple, dans Joël :

« Retranchées ont été la Minchah et la Libation de la maison de Jéhovah ; dans le deuil sont les prêtres, ministres de Jéhovah ; dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévasté est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile ; le cep a séché, et le figuier languit ; lamentez-vous, ministres de Jéhovah, car rejetées ont été de la maison de notre Dieu la minchah et la libation, parce qu'il est proche le jour de Jéhovah, et comme une dévastation par Schaddaï il vient. » - .

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand en elle il n'y a plus ni bien de l'amour, ni vrai de la foi, ce qui est signifié par le jour de Jéhovah est proche, il vient comme une dévastation par Schaddaï ; de là, il est évident que par la minchah et la libation, qui ont été retranchées de la maison de Jéhovah, par le champ qui est dévasté, par la terre qui est dans le deuil, par le blé qui est aussi dévasté, par le moût qui est tari, par l'huile qui est languissante, et par le cep et le figuier, il est signifié des choses qui appartiennent à l'Église et au Ciel ; quant à ce qui est signifié, le sens interne l'enseigne ; par ce sens il est évident que par le champ est signifié l'Église quant à la réception du vrai, voir numéros 3766, 4982, 7502, 7571, 9295 ; par la terre, l'Église quant au bien, voir les articles cités, numéro 9325 ; par le blé tout bien de l'Église, numéros 5295, 5410, 5959 ; par le moût tout vrai de l'Église, numéros 3580 ; par l'huile le bien de l'amour, numéros 4582, , 9780 ; par le cep le bien intérieur de l'Église spirituelle, numéros 5113, 6376, 9277 ; par le figuier le bien extérieur, numéros 217, 4231, 5113 ; d'où il est évident que la minchah et la libation sont le culte d'après le bien de l'amour et d'après le vrai de la foi.

Dans Malachie : Malachie 1:10-11.

Il est évident qu'ici par la minchah il n'est pas signifié une minchah, ni par le parfum un parfum, car il s'agit de l'Église chez les nations, chez lesquelles cependant il n'y avait pas de minchah ; en effet, il est dit

« depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, grand sera le Nom de Jéhovah parmi les nations, et en tout lieu une minchah pure et du parfum ; » que le parfum soit l'adoration d'après le bien de la foi, on le voit, numéro 9475. Pareillement dans David :

« Acceptées soient mes prières, parfum devant Toi, l'élévation de mes mains, minchah du soir. » - Psaumes 141:2.

La minchah du soir est le bien de l'amour dans l'homme externe.

Dans Ésaïe :

« Vous vous êtes échauffés pou des Dieux sous tout arbre verdoyant, même pour eux tu as répandu la libation ; tu as fait monter le présent ; tu offres le présent au roi dans l'huile ; et tu multiplies tes aromates ; et tu t'abaisses vers l'enfer. » - Psaumes 57:5, 6, 9.

Là, il s'agit du culte d'après les maux et les faux qui proviennent de l'enfer ; les Dieux dans le sens interne sont les faux, car ceux qui ont adoré d'autres Dieux leur donnaient, il est vrai, un nom, mais néanmoins c'étaient les faux provenant des maux qu'ils adoraient ; que les Dieux étrangers dans la Parole soient les faux, on le voit, numéro ° 4402 (fin), 8941 ; l'arbre verdoyant est tout perceptif, tout cognitif et tout confirmatif du faux, numéros 2722, 2972, 4552, 7692 ; le verdoyant est le sensitif, numéro 7691 ;

S'échauffer, c'est l'ardeur du culte, car le feu, d'.où vient réchauffement, est l'amour dans l'un et l'autre' sens, numéros 5215, 6832, 7575 ; répandre la libation, c'est le culte d'après les faux du mal ; offrir le présent au roi dans l'huile, c'est adorer satan d'après les maux ; le présent dans l'huile est la minchah ; multiplier les aromates, c'est multiplier les parfums par lesquels sont signifiées les adorations, numéro 9475 ; aussi est-ce pour cela qu'il est dit qu'elle s'abaisse vers l'enfer : d'après cela, on peut voir que la minchah, qui était le pain, et la libation, qui était le vin, signifient les choses qui appartiennent à l'Église et au Ciel, à savoir, la nourriture et le breuvage célestes, les mêmes que signifient le Pain et le Vin dans la Sainte Cène, pour cette raison, déjà donnée, que le Ciel se conjoigne avec l'homme par la Parole, et qu'ainsi par le Ciel au moyen de la Parole le Seigneur se conjoigne avec l'homme ; lorsque le Divin de la Parole est dans de telles choses, il nourrit non seulement les mentals humains, mais aussi les mentals angéliques, et fait que le Ciel et le Monde sont un. D'après cela, on peut encore voir que toutes et chacune des choses qui ont été dites et commandées, dans la Parole, sur la minchah et la libation, ou sur le Pain et le Vin, contiennent en elles des arcanes Divins ; par exemple, que la minchah serait de fleur de farine, sur laquelle il y aurait de l'huile et aussi de l'encens, qu'elle devait absolument être salée, et qu'on la ferait azyme ou sans levain ; que sa composition serait autre pour le sacrifice d'un Agneau, autre pour celui d'un Bélier, autre pour celui d'un Taureau, et que, dans les sacrifices du péché et du délit, elle ne serait pas non plus la même que dans les autres sacrifices ; que pareillement dans la libation il y aurait de la différence dans la mesure du vin ; si toutes ces choses n'avaient pas renfermé des arcanes du Ciel, il n'aurait nullement été commandé de faire des applications différentes pour le culte. Pour que ces différentes compositions soient embrassées d'un seul coup d'œil, je vais les présenter dans leur ordre :

« Dans les sacrifices et les holocaustes eucharistiques, la minchah pour chaque Agneau était d'un dixième d'éphah de fleur de farine mêlée au quart d'un hin d'huile, et le vin pour la libation le quart d'un hin. Pour chaque Bélier, la minchah était àedeux dixièmes de fleur de farine, et du tiers d'un hin d'huile ; du vin pour la libation le tiers d'un hin. Pour chaque Taureau, la minchah était de trois dixièmes de fleur de farine, mêlée à la moitié d'un hin d'huile ; et du vin pour la libation la moitié d'un hin. » - Nombres 28:10, 11, 12, 20-21, 28, Nombres 29:3-4, 9-10, 14-15, 18, 21, 24, 27, 30, 33, 37 ; si pour un Agneau la quantité de fleur de farine, d'huile et de vin, était autre que pour un Bélier et pour un Taureau, c'est parce que l'agneau signifiait le bien intime de l'innocence, le bélier le bien moyen de l'innocence, et le taureau le bien dernier ou externe de l'innocence ; en effet, il y a trois deux, l'intime, le moyen et le dernier, par conséquent il y a aussi trois degrés du bien de l'innocence ; son accroissement du premier au dernier est signifié par le rapport croissant de la fleur de farine, de l'huile et du vin : il faut qu'on sache que le bien de l'innocence est l'âme même du ciel, parce que ce bien est seul réceptif de l'amour, de la charité et de la foi, qui font les deux : que l'agneau soit le bien intime de l'innocence, on le voit, numéros 3994, 10132 ; le bélier, le bien moyen ou intérieur de l'innocence, numéro 10042 ; et le taureau, le bien dernier ou externe de l'innocence, numéros 9391, 9990.

Dans les sacrifices pour la confession,

« la minchah était de gâteaux azymes mêlés d'huile, de beignets azymes oints d'huile, de fleur de farine roulée, gâteaux mêlés d'huile ; outre les gâteaux de pain fermentes, » - Lévitique 7:11-12 ;

Et dans les sacrifices du délit et du péché, la minchah était « d'un dixième d'éphah de fleur de farine, mais » ni huile ni encens sur elle. » - Lévitique 5:11 ;

S'il n'était mis ni huile ni encens sur la minchah du sacrifice du péché et du délit, c'est parce que l'huile signifie le bien de l'amour, et l'encens le vrai de ce bien, et que le sacrifice du péché et du délit signifie la purification et l'expiation des maux et des faux du mal, qui par cette raison ne devaient pas être mêlés avec le bien et le vrai du bien. En outre,

Sur « la Minchah d'Aharon et de ses fils au jour qu'ils devaient être oints, » voir Lévitique 6:13, 14, 15 ;

Sur « la Minchah des prémices de la moisson, » - , , 23:10, 12-13, 17 ;

Sur « la Minchah du Naziréen, » - Nombres 6 ;

Sur « la Minchah de jalousie, » - Nombres 5 ;

Sur « la Minchah du purifié de la Lèpre, » -Lévit, 14 ;

Sur « la Minchah cuite dans le four ; sur la Minchah cuite dans le poêle ; et sur la Minchah cuite dans un chaudron, " - Lévitique 2:3, 4, 5, 6, 7 ;

Qu' “ Il n'y aurait aucun levain dans la Minchah, ni aucun miel ; et que la Minchah devait absolument être salée. » - Ibid. Vers. 10, 11, 13.

S'il n'y avait ni levain, ni miel dans la minchah, c'est parce que le levain dans le sens spirituel est le faux d'après le mal, et le miel le plaisir externe ainsi mêlé avec le plaisir de l'amour du monde, par lequel fermentent et par conséquent se dissipent les biens et les vrais célestes ; et si la minchah devait absolument être salée, c'est parce que le sel signifiait le vrai désirant le bien, ainsi conjoignant l'un et l'autre : que le levain soit le faux d'après le mal, on le voit, numéros 2342, 7906, 8051, 9992 ; que le miel soit le plaisir externe, ainsi le plaisir de l'amour dans l'un et l'autre sens, on le voit, numéro 5620 ; et que le sel soit le vrai désirant le bien, on le voit, numéro 9207.

  
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Arcanes Célestes # 2708

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2708. Et il habita dans le désert, signifie l'obscur relativement : on le voit par la signification d'habiter, en ce que c'est vivre, numéro 2451 ; et par la signification du désert, en ce que c'est peu de vital, numéro 1927 ; ici, c'est l'obscur mais relativement ; par l'obscur relativement on entend l'état de l'Église Spirituelle relativement à l'état de l'Eglise Céleste, ou l'état des Spirituels relativement à l'état des Célestes : les Célestes sont dans l'affection du bien ; les Spirituels, dans l'affection du vrai ; les Célestes ont la perception, mais les Spirituels ont le dictamen de la conscience ; le Seigneur apparaît aux Célestes comme Soleil, mais aux Spirituels comme Lune, numéros 1521, 1530, 1531, 2495 ; pour les Célestes la lumière comme visuelle même perceptive du bien et du vrai procédant du Seigneur est comme la lumière du jour produite par le Soleil, tandis que pour les Spirituels la lumière procédant du Seigneur est comme la lumière de la nuit produite par la lune, ainsi pour eux obscure relativement ; cela vient de ce que les célestes sont dans l'amour pour le Seigneur, par conséquent dans la vie même du Seigneur, tandis que les Spirituels sont dans la charité envers le prochain et dans la foi, par conséquent dans la vie du Seigneur, il est vrai, mais plus obscurément ; c'est de là que les Célestes ne raisonnent jamais sur la foi, ni sur les vrais de la foi, mais comme ils sont dans la perception du vrai par le bien, ils disent telle chose est ainsi, tandis que les Spirituels parlent et raisonnent sur les vrais de la foi, parce qu'ils sont par le vrai dans la conscience du bien ; c'est aussi parce que chez les Célestes le bien de l'amour a été implanté dans la partie volontaire où est la vie principale de l'homme, tandis que chez les spirituels il a été implanté dans la partie intellectuelle où est la vie secondaire de l'homme : voilà pourquoi chez les Spirituels il y a l'obscur relativement, Voir numéros 81, 202, 337, 765, 784, 894, , 1155, 1577, 1824, 2048, 2088, 2227, 2454, 2507 ; cet obscur relativement est nommé ici le désert. Dans la Parole, le Désert signifie peu habité et peu cultivé, et il signifie aussi absolument inhabité et inculte, ainsi il est pris dans un double sens ; quand il signifie peu habité et peu cultivé, ou bien un lieu où il y a peu d'habitations, peu de parcs de troupeaux, peu de pâturages, et peu d'eaux, il signifie ce qui a ou ceux qui ont relativement peu de vie et de lumière, comme le spirituel ou les spirituels relativement au céleste ou aux célestes ; mais lorsqu'il signifie absolument inhabité et inculte, ou un lieu sans aucune habitation, sans parcs de troupeaux, sans pâturages ni eaux, il signifie ceux qui sont dans la vastation quant au bien et dans la désolation quant au vrai. Que le Désert signifie peu habité et peu cultivé relativement, ou bien un lieu où il y a peu d'habitations, peu de parcs de troupeaux, peu de pâturages et peu d'eaux, c'est ce qu'on voit par ces passages.

Dans Ésaïe :

« Chantez à Jéhovah un cantique nouveau ; (chantez) sa louange de l'extrémité de la terre, ceux qui descendent en la mer, et ce qui est en elle, les îles et leurs habitants ; ils élèveront la voix le Désert et ses Villes, les villages qu'habitera Kédar ; les habitants du rocher chanteront, ils crieront du sommet des montagnes. » - Ésaïe 42:10-11 ;

Dans Ézéchiel :

« Je contracterai avec eux l'alliance de la paix, et je ferai disparaître de la terre la bête mauvaise, et ils habiteront dans le Désert en sécurité, et ils dormiront dans les forêts ; et je leur donnerai la bénédiction ainsi qu'aux alentours de ma colline ; l'arbre du champ donnera son fruit, et la terre donnera son fruit, » - Ézéchiel 34:25, 26, 27.

Là il s'agit des spirituels. Dans Osée :

« Je la conduirai dans le Désert, et je parlerai sur son cœur, et de là je lui donnerai ses vignes. » - Osée 2:14-15.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, et ensuite de la consolation.

Dans David :

« Les parcs du Désert distillent la graisse, et les collines se ceignent d'allégresse ; les prairies sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment. » - Psaumes 65:13, .

Dans Ésaïe :

« Je changerai le Désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux ; je mettrai dans le Désert le cèdre de Schittim, le myrthe, et l'arbre à huile : je placerai dans le Désert le sapin, afin qu'on voie, et qu'on sache, et que l'on considère, et que l'on comprenne en même temps, que la main de Jéhovah a fait cela, et que le saint d'Israël l'a créé. » - Ésaïe 41:18-19, 20.

Là, il s'agit de la régénération de ceux qui sont dans l'ignorance du vrai, ou des nations ; et de l'illustration et de l'instruction de ceux qui sont dans la désolation ; le désert se dit d'eux ; le cèdre, le myrthe et l'arbre à huile sont les vrais et les biens de l'homme extérieur.

Dans David :

« Jéhovah met les fleuves en Désert, et les sources d'eaux en sécheresse : il met le Désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Même signification.

Dans Ésaïe :

« Le Désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude s'égaiera, et elle fleurira comme un rosé ; en germant elle germera : des eaux se sont répandues dans le Désert et des torrents dans la solitude. » - Ésaïe 35:1-2, 6.

Dans le Même :

« Tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source d'eau, dont les eaux ne mentent point ; et on bâtira par toi les Déserts du siècle. » - Ésaïe 58:11.

Dans le Même :

« Jusqu'à ce que soit répandu sur nous l'esprit d'en-haut, et le Désert sera en Carmel, et Carmel sera réputé en forêt ; et dans le Désert habitera le jugement, et la justice en Carmel. » - Ésaïe 32:15-16.

Là, il s'agit de l'Eglise spirituelle, qui, quoiqu'habitée et cultivée, est appelée un Désert relativement, car il est dit, dans le désert habitera le jugement et la justice en Carmel : que le désert soit un état obscur relativement, c'est ce qui est bien évident par ces passages, en ce que cet état est appelé désert, puis aussi forêt ; on le voit clairement dans Jérémie :

« O génération, vous-mêmes voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? » - Jérémie 2:31.

Que le Désert signifie absolument inhabité ou inculte, ou bien un lieu sans aucune habitation, sans parcs de troupeaux, sans pâturages, ni eaux, par conséquent ceux qui sont dans la vastation quant au bien et dans la désolation quant au vrai, c'est ce qu'on voit aussi par la Parole ; ce désert se dit dans un double sens, savoir de ceux qui dans la suite sont réformés, et de ceux qui ne peuvent être réformés ; de ceux qui dans la suite sont réformés, comme ici d'Hagar et de son fils, dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je me suis souvenu de toi, de la miséricorde de tes jeunesses, quand tu allais après Moi dans le Désert, dans une terre non ensemencée. » - Jérémie 2:2.

Dans ce passage il s'agit de Jérusalem, qui est là l'Ancienne Eglise, laquelle fut spirituelle.

Dans Moïse :

« La portion de Jéhovah (est) son peuple, Jacob (est) le cordeau de son héritage ; il l'a trouvé dans la terre du Désert, et dans la dévastation, la lamentation, la solitude, il l'a conduit de tout côté, il l'a fait comprendre, il l'a gardé comme la prunelle de son œil. » - Deutéronome 32:9-10.

Dans David : Ils ont erré dans le désert, dans la solitude du chemin ; ils n'ont point trouvé une ville d'habitation. » - Psaumes 107:4.

Là, il s'agit de ceux qui sont dans la désolation du vrai, et qui sont réformés.

Dans Ézéchiel :

« Je vous amènerai au désert des peuples, et je jugerai avec vous là, comme j'ai jugé avec vos pères dans le désert de la terre d'Egypte. » - Ézéchiel 20:35-36.

Là pareillement il s'agit de la vastation et de la désolation de ceux qui sont réformés. Les marches et les détours du peuple Israélite dans le Désert n'ont représenté autre chose que la vastation et la désolation des fidèles avant la réformation, par conséquent leur tentation, car lorsqu'ils sont dans les tentations spirituelles, ils sont dans la vastation et dans la désolation ; c'est aussi ce qu'on peut voir par ces paroles dans Moïse :

« Jéhovah dans le Désert les a portés, comme un homme porte son fils, dans le chemin jusqu'à ce lieu. » - Deutéronome 1:31.

Et ailleurs :

« Souviens-toi de tout le chemin par lequel Jéhovah ton Dieu t'a déjà conduit, pendant quarante ans, dans le Désert à l'effet de t'affliger, de te tenter, de savoir ce qui (était) dans ton cœur, si tu observais ses préceptes, ou non ; il t'a affligé. Il t'a fait avoir faim, il t'a fait manger la manne que tu ne connaissais pas, et que n'ont pas connu tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Jéhovah.

Deutéronome 8:2-3 :

Et encore :

« N'oublie point que Jéhovah t'a conduit dans le Désert grand et terrible, où (étaient) le serpent, le dipsade et le scorpion, une aridité sans eau ; que pour toi il a tiré l'eau d'un rocher de caillou ; qu'il t'a nourri dans le Désert de la manne que tes pères n'ont point connue, à l'effet de t'affliger, de te tenter, et de te faire du bien à la fin. » - Ibid. Vers. 15, 16.

Là, le désert signifie la vastation et la désolation où sont ceux qui sont ans les tentations ; par leurs marches et leurs détours dans le désert, pendant quarante ans, est décrit tout l'état de l'Eglise militante, comment par elle-même elle succombe, et comment par le Seigneur elle est victorieuse.

Dans Jean la femme qui fuit dans le désert ne signifie pas autre chose que la Tentation de l'Eglise ; il en est ainsi parlé :

« La Femme, qui avait enfanté un fils mâle, s'enfuit dans le Désert, où elle a un lieu préparé par Dieu : il fut donné à la femme deux ailes d'un grand aigle, pour s'envoler dans le Désert, en son lieu ; et le serpent lança de sa gueule après la femme de l'eau comme un fleuve, pour la faire emporter par le fleuve ; mais la terre secourut la femme, car la terre ouvrit sa bouche, et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » - Apocalypse 12:6, 14-15, 16.

Que le Désert se dise d'une Eglise entièrement dévastée, et de ceux qui, étant entièrement dévastés quant au bien et au vrai, ne peuvent être réformés, c'est ce qu'on voit dans Ésaïe :

« Je réduirai les fleuves en désert, leur poisson deviendra fétide, faute d'eau, et il mourra de soif ; je revêtirai les cieux d'obscurité. » - Ésaïe 50:2-3.

Dans le Même :

« Les cités de ta sainteté ont été un désert, Sion a été un désert, Jérusalem a été désolée. » - Ésaïe 64:9-10.

Dans Jérémie :

« J'ai vu, et voici, Cannel (est) un désert, et toutes ses villes ont été détruites de devant Jéhovah. » - Jérémie 4:26.

Dans le Même :

« Plusieurs bergers ont gâté ma vigne, ils ont foulé ma portion, ils ont réduit la portion de mon désir en un désert de désolation ; il l'a mise en désolation, elle a été dans le deuil devant Moi, désolée ; toute la terre a été désolée, parce que personne ne (la) met sur son cœur ; sur tous les coteaux dans le désert, sont venus les dévastateurs. » - Jérémie 12:10-11, 12.

Dans Joël :

« Le feu a consumé les parcs du désert, et la flamme embrasera tous les arbres du champ ; les courants d'eaux ont été taris, le feu a consumé les parcs du désert.

1. 19, 20.

Dans Ésaïe :

« Il a mis le globe comme un désert, et il en a détruit les villes. » - .

Là, il s'agit de Lucifer.

Dans le Même :

« Prophétie du désert de la mer : comme des tempêtes dans le midi, il vient du désert, de la terre formidable. » - [Il manque du texte ici], Ésaïe 40:3. -C'est-à-dire qu'alors l'Eglise avait été entièrement dévastée, au point qu'il n'y avait plus aucun bien, ni aucun vrai ; ce qui est clairement manifeste en ce que personne alors ne savait qu'il y eût quelque interne dans l'homme, ni que la Parole renfermât quelque interne, ni par conséquent que le Messie ou le Christ devait venir pour sauver les hommes pour l'éternité : de là aussi on voit clairement ce qui est signifié par Jean en ce qu'il fût dans les déserts jusqu'aux jours de son apparition devant Israël, » - Luc 1:80.

Et en ce qu'il a prêché dans le désert de Judée, - Matthieu 3:1, , Marc 1:4.

Car par là il représentait aussi l'état de l'Eglise. Par la signification du désert, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur s'est retiré tant de fois dans le Désert, - Matthieu 4:1Marc 1:12-13, , Luc 4:1, 5:16, 9:10, Jean 11:54 :

Puis par la signification de la montagne, on peut voir pourquoi le Seigneur allait si souvent sur les Montagnes, - , 30, 31, Matthieu 17:1, Matthieu 28:16, Marc 3:13, Luc 6:12, Jean 6:15.

  
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