A Bíblia

 

Jérémie 51:32

Estude

       

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 10286

Estudar Esta Passagem

  
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10286. L'homme qui ferait un onguent comme elle, signifie l'imitation des Divins d'après l'art : on le voit par la signification de faire comme elle, en ce que c'est l'imitation ; et par la signification de l'onguent, en ce que ce sont les Divins Vrais qui appartiennent au Seigneur seul, et procèdent du Seigneur seul, numéro 10264 ; si c'est l'imitation d'après l'art qui est signifiée, c'est parce que toute imitation des Divins par l'homme est faîle d'après l'art. Comment se passe la chose, on peut le voir d'après ce qui vient d'être dit et montré, numéro 10284 ; mais cela peut être de nouveau illustré d'après ce qui existe chez les esprits : Ceux d'entre eux qui attribuent toutes choses à la fortune et à la propre prudence, et rien au Divin, ainsi qu'ils ont fait dans le monde, savent imiter de diverses manières les Divins ; en effet, ils présentent à la vue des palais presque semblables à ceux qui sont dans les deux, puis aussi des bocages et des lieux champêtres presque semblables à ceux qui sont par le Seigneur chez les bons esprits ; ils se parent de vêtements brillants ; et, qui plus est, les sirènes se donnent une beauté presqu'angélique ; mais, toutes ces choses, d'après l'art par des fantaisies ; toutefois, quoique dans la forme externe toutes ces choses apparaissent semblables aux Divins, néanmoins dans la forme interne elles sont hideuses ; c'est même ce qui est aussitôt manifesté par le Seigneur aux bons esprits, car sans cela ils seraient séduits ; en effet, l'externe est enlevé, et aussitôt qu'il a été enlevé, le diabolique qui est en dedans se montre : il est enlevé par une lumière envoyée du ciel, d'après laquelle est dissipée la lueur chimérique appartenant aux fantaisies, par laquelle sont opérés ces prestiges : par là, on peut voir quelle est l'imitation des Divins d'après l'art : mais les choses qui procèdent du Seigneur sont célestes en dedans, et plus elles sont intérieures, plus elles sont célestes, car les Divins croissent en perfection vers les intérieurs, au point qu'ils sont enfin d'une perfection et d'une beauté ineffables. Il en est de même de l'imitation du bien et du vrai chez ceux qui vivent mal : ceux d'entre eux qui savent feindre des affections bonnes, et une sorte de charité à l'égard du prochain et d'amour envers Dieu, et qui en même temps avec ces affections prononcent et prêchent les vrais de la foi comme du fond du cœur, sont dans une semblable lueur chimérique et fantastique ; c'est pourquoi, dès que l'externe, qui simulait l'interne, leur est ôté, l'infer-nal qui était caché en dedans se montre, et c'est absolument le mal et le faux du mal ; alors il est pareillement manifesté à la vue que ce mal est leur amour, et que le faux de ce mal est leur foi. Par là, on voit encore clairement ce que c'est que l'imitation des Divins d'après l'étude de l'homme, de laquelle il a déjà été parlé, numéro 10284.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 2049

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2049. De tout fils étranger qui n'est point, lui de la semence, signifie ceux qui sont hors de l'Eglise : On le voit par la signification du fils étranger, en ce que ce sont ceux qui ne sont pas nés au-dedans de l'Eglise, par conséquent qui ne sont ni dans les biens ni dans les vrais de la foi, parce qu'ils ne sont pas dans les connaissances de ces biens et de ces vrais ; les fils étrangers signifient aussi ceux qui sont dans un culte externe, Voir numéro 1097, mais alors il s'agit de ceux qui sont au-dedans de l'Eglise ; ici, au contraire, comme il est question de l'Eglise du Seigneur dans l'universel, les fils étrangers désignent ceux qui ne sont pas nés au-dedans de l'Eglise, comme sont les nations : les Nations, qui sont hors de l'Eglise, peuvent être dans les vrais, mais non dans les vrais de la foi ; leurs vrais sont, comme les préceptes du décalogue, d'honorer son père et sa mère, de ne point tuer, de ne point voler, de ne point commettre adultère, de ne point convoiter ce qui appartient aux autres, et d'adorer une Divinité ; mais les vrais de la foi sont tous les doctrinaux sur la Vie éternelle, sur le Royaume du Seigneur et sur le Seigneur ; ces vrais ne peuvent leur être connus, parce qu'ils n'ont pas la Parole ; ce sont ceux-là que désignent les fils étrangers qui ne sont pas de la semence, et qui doivent être circoncis avec les autres, c'est-à-dire, purifiés ; de là il est évident qu'ils peuvent être purifiés comme ceux qui sont au-dedans de l'Eglise : c'est ce qui était représenté par être circoncis ; ils sont purifiés quand ils rejettent les amours impurs et vivent entre eux dans la charité ; en effet ils vivent alors dans les vrais, car tous les vrais appartiennent à la charité, mais dans les vrais dont il vient d'être parlé : quand ils vivent dans ces vrais, ils puisent facilement les vrais de la foi, sinon dans la vie du corps, du moins dans l'autre vie, parce que les vrais de la foi sont les vrais intérieurs de la charité ; car alors ils n'aiment rien plus que d'être admis dans les vrais intérieurs de la charité : les intérieurs de la charité sont ce en quoi consiste le Royaume du Seigneur ; voir sur ces intérieurs, numéros 932, 1032, 1059, 1327, 1328, 1366. Dans l'autre vie, la science des connaissances de la foi ne fait rien, car les esprits les plus méchants, même les esprits infernaux, peuvent être dans la science des connaissances, quelquefois plus que les autres ; mais c'est la vie selon les connaissances qui fait tout, car toutes les connaissances ont pour fin la vie ; si elles n'étaient point apprises par rapport à la vie, elles ne seraient d'aucun usage, si ce n'est qu'on pourrait en parler, et par suite passer dans le monde pour savant, être élevé aux honneurs, et acquérir de la réputation et des richesses ; on voit, d'après cela, que la vie des connaissances de la foi n'est autre que la vie de la charité, car la Loi, ainsi que les Prophètes, c'est-à-dire, la Doctrine universelle de la foi avec toutes ses connaissances, consiste dans l'amour dans le Seigneur et dans l'amour envers le prochain, comme chacun peut en avoir une preuve manifeste d'après les paroles du Seigneur, dans Matthieu, - , ,

Et dans .

Mais toujours est-il que les doctrinaux ou les connaissances de la foi sont très-nécessaires pour former la vie de la charité qui, sans elles, ne peut être formée ; c'est cette vie qui sauve après la mort ; sans cette vie il n'y a aucune vie de la foi, car sans la charité il ne peut y avoir de vie de la foi ; ceux qui sont dans la vie de l'amour et de la charité sont dans la vie du Seigneur, personne ne peut être conjoint au Seigneur par une autre vie ; de là il est encore évident que les vrais de la foi ne peuvent jamais être reconnus comme vrais, c'est-à-dire, qu'on ne peut en avoir la Reconnaissance, dont on parle, qu'extérieurement et de bouche, à moins que ces vrais ne soient implantés dans la charité ; en effet, ils sont niés intérieurement ou de cœur, car tous les vrais, ainsi qu'il a été dit, ont pour fin la charité, et si la charité n'est point en eux, ils sont intérieurement rejetés : les intérieurs se montrent tels qu'ils sont, lorsque les extérieurs sont enlevés, ce qui arrive dans l'autre vie, c'est-à-dire, qu'ils se montrent absolument opposés à tous les vrais de la foi ; il n'est jamais possible de recevoir la vie de la charité ou l'amour mutuel dans l'autre vie, quand on n'a eu aucun amour mutuel dans la vie du corps, mais la vie de l'amour qu'on a eu dans le monde reste après la mort ; en effet, on a en aversion et en haine l'amour mutuel, et quand on approche seulement d'une société où règne la vie de cet amour, on tremble, on est saisi d'horreur et accablé de tourments : Ceux qui sont tels, quoique nés au-dedans de l'Eglise, sont appelés fils étrangers, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, ne pouvant être admis dans le Sanctuaire, c'est-à-dire, dans le Royaume du Seigneur ; ceux-là sont aussi désignés dans Ézéchiel :

« Aucun fils étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n'entrera dans le Sanctuaire. » - Ézéchiel 44:7, 9 :

Et dans le Même :

« A qui as-tu été fait ainsi semblable en gloire et en grandeur parmi les arbres d'Eden ? Et l'on l'aura fait descendre avec les arbres d'Eden vers la terre inférieure, au milieu des incirconcis, tu seras couché avec ceux qui ont été pères par le glaive. » - Ézéchiel 31:18.

Là, il s'agit de Pharaon, par lequel sont signifiées les sciences en général, numéros 1164, , 1186, 1462 ; les arbres d'Eden, avec lesquels ils doivent descendre vers la terre inférieure, signifient aussi les sciences, mais les sciences des connaissances de la foi. On voit maintenant avec évidence ce que c'est qu'un incirconcis dans le sens interne, c'est-à-dire que c'est celui qui est dans les amours impurs et dans la vie de ces amours.

  
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