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Ézéchiel 5:17

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17 J'enverrai contre vous la famine et les bêtes féroces, qui te priveront d'enfants; la peste et le sang passeront au milieu de toi; je ferai venir l'épée sur toi. C'est moi, l'Eternel, qui parle.

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Arcanes Célestes # 5798

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5798. Et que ne s'enflamme point ta colère contre ton serviteur, signifie qu'il ne se détourne point : on le voit par la signification de la colère, en ce que c'est l'action de se détourner (aversio), numéro 5034, car celui qui se met en colère se détourne, car il ne pense point comme l'autre, mais dans cet état il est contre lui : que la colère soit l'action de se détourner, cela est évident par un grand nombre de passages dans la Parole, surtout par ceux où la colère et l'emportement sont attribués à Jéhovah ou au Seigneur, ce qui signifie l'action de se détourner, non pas que ce soit Jéhovah ou le Seigneur qui se détourne, mais c'est l'homme ; et quand l'homme se détourne, il lui semble que c'est le Seigneur, car il n'est pas écouté ; la Parole s'énonce ainsi selon l'apparence. Et comme la colère est l'action de se détourner, elle est aussi l'attaque contre le bien et le vrai, de la part de ceux qui se sont détournés ; mais de la part de ceux qui ne se sont pas détournés, ce n'est pas une attaque (oppugnantia), c'est une répugnance (repugnantia) parce que c'est l'aversion du mal et du faux : que la colère soit une attaque, cela a été montré, numéro 3614 ; qu'elle soit l'action de se détourner (aversio), et aussi la peine quand on attaque le bien et le vrai, cela est évident par ces passages ; dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui statuent des statuts d'iniquité ! sous l'enchaîné et sous les tués ils tomberont ; avec tout cela cependant ne sera point détournée Sa colère. Malheur à Aschur, verge de ma colère ! contre la nation hypocrite je l'enverrai, et contre le peuple démon emportement je le manderai ; celui-là pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit. » Ésaïe 10:1, 4, 5, 6-7 : la colère et l'emportement sont l'action de se détourner et l'attaque de la part de l'homme ; la punition alors et la non-audition apparaissent comme une colère ; et comme c'est de la part de l'homme, il est dit : « Malheur à ceux qui statuent des statuts d'iniquité ; celui-là pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit. »

Dans le Même :

« Jéhovah avec les vases de sa colère pour détruire toute la terre ; voici, le jour de Jéhovah vient, cruel, d'indignation, d'emportement de colère, pour mettre la terre en dévastation, afin de détruire ses pécheurs de dessus elle. J'ébranlerai le ciel, et sera ébranlée la terre de sa place, dans l'indignation de Jéhovah Zebaoth, et dans le jour de l'emportement de sa colère. » Ésaïe 13:5, 9, 13.

Là, le ciel et la terre, c'est l'Église, et comme elle s'était détournée du vrai et du bien, sa vastation et sa destruction sont décrites par l'indignation, la colère et l'emportement de Jéhovah, lorsque cependant c'est tout le contraire, c'est-à-dire que c'est l'homme, dans le mal, qui s'indigne, s'irrite et s'emporte, et qui s'oppose contre le bien et le vrai ; la peine qui provient du mal est attribuée à Jéhovah à cause de l'apparence ; ailleurs çà et là dans la Parole le dernier temps et la destruction de l'Église sont appelés le jour de la colère de Jéhovah.

Dans le Même :

« Jéhovah a brisé le bâton des impies, la verge des dominateurs, frappant les peuples avec fureur, d'une plaie incurable, dominant avec colère sur les nations. » Ésaïe 14:5-6 ; pareillement ici ; il en est de cela comme d'un criminel qui est puni d'après la loi, en ce qu'il attribue au roi ou au juge, et non à lui-même, le mal de la peine.

Dans le Même :

« Jacob et Israël, parce qu'ils n'ont pas voulu marcher dans les chemins de Jéhovah, et n'ont pas écouté sa loi, il a répondu sur lui l'emportement de sa colère, et la violence de la guerre. » Ésaïe 42:24-25.

Dans Jérémie :

« Je combattrai, Moi, contre vous, par main étendue et par bras fort, et avec colère, et avec emportement, et avec une ardeur grande. De peur que ne sorte comme un feu ma fureur, et qu'elle ne s'embrase, et ne soit pas éteinte, à cause de la malice de vos œuvres. » Jérémie 21:5, 12 ; ici la fureur, la colère, l'ardeur grande, ne sont autre chose que les maux de la peine à cause de l'action de se détourner et de l'attaque contre le bien et le vrai ; d'après la Loi Divine tout mal a avec lui sa peine ; et, ce qui est étonnant, dans l'autre vie le mal et la peine sont cohérents, car dès qu'un esprit infernal fait le mal plus que de coutume, des esprits correcteurs surviennent et punissent, et cela sans considération ; que ce soit le mal de la peine à cause de l'action de se détourner, cela est évident, car il est dit :

« A cause de la malice de vos œuvres. Dans David :

« Il envoya contre eux l'emportement de sa colère, indignation, et fureur, et angoisse, et immission d'anges mauvais. Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva pas de la mort leur âme. » Psaumes 78:49-50 : voir aussi Ésaïe 30:27, . Ézéchiel. Jérémie 5:13, 15. , , Apocalypse 14:9, Apocalypse 15:7 ; l'emportement, la colère, l'indignation, la fureur, sont dans ces passages l'action de se détourner, l'attaque et par suite la peine ; que la peine de l'action de se détourner et de l'attaque soit attribuée à Jéhovah ou au Seigneur, et soit dite colère, emportement et fureur chez Lui, c'est parce que la nation issue de Jacob devait être tenue dans les représentatifs de l'Église, seulement externes, dans lesquels elle n'a pu être tenue que par crainte et terreur pour Jéhovah, et qu'en croyant qu'il leur faisait le mal par colère et par emportement ; ceux qui sont dans les externes sans l'interne ne peuvent jamais être amenés autrement à faire les externes, car il n'y a rien intérieurement qui oblige ; les simples aussi au dedans de l'Église ne saisissent non plus que d'après l'apparence, s'imaginant que Dieu se met en colère quand quelqu'un fait le mal. Cependant, toujours est-il que quiconque réfléchit peut voir qu'il n'y a point de colère, et encore moins de fureur chez Jéhovah ou le Seigneur, car il est la Miséricorde même, et il est le Bien même, et infiniment loin de vouloir du mal à qui que ce soit ; l'homme qui est dans la charité à l'égard du prochain ne fait pas non plus de mal à personne ; tels sont tous les anges dans le ciel, que ne doit pas être le Seigneur Lui-Même ? Mais la chose se passe ainsi dans l'autre vie : Quand le Seigneur remet en ordre le ciel et les sociétés qui y sont, ce qui arrive continuellement à cause des nouveaux venus, et qu'il leur donne la béatitude et la félicité, cela influe dans les sociétés qui sont dans l'opposé, - car dans l'autre vie toutes les sociétés du ciel ont des sociétés opposées à elles dans l'enfer, d'où résulte l'équilibre, - et ces sociétés sentent le changement d'après la présence du ciel, alors elles s'irritent et s'emportent, et elles s'élancent dans le mal, et se jettent ; alors en même temps dans le mal de la peine ; de plus encore, quand l'es mauvais esprits ou les génies s'approchent de la lumière du ciel, ils commencent à être dans les angoisses et dans les tourments, numéro 4225, 4226 ; ils attribuent cela au ciel, par conséquent au Seigneur, tandis que cependant ce sont eux-mêmes qui s'attirent ce tourment, car le mal est tourmenté quand il s'approche du bien ; de là on peut voir que du Seigneur ne procède que le bien, et que tout mal vient de ceux-là mêmes qui se détournent, qui sont dans l'opposé, et qui attaquent. D'après cet arcane on voit de quelle manière la chose se passe.

  
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