A Bíblia

 

Nombres 18:15

Estude

       

15 Tout ce qui ouvre la matrice de toute chair qu'ils offriront à l'Eternel, tant des hommes que des bêtes, t'appartiendra; mais on ne manquera pas de racheter le premier-né de l'homme; on rachètera aussi le premier-né d'une bête immonde.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9224

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9224. Le premier-né de tes fils tu Me donneras, signifie toutes les choses de la foi qui sont produites par ces biens et par ces vrais, savoir, doivent être attribuées au Seigneur et non à soi : on le voit par la signification du premier-né des fils, en ce que ce sont toutes les choses de la foi de l'Église, numéros 2435, 6344, 7035, 7039, 7778, 8042 ; et par la signification de Me donner, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur. Toutes les choses de la foi, qui sont signifiées par le premier-né des fils, sont les choses qui proviennent du bien de la charité, car la loi existe par ce bien ; en effet, les vrais, qu'ils soient pris de la Parole, ou de la doctrine de l'Église, ne peuvent en aucune manière devenir vrais de la foi, à moins qu'il n'y ait un bien dans lequel ils soient implantés ; et cela, parce que c'est l'intellectuel qui le premier reçoit les vrais, puisqu'il les voit et les introduit vers la volonté ; et que, quand ils sont dans la volonté, ils sont alors dans l'homme, car la volonté est l'homme lui-même ; celui donc qui s'imagine que la foi est la foi chez l'homme, avant que l'homme veuille les vrais, et que d'après le vouloir il les fasse, se trompe lourdement ; les vrais de la foi eux-mêmes n'ont pas non plus la vie auparavant : tout ce qui appartient à la volonté est appelé bien, parce que cela est aimé ; ainsi le vrai devient bien, ou la foi devient charité dans la volonté. Il y a deux discussions qui ont infesté l'Église dès les premiers temps ; l'une, si la foi était le premier-né de l'Eglise, ou si c'était la charité ; l'autre, si la foi séparée d'avec la charité sauve ; si ces deux discussions ont existé, ce fut parce que les vrais qui appartiendront à la foi sont aperçus par l'homme, tandis que le bien qui appartiendra à la charité n'est pas aperçu avant que l'homme ait été régénéré ; car les vrais de la foi entrent par le chemin externe, savoir, par l'ouïe, et se reposent dans la mémoire, et de là se présentent dans l'intellectuel ; mais c'est par le chemin interne, savoir, par l'homme interne, que le bien de la charité influe du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et par cette raison il ne vient pas à l'aperception avant que les vrais, qui sont nommés vrais de la foi, commencent à être aimés pour un usage bon et pour la vie, ce qui arrive quand ils deviennent choses de la volonté : c'est donc de là qu'on a dit que la foi était le premier-né de l'Église, et qu'on lui a attribué le droit de primogéniture, c'est-à-dire, le droit de priorité et de supériorité sur le bien de la charité ; et cependant le bien de la charité est en actualité antérieur et supérieur, et le vrai de la foi l'est seulement en apparence, voir numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3553, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977, 5351, 6258, 6269, 6272, 6273. Si l'homme de l'Église a été dans l'obscur sur ce sujet, c'est parce qu'il n'avait pas perçu que toutes choses dans l'univers se rapportent au bien et au vrai, et qu'elles se rapportent à l'un et à l'autre pour qu'il existe quelque chose ; et il n'avait pas perçu que dans l'homme il y a deux facultés, l'Entendement et la Volonté, que le Vrai se rapporte à l'Entendement, et le Bien à la Volonté, et que s'ils ne se rapportent pas à l'un et à l'autre, ils ne sont pas appropriés à l'homme ; comme ces choses étaient dans l'obscur, et que cependant c'est sur elles que sont fondées les idées de la pensée de l'homme, voilà pourquoi l'erreur n'a pas pu être manifestée devant l'homme naturel, tandis que cependant si elle eût été une fois manifestée, l'homme de l'Église aurait vu comme dans une lumière claire, d'après la Parole que le Seigneur Lui-même a prononcée, d'innombrables choses sur le bien de la charité, et que ce bien est le principal de l'Église, et que la foi n'est pas ailleurs que dans ce bien : le bien de la charité, c'est faire le bien d'après vouloir le bien. Il aurait vu aussi les erreurs qu'introduit la doctrine de la foi séparée d'avec la charité ; par exemple, que l'homme peut vouloir le mal et croire le vrai, par conséquent que le vrai concorde avec le mal ; puis aussi, que la foi peut faire la vie du ciel chez l'homme dont la vie est infernale, qu'une vie peut par conséquent être transférée dans une autre, et qu'ainsi ceux qui sont dans l'enfer peuvent être élevés dans le ciel, et vivre parmi les anges une vie contraire à la vie antérieure ; ne considérant pas que vivre une vie contraire à la vie dont on s'était imbu dans le monde, c'est être privé de la vie ; et que ceux qui essaient de vivre ainsi sont comme ceux qui sont à l'agonie, et qui terminent leur vie dans des tourments affreux. De telles erreurs, et un très-grand nombre d'autres, sont introduites par la doctrine de la foi séparée d'avec la charité.

  
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A Bíblia

 

Exode 22

Estude

   

1 Si un homme dérobe un boeuf ou un agneau, et qu'il l'égorge ou le vende, il restituera cinq boeufs pour le boeuf et quatre agneaux pour l'agneau.

2 Si le voleur est surpris dérobant avec effraction, et qu'il soit frappé et meure, on ne sera point coupable de meurtre envers lui;

3 mais si le soleil est levé, on sera coupable de meurtre envers lui. Il fera restitution; s'il n'a rien, il sera vendu pour son vol;

4 si ce qu'il a dérobé, boeuf, âne, ou agneau, se trouve encore vivant entre ses mains, il fera une restitution au double.

5 Si un homme fait du dégât dans un champ ou dans une vigne, et qu'il laisse son bétail paître dans le champ d'autrui, il donnera en dédommagement le meilleur produit de son champ et de sa vigne.

6 Si un feu éclate et rencontre des épines, et que du blé en gerbes ou sur pied, ou bien le champ, soit consumé, celui qui a causé l'incendie sera tenu à un dédommagement.

7 Si un homme donne à un autre de l'argent ou des objets à garder, et qu'on les vole dans la maison de ce dernier, le voleur fera une restitution au double, dans le cas où il serait trouvé.

8 Si le voleur ne se trouve pas, le maître de la maison se présentera devant Dieu, pour déclarer qu'il n'a pas mis la main sur le bien de son prochain.

9 Dans toute affaire frauduleuse concernant un boeuf, un âne, un agneau, un vêtement, ou un objet perdu, au sujet duquel on dira: C'est cela! -la cause des deux parties ira jusqu'à Dieu; celui que Dieu condamnera fera à son prochain une restitution au double.

10 Si un homme donne à un autre un âne, un boeuf, un agneau, ou un animal quelconque à garder, et que l'animal meure, se casse un membre, ou soit enlevé, sans que personne l'ait vu,

11 le serment au nom de l'Eternel interviendra entre les deux parties, et celui qui a gardé l'animal déclarera qu'il n'a pas mis la main sur le bien de son prochain; le maître de l'animal acceptera ce serment, et l'autre ne sera point tenu à une restitution.

12 Mais si l'animal a été dérobé chez lui, il sera tenu vis-à-vis de son maître à une restitution.

13 Si l'animal a été déchiré, il le produira en témoignage, et il ne sera point tenu à une restitution pour ce qui a été déchiré.

14 Si un homme emprunte à un autre un animal, et que l'animal se casse un membre ou qu'il meure, en l'absence de son maître, il y aura lieu à restitution.

15 Si le maître est présent, il n'y aura pas lieu à restitution. Si l'animal a été loué, le prix du louage suffira.

16 Si un homme séduit une vierge qui n'est point fiancée, et qu'il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme.

17 Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges.

18 Tu ne laisseras point vivre la magicienne.

19 Quiconque couche avec une bête sera puni de mort.

20 Celui qui offre des sacrifices à d'autres dieux qu'à l'Eternel seul sera voué à l'extermination.

21 Tu ne maltraiteras point l'étranger, et tu ne l'opprimeras point; car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte.

22 Tu n'affligeras point la veuve, ni l'orphelin.

23 Si tu les affliges, et qu'ils viennent à moi, j'entendrai leurs cris;

24 ma colère s'enflammera, et je vous détruirai par l'épée; vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.

25 Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras point à son égard comme un créancier, tu n'exigeras de lui point d'intérêt.

26 Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil;

27 car c'est sa seule couverture, c'est le vêtement dont il s'enveloppe le corps: dans quoi coucherait-il? S'il crie à moi, je l'entendrai, car je suis miséricordieux.

28 Tu ne maudiras point Dieu, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple.

29 Tu ne différeras point de m'offrir les prémices de ta moisson et de ta vendange. Tu me donneras le premier-né de tes fils.

30 Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis; il restera sept jours avec sa mère; le huitième jour, tu me le donneras.

31 Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez point de chair déchirée dans les champs: vous la jetterez aux chiens.