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Jérémie 51:19

Estude

       

19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 2547

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2547. Que tu aies amené sur moi et sur mon royaume un grand péché, signifie qu'ainsi la doctrine de la foi et tous les doctrinaux étaient en péril : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici moi, en ce qu'il est la doctrine de la foi, et par la signification du royaume, en ce qu'il est le vrai de la doctrine ou le doctrinal. Que le Royaume dans le sens interne signifie les vrais de la doctrine, et dans un sens opposé les faux de la doctrine, c'est ce que prouve la Parole, par exemple, dans Jérémie :

« Il (est) le Formateur de toutes choses, et le sceptre de son héritage ; Jéhovah Sébaoth » (est) son nom. Tu M'(es) un marteau, des armes de guerre, et je disperserai par Toi les nations, et je détruirai par Toi les Royaumes. » - Jérémie 51:19-20.

Là, il s'agit du Seigneur, et il est évident que ce ne sont ni les nations qu'il doit disperser ni les royaumes qu'il doit détruire, mais les choses qui sont signifiées par les nations et par les royaumes, savoir, les maux et les faux qui appartiennent à la doctrine.

Dans Ézéchiel :

« Voici, je vais prendre les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de tous les alentours, et je les amènerai en leur terre ; je les ferai en une seule Nation dans la terre, dans les montagnes d'Israël, et un seul Roi sera sur eux tous en Roi, et ils ne seront plus en deux Nations, et ils ne seront plus divisés en deux Royaumes. » - Ézéchiel 37:21-22.

Israël, c'est l'Eglise spirituelle ; la Nation, c'est le bien de cette Eglise ou de la doctrine. Que les nations soient les biens, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; le Royaume désigne les vrais du bien ; il est évident que là les nations et les royaumes signifient autre chose que des nations et des royaumes ; car il est dit des fils d'Israël ou des Israélites, qu'ils seront rassemblés et ramenés sur leur terre, eux qui cependant, dispersés parmi les nations sont devenus nations.

Dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, Royaume contre Royaume. » - Ésaïe 19:2.

Là, l'Egypte désigne les raisonnements d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, numéros 1164, 1165, 1186 ; la ville, c'est le doctrinal, ici un doctrinal hérétique, numéros 402, 2268, 2450. Le royaume, c'est le faux du doctrinal ; de la ville contre ville et royaume contre royaume, signifie que les hérésies et les faux combattront les unes contre les autres ; il en est de même que des paroles prononcées par le Seigneur sur la Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Une Nation s'élèvera contre une Nation et un Royaume contre un Royaume. » - Matthieu 24:7.

Ce sont les maux contre les maux et les faux contre les faux. Ce que Daniel a prophétisé sur les quatre Royaumes [Il manque du texte ici], - et sur les Royaumes de Médie et de Perse, - .

sur les Royaumes du Roi du midi et du Roi du septentrion, - Chapitre , , [Il manque du texte ici], ; ,

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 1416

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1416. Je ferai de toi une grande nation, signifie le Royaume dans les cieux et sur les terres : c'est ce qu'on peut voir par la signification Nation. Dans le sans interne, la nation signifie le céleste de l'amour et le bien qui en procède, par conséquent tous ceux, dans l'univers, chez lesquels il y a le céleste de l'amour et de la charité : ici, comme dans le sens interne il s'agit du Seigneur, on entend tout céleste et tout bien qui en procède, par conséquent son Royaume, lequel est chez ceux qui sont dans l'amour et la charité. Dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-même qui est cette grande nation, parce qu'il est le Céleste Même et le Bien Même, car tout bien de l'amour et de la charité vient de Lui Seul ; c'est pourquoi le Seigneur est aussi son Royaume même, c'est-à-dire qu'il est tout dans l'unités les choses de son Royaume, ainsi que cela est aussi reconnu par tous les Anges dans le ciel. On voit donc par là que ces mots : je ferai de toi une grande nation, signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres. Que dans le sens interne, quand il s'agit du Seigneur et des célestes de l'amour, la nation le signifie Lui-Même et tous les célestes, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporte, numéros 1258, 1259, sur la signification de la Nation et des Nations ; on peut encore le confirmer par ces passages : Il est dit d'Abram dans ce qui suit :

« On ne t'appellera plus du nom, d'Abram, et ton nom » sera Abraham, parce que je t'ai donné pour père d'une multitude de Nations. » - Genèse 17:5.

C'est du nom de Jéhovah qu'est tirée, la lettre (h) dans Abraham, pour la représentation de Jéhovah ou du Seigneur. Il est dit de même de Saraï :

« Tu ne l'appelleras plus du nom de Saraï, mais son nom (sera) » Sarah ; et je la bénirai, et même je te donnerai d'elle un fils ; et je le bénirai, et il sera en Nations ; des rois des peuples sortiront d'elle. » - Genèse 17:15-16.

Là, les nations sont les célestes de l'amour, et les rois des peuples les spirituels de la foi qui en précèdent, les uns et les autres appartenant au Seigneur seul. Il est dit pareillement de Jacob :

« On ne t'appellera plus du nom de Jacob, mais Israël sera ton nom ; et il l'appela du nom d'Israël ; et Dieu dit : Je suis le Dieu foudroyant ; crois et multiplie, une Nation et une assemblée de Nations seront faites de toi, et des rois sortiront de tes reins. » - Genèse 35:10-11.

Là, Israël représente le Seigneur ; qu'Israël, dans le sens suprême, soit le Seigneur Lui-même, c'est ce qui est connu de quelques-uns ; et comme c'est le Seigneur Lui-même, il est évident que la nation et l'assemblée des nations, ainsi que les rois sortis de ses reins, sont les célestes et les spirituels de l'amour, et par conséquent tous ceux qui sont dans les célestes et les spirituels de l'amour. Il est dit au sujet d'Ismaël, fils d'Abram par Hagar :

« Quant au fils de la servante, je le poserai en Nation, parce qu'il est ta semence. » - Genèse 21:13, 18.

A l'endroit où se trouvent ces paroles on verra ce que représente Ismaël ; la semence d'Abram est l'amour même ; c'est d'après cet amour que le mot nation est appliqué à la génération d'Ismaël. On voit, dans Moïse, que nation signifie les célestes de l'amour :

« Si en » écoutant vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, » vous serez pour Moi un pécule entre tous les peuples ; et vous » serez pour Moi un Royaume de Prêtres et une Nation sainte. » - Exode 19:5-6.

Là, le Royaume de prêtres, qui est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, étant l'attribut des célestes de l'amour, est évidemment appelé nation sainte, tandis que le royaume du Seigneur par sa Royauté est l'attribut des spirituels de l'amour, et est appelé peuple saint ; c'est pour cela que les rois sortis de ses reins sont, comme on vient de le voir, les spirituels.

Dans Jérémie :

« Si ces statuts se retirent de devant Moi, a dit Jéhovah, la semence d'Israël cessera aussi, » pour qu'elle ne soit plus une Nation devant Moi tous les jours. » - Jérémie 31:36.

La semence d'Israël, c'est le céleste de la charité, et quand la charité cesse, il n'y a plus de nation devant le Seigneur, Dans Ésaïe :

« Le peuple, ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière ; tu as multiplié la , .

Il s’agit spécialement de l'Eglise des nations, et en général de tous ceux qui sont dans l'ignorance, mais qui vivent dans la charité ; ceux-ci sont la Nation, parce qu'ils appartiennent au Royaume du Seigneur.

Dans David :

« Afin que je » voie le bien de tes élus, afin que je me réjouisse dans la joie de la Nation, afin que je me glorifie dans ton héritage. » - Psaumes 106:5.

Là évidemment la Nation est le royaume du Seigneur. La signification de la nation, en ce qu'elle est le céleste de l'amour et le bien qui en procède, a tiré son origine de ce perceptif, que les hommes de la Très-Ancienne Eglise avaient été distingués en maisons, en familles et en nations ; et c'est ainsi qu'ils percevaient le Royaume du Seigneur ; et comme ils percevaient le Royaume du Seigneur, ils percevaient le céleste lui-même ; de ce perceptif naquit le significatif, et du significatif naquit le représentatif.

  
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