A Bíblia

 

Jérémie 51:60

Estude

       

60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9230

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9230. Et la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, signifie que le bien de la foi falsifié ne sera pas conjoint : on le voit par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571, 9139, 9141 ; par la signification du déchiré, en ce que c'est le détruit par les faux, par conséquent aussi le falsifié, numéro 5828 ; et par la signification de manger, en ce que c'est approprier et conjoindre, numéros 2187, 3168, 3513f., 3596, 4745, 5643, 8001 ; de là il est évident que ces paroles, « la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, » signifient que le bien de l'Église ou le bien de la foi falsifié ne doit point être approprié ou conjoint. Ici, il sera dit en peu de mots ce que c'est que le bien de la foi, et ce que c'est que le vrai de la foi : Est appelé bien de la foi tout ce qui, appartenant à l'Église, concerne la vie et l'usage d'après les choses qu'enseigne la doctrine de la foi de l'Église ; en un mot, tout ce qui concerne vouloir ces choses et les faire par obéissance, car les vrais de la foi de l'Église, quand on les veut et qu'on les fait, deviennent des biens : est appelé vrai de la foi tout ce qui est encore sans fin d'usage ou sans fin pour la vie, par conséquent ce qui est su et tenu dans la mémoire, et par suite est saisi par l'entendement, et enseigné d'après l'entendement ; en effet, les vrais de la foi, tant qu'ils ne vont pas plus avant, sont seulement des connaissances et des scientifiques, et respectivement aux biens ils sont hors de l'homme lui-même ; car la mémoire et l'entendement de l'homme sont comme des vestibules, et la volonté est comme la chambre à coucher, puisque la volonté est l'homme lui-même : par là, on voit clairement ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la foi : le bien que l'homme fait dans le premier état, savoir, quand il est régénéré, est appelé bien de la foi ; mais le bien que l'homme fait dans le second état, savoir, quand il a été régénéré, est appelé bien de la charité ; lors donc que l'homme fait le bien d'après le bien de la foi, il fait le bien par obéissance, mais quand il fait le bien d'après le bien de la charité, il fait le bien par affection ; sur ces deux états chez l'homme qui est régénéré, voir numéros 7923, 7992, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516, 8643, 8648, 8658, 8685, 8690, 8701, 9224, 9227.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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