A Bíblia

 

Jérémie 51:23

Estude

       

23 Et par toi j'ai mis en pièces le pasteur et son troupeau; et par toi j'ai mis en pièces le laboureur et ses bœufs accouplés; et par toi j'ai mis en pièces les gouverneurs et les magistrats.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Apocalypse Explained # 299

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299. A book written within and on the back, signifies the state of life of all in heaven and on the earth, in general and in particular. This is evident from the signification of "book," here the "book of life," as being what the Lord inscribes or implants in the spirit of man, that is, in the heart and soul, or what is the same, in his love and faith (of which see above, n. 199; therefore "the book" here signifies the states of life of all in heaven and on the earth, and "written" signifies what is implanted by the Lord (that to "write" signifies to implant, see also above, n. 222. Also from the signification of "within and on the back," as being what is in the heart and soul, or in the love and faith; for with man and spirit love is within, because it makes his life; but faith, unless it is in his love, is not within him, but behind or "at the back;" for faith that is faith makes altogether one with the love, since what a man loves is of his faith, but what he does not love is not of his faith. That which one thinks from memory and teaches from doctrine, appears, indeed, to be faith; but if this be loved only from a natural, not from a spiritual love, it is merely the sight of the thought of the external man, which sight counterfeits faith; but such faith, since it is destitute of life, until it is implanted in the internal man and its love, is not in man but behind him, or at his back. Faith implanted in the internal man and its love is believing and loving the truth because it is truth, and not loving it chiefly for the sake of a reputation for learning, and honor or gain therefrom. From this it can be seen what is signified by "written within and on the back."

[2] What is treated of in this chapter is, that the Lord only, and no one but the Lord, knows the states of life of all in general and of each one in particular. This is representatively depicted by "a book written which no one was able to open and read, neither to look thereon, except the Lamb," that is, the Lord. No one knows this but the Lord alone, because He is the only God, and because He formed the angelic heaven after His own image, and man after the image of heaven; for this reason He knows all things of heaven in general, and He who knows all things of heaven in general knows also every one in particular; for a man who is in truths from good, as well as an angel, is an image of heaven, since he is a form of heaven. From this it also follows that no one but he who knows the general state of all knows the state of anyone in particular, for the one is inseparably connected with the other. (But as these things cannot be described in a few words, see what is shown in the work on Heaven and Hell, where they are more distinctly and clearly described, in the following articles: The Divine of the Lord makes Heaven, n. 7-12; Every Angel is a Heaven in the Least Form, n. 51-58; The whole Heaven in the Complex has reference to one Man, n 59-67; likewise each Society there, n. 68-72; Every Angel, therefore, is in a perfect Human Form, n 73-77; From the Divine Human of the Lord it is that Heaven in the Whole and in Part has reference to Man, n 78-86; There is a Correspondence of all Things of Heaven with all Things of Man, n. 87-102; On the Conjunction of Heaven with Mankind, n. 291-302)

[3] It is to be observed that here and elsewhere in the Word a "book" is mentioned, meaning thereby a roll [volumen]; for in ancient times they wrote upon parchments, which were rolled up, and the parchment was called a "book" and the "roll of a book," as can also be seen in the Word; thus in Ezekiel:

I looked, when behold, a hand was put forth unto me; and lo, the roll of a book was therein, written in front and behind (Ezekiel 2:9-10).

And in David:

Then said I, Lo, I am come; in the roll of the book it is written of Me (Psalms 40:7).

For this reason it is said in Isaiah:

All the host of the heavens shall waste away, and the heavens shall be rolled up as a scroll (Isaiah 34:4).

Likewise in Revelation:

Heaven was removed, as a book that is rolled up (Revelation 6:14).

From this it can be known how the book that John saw was "written within and on the back."

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.