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Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 6435

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6435. Jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie jusqu'à l'amour mutuel céleste : on le voit par la signification des collines du siècle, en ce qu'elles sont les choses qui appartiennent à l'amour mutuel, ainsi qu'il va être montré ; jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie afin que l'Église spirituelle vienne jusqu'à cet amour. Avant de démontrer, par d'autres passages de la Parole, que les collines du siècle signifient l'amour mutuel, il faut d'abord dire ce qui est entendu par l'amour mutuel, auquel doit s'empresser de parvenir l'homme de l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph ; d'après ce qui a déjà été très-souvent dit et montré, on peut voir qu'il y a deux Royaumes qui constituent le Ciel, à savoir, le Royaume céleste et le Royaume spirituel ; entre ces deux Royaumes, il y a cette différence que le Bien interne du Royaume Céleste est le Bien de l'amour envers le Seigneur, et que le Bien externe est le Bien de l'amour mutuel ; ceux qui sont de ce Royaume sont dans le Bien de l'amour, mais non dans le vrai qui est appelé le vrai de la foi, car ce vrai est dans le Bien de ce Royaume, au point qu'il ne peut être vu séparément du bien ; c'est pourquoi ceux qui sont de ce Royaume ne peuvent pas même nommer la foi, numéros 202, 203, 4448, car chez eux à la place du vrai de la foi il y a le bien de l'amour mutuel : mais quant à ce qui concerne le Royaume spirituel, son interne est le bien de la charité à l'égard du prochain, et son externe est le vrai de la foi : d'après cela, on peut voir quelle est la différence entre ces deux Royaumes ; puis aussi, qu'ils sont liés entre eux, en ce que l'Externe du Royaume Céleste coïncide avec l'Interne du Royaume spirituel par le médium qui est appelé le Céleste du spirituel ; en effet, l'externe du Royaume céleste est, comme il a été dit, le bien de l'amour mutuel, et l'interne du Royaume spirituel est le bien de la charité à l'égard du prochain ; mais le bien de l'amour mutuel est plus intérieur que le bien de la charité à l'égard du prochain, puisque celui-là vient du rationnel, et que celui-ci vient du naturel ; mais quoique le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de l'Église céleste, soit intérieur, et que le bien de la charité à l'égard du prochain soit extérieur, toujours est-il cependant que le Seigneur conjoint ces biens par le médium, comme il vient d'être dit, et ainsi conjoint ces deux Royaumes. Pour distinguer entre le bien externe de l'Église céleste et le bien interne de l'Église spirituelle, il est à propos de nommer dans la suite celui-là bien de l'amour mutuel, et celui-ci bien de la charité à l'égard du prochain, différence qui n'a pas été observée précédemment. Ces choses étant préalablement connues, je puis dire ce qui est signifié par

« jusqu'au souhait des collines du siècle,

« ce qui est au nombre des bénédictions d'Israël sur cette Église spirituelle ; à savoir, que c'est ceci,

« afin que le Royaume spirituel vienne au-dessus du bien de la charité jusqu'au bien de l'amour mutuel qui appartient au Royaume Céleste, et qu'ainsi ces deux Royaumes soient intimement conjoints ; » voilà ce qui est signifié par ces paroles. Dans la Parole prophétique les montagnes et les collines sont nommées dans un grand nombre de passages, et par elles dans le sens interne sont signifiés les biens de l'amour, par les montagnes le bien de l'amour envers le Seigneur, qui est l'interne du Royaume céleste, et par les collines le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de ce même Royaume ; mais lorsqu'il s'agit du Royaume spirituel, les montagnes signifient le bien de la charité à l'égard du prochain, qui est l'interne de ce Royaume, et les collines le vrai de la foi, qui en est l'externe. Il faut savoir que toute Église du Seigneur est Interne et Externe, par conséquent aussi l'un et l'autre Royaume du Seigneur. Que ce soit là ce qui est signifié par les collines, on peut le voir par ces passages, dans Ésaïe :

« Dans la postérité des jours il arrivera que la Montagne de Jéhovah sera en Tête des montagnes, et élevée par dessus les Collines. » - Ésaïe 2:2. Michée 4:1.

La montagne de Jéhovah, qui est Sion, c'est le Royaume Céleste du Seigneur, ainsi le Bien de ce Royaume, Bien qui appartient à l'amour envers le Seigneur ; par conséquent, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, car tout Amour, et tout Bien dans le Royaume céleste, appartient au Seigneur : ailleurs, dans la Parole, la montagne de Sion a une semblable signification, et sa colline signifie le bien de l'amour mutuel ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi descendra Jéhovah Sêbaoth pour combattre sur la montagne de Sion, et sur sa Colline. » - Ésaïe 31:4 ;

Dans ce passage, la colline est le bien de l'amour mutuel ; et comme la colline signifie le bien de l'amour mutuel, et la montagne le bien de l'amour céleste, qui appartient à l'amour envers le Seigneur, il est dit que Jéhovah descend pour combattre sur cette montagne ; Jéhovah ne combat pas sur la montagne de Sion, ni sur sa colline ; mais, où est le bien de l'amour, le Seigneur qui est Jéhovah combat pour ce bien, c'est-à-dire, pour ceux qui sont dans ce bien ; s'il a combattu pour Sion et pour Jérusalem, c'est parce qu'elles représentaient l'Église Céleste ; c'est aussi pour cela que la montagne de Sion est appelée sainte, et que Jérusalem aussi est dite sainte, lorsque cependant elle était en elle-même corrompue, comme on le voit clairement dans les Prophètes, où il s'agit de ses abominations.

Dans David :

« Les montagnes apporteront la paix, et les collines (seront) dans la justice. » - Psaume 72:3.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah, montagnes, et toutes les collines. » - Psaumes 148:9.

Dans le Même :

« Les Montagnes sautèrent comme des béliers, les Collines comme des fils du troupeau. » - Psaumes 114:4, 6.

Dans le Même :

« Montagne de Dieu, la montagne de Baschan ; montagne de colline, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous, Montagnes, collines de montagnes, que Dieu désire habiter ? même Jéhovah y habitera à perpétuité. » - Psaumes 68:16-17 ;

Dans ces passages les montagnes sont l'amour céleste, et les collines l'amour spirituel ; que ce ne soit ni des montagnes ni des collines qui sont entendues, ni ceux qui étaient sur tes montagnes et sur les collines, cela est bien évident. Dans Ésaïe :

« Il y aura sur toute Montagne haute, et sur toute Colline élevée, des ruisseaux, des conduits d'eaux. " - Ésaïe 30:25.

Les conduits d'eaux, ce sont les connaissances du bien et du vrai, qui sont dites être sur toute montagne haute et sur toute colline élevée, parce que ces connaissances découlent des biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel.

Dans Habacuc :

« Jéhovah s'est arrêté et a mesuré la terre ; il a vu et il a dissipé les nations ; et ont été dispersées les montagnes d'éternité, et abaissées les collines du siècle. » - Habacuc 3:6 ;

Les montagnes d'éternité, c'est le bien de l'amour qui était dans l'Église Très-Ancienne, laquelle était Céleste ; les collines du siècle, c'est le bien de l'amour mutuel, qui était dans cette Église ; le premier bien était Interne, et le second son Externe ; quand cette Église est entendue dans la Parole, comme c'était la Très-Ancienne Église, il est ajouté parfois l'éternité, comme ici, montagnes d'éternité, et ailleurs jours d'éternité, numéro 6239, et parfois il est ajouté le siècle, comme ici collines du siècle, comme aussi dans le Prophétique d'Israël,

« jusqu'au souhait des collines du siècle ; de là on peut voir que les collines du siècle signifient les biens de l'amour mutuel qui sont dans l'Église Céleste, ou dans le Royaume Céleste du Seigneur. Pareillement dans le Prophétique de Moïse sur Joseph :

« Des prémices des Montagnes de l'Orient, et des choses précieuses des Collines d'éternité ; que (cela) vienne sur la Tête de Joseph. » - Deutéronome 33:15-16.

Dans Ésaïe :

« Les Montagnes et les Collines éclateront en chant, et tous les arbres du champ applaudiront de la main. » - Ésaïe 55:12.

Dans Joël :

« En ce jour-là les Montagnes distilleront du moût, et les Collines couleront en lait, et tous les ruisseaux de Jehudah couleront en eaux. » - Amos 9:13.

Dans Ézéchiel :

« Mes brebis sont errantes dans toutes les montagnes, et sur toute colline élevée, et sur toutes les faces de la terre elles ont été dispersées : je leur donnerai, à eux, aux circuits de ma colline, bénédiction ; et je ferai descendre la pluie en son temps » - Ézéchiel 34:6, 26.

Dans Jérémie :

« Sur toutes les collines dans le désert sont venus des dévastateurs, parce que l'épée de Jéhovah dévore. » - Jérémie 12:12 ;

Dans ces passages les biens de l'amour céleste sont signifiés par les montagnes ; et pareillement par les collines, mais dans un degré inférieur. Comme les montagnes et les collines signifiaient ces biens, le Culte Divin dans l'Ancienne Église se faisait sur les montagnes et sur les collines ; et plus tard la nation des Hébreux plaçait des autels sur les montagnes et sur les collines, et y faisait des sacrifices et des fumigations, et lorsqu'il n'y avait pas de collines ils formaient des hauts lieux ; ce culte étant devenu idolâtrique, parce qu'ils regardaient comme saintes les montagnes et les collines, et ne pensaient absolument rien des choses saintes qu'elles signifiaient, il fut pour cela même défendu au peuple Israélite et juif d'avoir un tel culte, parce que ce peuple plus que tous les autres était enclin au culte idolâtre ; cependant, pour que ce représentatif, qui avait existé dans les anciens temps, fût conservé, la montagne de Sion fut choisie, et par elle dans le sens suprême fut représenté le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur, et dans le sens respectif le Divin céleste et le Divin spirituel dans son Royaume. Parce que de telles choses étaient signifiées, Abraham reçut ordre de sacrifier son fils sur une des montagnes dans la terre de Moriah, puis aussi le Seigneur fut vu par Moïse sur une montagne, et la Loi fut promulguée du haut d'une montagne, car il se montra à Moïse sur la Montagne de Horeb, et la Loi fut promulguée sur la Montagne de Sinaï ; et, en outre, le Temple de Jérusalem fut bâti sur une montagne. Que d'après un ancien rite ou ait fait le saint culte sur les montagnes et sur les collines, et qu'ensuite les nations et aussi les Israélites et les Juifs idolâtres aient fait sur elles leurs sacrifices et leurs fumigations, cela est évident dans Jérémie :

« Tes adultères et tes hennissements, l'infamie de ta scortation, sur les collines dans le champ, j'ai vu tes abominations. » - Jérémie 13:27.

Là, il s'agit de Jérusalem.

Dans Ézéchiel :

« Lorsque seront leurs transpercées au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, sur toute colline élevée, parmi tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre verdoyant, et sous tout chêne branchu. » - Ézéchiel 6:13.

Dans Jérémie :

« Sur toute colline élevée, et sous tout arbre verdoyant, toi, dévergondée prostituée. » - ; et en outre, 1 Rois 14:23.

Puisque le culte idolâtre se faisait sur les montagnes et sur les collines, par elles dans le sens opposé sont signifiés les maux qui appartiennent à l'amour de soi, comme dans Jérémie :

« J'ai vu les Montagnes, et voici, elles sont ébranlées ; et toutes les Collines sont renversées ; j'ai vu, et voici, point d'homme, et tous les oiseaux du ciel se sont envolés. » - Jérémie 4:24-25.

Dans Ésaïe :

« Toute vallée sera élevée, et toute Montagne et (toute) Colline seront abaissées. » - Ésaïe 40:4.

Dans le Même :

« Voici, je t'ai disposé comme une herse neuve garnie de pointes, tu broieras les Montagnes, et tu réduiras les Collines comme de la balle. » - Ésaïe 41:15.

Dans le Même :

« Je dévasterai montagnes et collines, et toute leur herbe je dessécherai. » - Ésaïe 42:15.

Dans Michée :

« Ecoute, je te prie, ce que Jéhovah prononce : Lève-toi, plaide avec les Montagnes, et que les Collines entendent ta voix. » - Michée 6:1.

Dans Jérémie :

« Brebis perdues ont été ceux de mon peuple, leurs pasteurs les ont séduits, Montagnes refractaires, de la montagne sur la colline ils sont allés, ils ont oublié leur gîte. » - Jérémie 50:6.

Et en outre ailleurs, par exemple, Nahum 1:5-6.

Si les montagnes et les collines signifiaient les biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel, c'était parce qu'elles sont élevées sur la terre, et que les choses hautes et élevées signifiaient ce qui appartenait au ciel, et dans le sens suprême ce qui appartenait au Seigneur ; car la terre de Canaan signifiait le Royaume céleste du Seigneur, numéro 1607, 3038, 3481, 3705, 4240, 4447 ; de là, toutes les choses de cette terre étaient significatives ; les montagnes et les collines, significatives de choses qui sont élevées ; en effet, lorsque les Très-Anciens qui ont été de l'Église Céleste montaient sur une montagne, à leur idée se présentait la hauteur, et d'après la hauteur le saint, parce que Jéhovah ou le Seigneur était dit habiter dans les Lieux Très-Hauts, et que dans le sens spirituel la Hauteur était le bien de l'amour, numéro 650.

  
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