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Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9926

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9926. Et sera entendue sa voix, signifie l'influx du vrai chez ceux qui sont dans les deux et chez ceux qui sont dans les terres : on le voit par la signification d'être entendu, en ce que c'est la réception et la perception, numéros 5017, 5471, 5475, 7216, 8361, 9311, par conséquent aussi l'influx, car les choses qui sont reçues et perçues doivent influer ; et par la signification de la voix, quand il s'agit d'Aharon par qui est représenté le Seigneur, en ce qu'elle est le Divin Vrai, numéro 8813 ; en effet, la voix est l'annoncé de ce Vrai, el puisque c'est l'annoncé, c'est chez ceux qui sont dans les deux et dans les terres, car le Divin Vrai remplit toutes les choses du ciel, et fait toutes les choses de l'Église ; un tel annoncé était représenté par la voix provenant des clochettes d'or, quand Aharon entrait vers le Saint devant Jéhovah, et quand il sortait, ainsi qu'il est dit dans la suite de ce Verset, Que la Voix dans la Parole signifie le Divin Vrai qui est entendu et perçu dans les cieux et dans les terres, on le voit dans les passages suivants ; dans David :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux ; la voix 11 de Jéhovah (est) dans la force ; la voix de Jéhovah (est) avec honneur ; la voix de Jéhovah brise les cèdres ; la voix de Jéhovah tranche comme une flamme de feu ; la voix de Jéhovah fait trembler le désert ; la voix de Jéhovah fait mettre bas les biches ; mais dans son Temple chacun publie sa gloire. » - ;

Dans ce Psaume il s'agit du Divin Vrai qui détruit les faux et les maux ; ce Divin Vrai est la voix de Jéhovah ; mais la gloire, qui est publiée, est le Divin Vrai dans le Ciel et dans l'Église ; car la gloire est le Divin Vrai, voir numéro 9429 ; et le Temple est le Ciel et l'Église, numéro 3720.

Dans Jean :

« Celui-ci est le Berger des brebis ; le portier lui ouvre, et les brebis sa voix entendent : les brebis Le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix ; un étranger elles ne suivent point, parce qu'elles ne connaissent point des étrangers la voix. Et d'autres brebis j'ai, qui ne sont point de cette bergerie, il faut aussi que je les amène, et ma voix elles entendront : mais vous, vous n'êtes point de mes brebis, car mes brebis ma voix entendent, et Moi je les connais, el elles Me suivent. » - Jean 10:2-3, 4-5, 16, 26-27 ;

Ici, il est bien évident que la Voix est le Divin Vrai procédant du Seigneur, par conséquent la Parole ; la voix des étrangers est le faux.

Dans Ésaïe :

« La voix de qui crie dans le désert : Préparez le chemin à Jéhovah, car sera révélée la gloire de Jéhovah. Une voix dit : Crie ; sur ta montagne élevée monte. Sion qui annonce la bonne nouvelle ; élève avec force ta voix, 11 Jérusalem qui annonce la bonne nouvelle ; élève-là, voici, le Seigneur Jéhovah dans sa force vient. “ - , ,Jean 1:23 ;

Dans ce passage, la voix est l'annoncé d'après la Parole sur l'avènement du Seigneur, par conséquent c'est aussi le Divin Vrai que la Parole annonce ; le désert est l'état de l'Église qui alors est comme un désert, parce que la Parole n'est plus comprise ; la gloire qui sera révélée est la Parole quant à ses intérieurs ; car c'est là la gloire, voir numéro 9429 ; que Jéhovah à qui le chemin est préparé, et le Seigneur Jéhovah qui vient dans sa force, ce soit le Seigneur, cela est évident, par cela est dit clairement.

Dans Ésaïe :

La voix de tes sentinelles ; elles élèveront la voix, quand œil à œil elles verront que Jéhovah retournera à Sion. » - LU. 8.

Les sentinelles sont ceux qui scrutent les écritures sur l'avènement du Seigneur ; leur voix est la Parole, qui est le Divin Vrai dont procèdent les vrais.

Dans Jérémie :

« Celui qui a fait la terre, par son intelligence a étendu les cieux ; à la voix qu'il donne, Lui, une 11 multitude d'eaux (est) dans tes cieux. " - Jérémie 10:12, Jérémie 51:16.

La voix est le Divin Vrai, les eaux sont les vrais qui sont dans les cieux, et qui influent des cieux ; que les eaux dans la Parole soient les vrais, on le voit, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323 ; comme aussi dans Apocalypse :

« La voix du Fils de l'homme était comme le bruit de beaucoup d'eaux. » - Apocalypse 1:15 : -

« J'entendis une voix du ciel comme une voix de beaucoup d'eaux. » - Apocalypse 14:2 : -et dans David : La voix de Jéhovah sur les eaux, Jéhovah sur des eaux grandes. » - Psaumes 29:3.

Dans Joël :

« Jéhovah a donné de sa voix 11 devant son armée, car innombrables (sont) ceux qui font sa parole. 11- H. 11, - là encore la voix est le Divin Vrai, et aussi la Parole qu'ils font.

Dans le Même :

« Jéhovah de Jérusalem fera entendre sa voix, et ébranlés seront les cieux et la terre. " - .

Dans David :

« Royaumes de la terre, psalmodiez au Seigneur, qui chevauche sur le ciel du ciel de l'antiquité ; voici, il donnera dans sa voix la voix de la force. » - Psaumes 68:33-34.

Dans Jean :

« Je vous dis que viendra une heure, que les morts entendront la Voix du fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront. » - Jean 5:25 ;

Que la voix, dans ce passage, soit le Divin Vrai, par conséquent là parole du Seigneur, cela est évident.

Dans Ézéchiel :

« L'esprit m'éleva, et j'entendis derrière moi la voix d'un grand tremblement de terre ; bénie (soit) la gloire de Jéhovah, et la voix des ailes des animaux, et la voix des roues, et la. voix d'un grand tremblement de terre. » - Ézéchiel 3:12-13 ;

Et ensuite :

« La voix des ailes des Chérubins fut entendue jusqu'au Parvis extérieur, comme la voix du Dieu Schaddaï quand il parle. » - Ézéchiel 10:5.

Là aussi la voix est le Divin Vrai, car les Chérubins signifient la Providence et la garde du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès vers Lui et dans le ciel que par le bien qui appartient à l'amour, numéro 9277 (fin), 9509 ; la voix des ailes et la voix des roues sont les vrais spirituels. Dans ce Verset, où il s'agit d'Aharon, c'est le son ou le bruit des clochettes, qui est appelé voix : ailleurs, dans la Parole, ce sont aussi les sons et le bruit des trompettes, et les sons et le bruit des tonnerres, qui sont appelés voix, et par ces voix sont pareillement signifiés les Divins Vrais, voir numéro 7573 ; de plus, les sons des instruments de musique de divers genre signifient aussi la même chose, mais ceux qui rendent un son perçant et discret signifient les Divins Vrais spirituels, et ceux qui rendent un son continu, les Divins Vrais célestes, numéros 418, 419, 420, 4138, 8337 ; d'après cela, il est évident que les sons ou les voix des clochettes signifient les Divins vrais spirituels ; car les Vêtements d'Aharon, et spécialement le manteau, dans les franges duquel il y avait des clochettes tout autour, représentaient le Royaume ou ciel spirituel du Seigneur, numéros 9814, 9825.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 994

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994. Tout reptile qui est vivant, signifie toutes les voluptés dans lesquelles est le bien qui est vivant ; c'est ce qui résulte de la signification du reptile, dont on a parlé ci-dessus. Chacun peut voir qu'ici les reptiles signifient toutes les bêtes et tous les oiseaux purs, car il est dit qu'ils ont été donnés pour nourriture. Dans le sens propre les reptiles sont les animaux les plus vils, qui sont nommées, Lévitique 11:23, 29-30, et qui étaient impurs ; mais dans un sens étendu, comme ici, ce sont les animaux qui ont été donnés pour nourriture. Ici, ces animaux sont nommés reptiles, parce que les reptiles signifient les voluptés. Les affections de l'homme sont signifiées dans la Parole par les bêtes pures, ainsi qu'on l'a dit ; mais comme elles ne sont perçues que dans ses voluptés, au point que l'homme les appelle voluptés, elles sont nommées ici par cette raison reptiles.

Il y a deux genres de voluptés, savoir : les voluptés des volontaires et les voluptés des intellectuels. En général, il y a les voluptés des biens de la terre et des richesses ; les voluptés des honneurs et des fonctions dans l'Etat ; les voluptés de l'amour conjugal et de l'amour envers les jeunes enfants et les enfants ; les voluptés de l'amitié et des habitudes sociales ; les voluptés de lire, d'écrire, de savoir, d'approfondir, et plusieurs autres.

Il y a aussi les voluptés de sens, comme la volupté de l'ouïe, qui consiste en général dans l'harmonie du chant et de la musique ; la volupté de la vue, que procure en général la variété des beautés qui se multiplient à l'infini ; la volupté de l'odorât, qui résulte de la suavité des odeurs ; la volupté du goût, qui consiste dans la saveur et dans l'utilité des mets et des boissons ; la volupté du toucher, que procurent plusieurs objets agréables. Ces genres de voluptés sont nommés voluptés du corps, parce qu'elles sont senties dans le corps : mais jamais aucune volupté n'existe dans le corps sans qu'elle existe et sans qu'elle subsiste par quelque affection intérieure ; et il n'est aucune affection intérieure qui n'existe et ne subsiste par une affection encore plus intérieure, dans laquelle est l'usage et dans laquelle est la fin.

Tant que l'homme vit dans le corps, il ne sent pas ces choses intérieures qui procèdent en ordre depuis les intimes ; la plupart des hommes ne savent même pas qu'elles existent et savent encore moins que les voluptés en proviennent ; cependant, comme rien ne peut jamais exister dans les externes que par les intérieurs et selon l'ordre, les voluptés sont seulement les derniers effets. Les intérieurs ne se manifestent pas aux hommes tant qu'ils vivent dans le corps, excepté à ceux qui réfléchissent ; dans l'autre vie, ils se manifestent aussitôt, et même selon l'ordre dans lequel le Seigneur les élève vers le ciel.

Dans le monde des esprits se manifestent les affections intérieures avec leurs plaisirs ; dans le ciel des esprits angéliques, celles qui sont plus intérieures avec leurs charmes, et dans le ciel des anges, celles qui sont encore plus intérieures avec leurs félicités ; car il y a trois cieux, qui sont plus ou moins intérieurs, plus ou moins parfaits, qui offrent plus ou moins de félicités, selon l'ordre dans lequel ils sont : Voir numéros 469, 684. C'est ainsi que ces affections se développent en ordre dans l'autre vie et se présentent de manière à être perçues ; mais tant que l'homme vit dans le corps, comme il est continuellement dans l'idée et dans la pensée des corporels, ces intérieurs sont comme assoupis, parce qu'ils sont plongés dans les corporels. Cependant l'homme qui réfléchit peut voir que toutes les voluptés sont telles que les affections intérieures en ordre, et qu'elles reçoivent d'elles toute leur essence et toute leur qualité. Comme les affections intérieures en ordre sont senties dans les extrêmes ou dans le corps comme Voluptés, c'est pour cela qu'elles sont appelées Reptiles, mais ce sont seulement les corporels qui sont affectés par les internes, ainsi que chacun peut s'en assurer seulement d'après la Vue et ses voluptés. S'il n'existait pas une vue des intérieurs, l'œil ne pourrait jamais voir ; la vue de l'œil existe par la vue antérieure ; c'est aussi pour cela que l'homme, après la vie du corps, voit également et beaucoup mieux que quand il vivait dans le corps ; à la vérité, il ne voit pas les choses mondaines et corporelles, mais il voit les choses qui sont dans l'autre vie. Ceux qui, dans la vie du corps, ont été aveuglés, voient, dans l'autre vie, aussi clair que ceux qui ont eu des yeux de lynx. C'est encore pour cela que l'homme, quand il dort, voit dans ses songes comme lorsqu'il est éveillé. Il m'a été donné de voir, par la vue interne, les choses qui sont dans l'autre vie plus clairement que je ne vois celles qui sont dans le monde. Il résulte de ce qui précède que la vue externe existe par la vue intérieure, et celle-ci par une vue plus intérieure qui existe elle-même par une vue encore plus intérieure. Il en est de même de tout autre sens et de toute volupté. Dans d'autres passages de la Parole, les voluptés sont également nommées Reptiles, et l'on y fait aussi une distinction entre les reptiles purs et les reptiles impurs, c'est-à-dire, entre les voluptés dont les plaisirs sont vivants ou célestes, et les voluptés dont les plaisirs sont morts ou infernaux ; comme dans Osée :

« Je traiterai pour eux alliance en ce jour-là, avec l'animal du champ, et avec l'oiseau des cieux, et avec le Reptile de l'humus. » - Osée 2:18.

Là l'animal du champ, l'oiseau des cieux et les reptiles signifient des choses telles que celles qui sont chez l'homme, comme je viens de là décrire ; c'est ce qu'on peut voir clairement en ce qu'il s'agit d'une nouvelle Eglise.

Dans David :

« Les cieux et la terre le loueront, les mers et tout ce qui rampe eu elles. » - Psaumes 69:34.

Jéhovah ne peut être loué par les mers ni par ce qui rampe en elles, mais il peut l'être par les choses que les mers et ce qui rampe en elles signifient chez l'homme ; ces choses sont vivantes ; ainsi, c'est par les choses vivantes qui sont en elles que Jéhovah est loué.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah ! Bête féroce et toute bête, Reptile et oiseau ailé. » - Psaumes 148:10.

La même observation s'applique à ce passage.

Par Reptiles, on n'entend ici que les bonnes affections d'où proviennent les voluptés ; on en trouve la preuve en ce que les reptiles étaient considérés comme impurs, ainsi qu'on le verra dans les citations suivantes.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah ! La terre est pleine de tes possessions ; cette mer est grande et étendue en espèces ; (est) le Reptile, et (il est) sans nombre. Elles s'attendent toutes à Toi, afin que tu leur donnes la nourriture en leur temps ; tu la leur donnes ; elles (la) recueillent : tu ouvres ta main ; elles sont rassasiées de bien. » - Psaumes 104:24-25, 27-28.

Là, dans le sens interne, les mers signifient les spirituels ; et les reptiles, toutes les choses qui tirent leur vie des spirituels : la jouissance est décrite par les expressions : leur donner la nourriture en leur temps et être rassasié de bien.

Dans Ézéchiel :

« Et il arriva que toute âme vivante qui rampe partout où vient l'eau des fleuves, vivra ; et il y aura une très-grande quantité de poissons, parce que ces eaux viennent en cet endroit-là ; et elles rendront saint, et tout vivra où vient le fleuve. » - Ézéchiel 47:9.

Il s’agit là des eaux qui sortiront de la nouvelle Jérusalem : Les eaux sont prises pour les spirituels d'origine céleste : l'âme vivante qui rampe est employée pour les affections du bien et pour les voluptés qui en dérivent, tant celles du corps que celles des sensuels ; et il est manifeste qu'elles vivent au moyen des eaux ou des spirituels d'origine céleste. Que les voluptés honteuses, qui tirent leur origine du propre et par conséquent de ses sales cupidités, sont aussi appelées reptiles, c'est ce qui est évident dans Ézéchiel :

« Et j'entrai, et je vis ; et voici, toute forme de Reptile et de bête, une abomination ; et toutes les idoles de la maison d'Israël peintes sur la paroi, tout autour. » - Ézéchiel 8:10.

La forme de reptile signifie les voluptés honteuses dont les intérieurs sont les cupidités ; et les intérieurs de ces cupidités sont les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères. Tels sont les reptiles ou les plaisirs des voluptés résultant de l'amour de soi et du monde, on du propre ; ce sont leurs idoles, parce qu'ils les croient des plaisirs, qu'ils les aiment, les prennent pour les odieux, et par conséquent les adorent. Comme ces reptiles signifiaient de telles turpitudes, ils étaient, dans l'Eglise représentative, tellement impurs, qu'il n'était pas même permis de les toucher, et que celui qui les touchait seulement était impur, comme on le voit dans le Lévitique 5:2, 11:31-33, 22:5-6.

  
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