A Bíblia

 

Jérémie 51:53

Estude

       

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

Das Obras de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée # 766

Estudar Esta Passagem

  
/ 962  
  

766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
/ 962  
  

Das Obras de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée # 341

Estudar Esta Passagem

  
/ 962  
  

341. A ce qui précède j'ajouterai ce mémorable. Je vis rassemblés, au nombre de six cents, des membres du Clergé d'Angleterre qui priaient le Seigneur de leur permettre de monter dans une Société du Ciel supérieur ; et il leur fut donné permission, et ils montèrent ; et quand ils furent montés, ils virent leur Roi, l'aïeul du Roi aujourd'hui régnant 1 , et ils s'en réjouirent ; lui alors s'approcha de deux Évêques qui étaient parmi eux, et qu'il avait connus dans le Monde ; et, entrant en conversation avec eux, il leur dit :

— « Comment êtes-vous venus ici ? »

Ils répondirent qu'ils avaient adressé une supplication au Seigneur, et que la permission leur avait été accordée. Il leur dit :

— « Pourquoi au Seigneur, et non à Dieu le Père ? »

Et ils dirent qu'ils avaient été ainsi instruits en bas ; et il dit :

— « Est-ce que je ne vous l'ai pas dit quelquefois dans le Monde, qu'il faut s'adresser au Seigneur ; puis aussi, que la Charité est le principal ? Que m'avez-vous répondu alors au sujet du Seigneur ? »

Et il leur fut donné de se rappeler qu'ils avaient répondu que, quand on s'adresse au Père, on s'adresse aussi au Fils. Mais des Anges, qui étaient autour du Roi, leur dirent :

— « Vous vous trompez, vous n'avez point pensé cela, et l'on ne s'adresse point au Seigneur quand on s'adresse à Dieu le Père, mais on s'adresse à Dieu le Père quand on s'adresse au Seigneur, parce qu'ils sont un comme l'âme et le corps ; qui est-ce qui s'adresse à l'âme d'un homme et de cette manière à son corps ? est-ce que quand on s'adresse à un homme quant à son corps que l'on voit, on ne s'adresse pas aussi à son âme qu'on ne voit pas ? »

A cela ils ne purent rien répondre ; et le Roi s'approcha des deux Évêques, en tenant à la main deux présents, disant :

— « Ce sont des présents du Ciel. »

C'étaient des formes célestes d'or ; et il voulut les leur tendre ; mais alors un nuage sombre les cacha et les sépara, et ils descendirent par le chemin par lequel ils étaient montés ; et ils écrivirent ces choses dans un livre.

Tous les autres membres du Clergé d'Angleterre, qui avaient appris qu'il avait été accordé à leurs compagnons de monter dans le Ciel supérieur, s'étaient assemblés au pied de la montagne, où ils attendaient leur retour ; et quand ceux-là furent revenus, ils saluèrent leurs frères, et racontèrent ce qui leur était arrivé dans le Ciel, et que le Roi avait donné aux Évêques deux formes célestes d'or de l'aspect le plus beau, mais qu'elles étaient tombées de leurs mains ; et alors de l'endroit à découvert où ils étaient ils s'en allèrent dans un bois qui était proche, et ils parlèrent entre eux, regardant de tous côtés si quelqu'un ne les entendait pas, mais toujours est-il qu'on les entendait ; ils parlaient de l'unanimité et de la concorde, et alors de la suprématie et de la domination ; les Évêques parlaient, et tous les autres donnaient leur assentiment ; et tout à coup, ce qui m'étonna, ils n'apparaissaient plus comme en grand nombre, mais comme un seul homme grand, dont la face était semblable à la face d'un lion, ayant sur la tête une tiare en forme de tour, sur laquelle était une couronne, et il parlait d'un ton élevé et marchait d'un pas large ; et, regardant derrière lui, il dit:

— « A quel autre qu'à moi appartient de droit la suprématie ? »

Le Roi regarda du Ciel en bas ; et il les vit, d'abord tous comme un seul, et ensuite comme plusieurs d'un même sentiment, la plupart, comme il le dit, en habit séculier.

Notas de rodapé:

1. Ceci a été écrit sous le règne de Georges III, petit-fils de Georges II.

  
/ 962