A Bíblia

 

Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

Das Obras de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée # 437

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437. Et la voix de leurs ailes, comme une voix de chariots à plusieurs de chevaux courant en guerre, signifie leurs raisonnements comme provenant des vrais de la doctrine d'après la Parole, pleinement compris, pour lesquels il faut combattre avec ardeur. La voix des ailes signifie les raisonnements, parce que voler signifie percevoir et instruire, Nos. 245, 415 ; les chariots signifient les doctrinaux, comme on va le voir ; les chevaux signifient l'entendement de la Parole, No. 298, et beaucoup de chevaux l'entendement complet ; que courir en guerre signifie l'ardeur de combattre, cela est évident. Que le chariot signifie la doctrine, on le voit par ces passages :

— « Les chars de dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux. » — Psaumes 68:18.

— « Jéhovah qui fait des nuées ses chars, qui marche sur les ailes du vent. » — Psaumes 104:2-3.

— « Jéhovah! tu chevauches sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut. » — Habacuc 3:8.

— « Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » — Ésaïe 66:15.

— « Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char ; ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » — Ézéchiel 39:20.

— « Je retrancherai le char hors d'Éphraïm, et le cheval hors de Jérusalem. » — Zacharie 9:10.

— « Je renverserai le trône des Royaumes, je renverserai le char, et ceux qui le montent. » — Haggée 2:22.

— « Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; et elle vit char, paire de cavaliers, char à chameau, et char d'homme ; et elle dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel. » — Ésaïe 21:6-7, 9.

— Comme Élie et Elisée représentaient le Seigneur quant à la Parole, et par suite signifiaient la doctrine tirée de la Parole, de même que tous les Prophètes, No. 8, c'est pour cela qu'ils sont appelés chars d'Israël et ses cavaliers ; et c'est pour cela qu'Élie fut vu enlevé au Ciel dans un char de peu, et que des chars et des chevaux de feu furent vus autour d'Elisée par son serviteur, — 2 Rois 2:11-12 ; 6:17, 13:14 ; — outre plusieurs autres passages où il est parlé de Chars ; par exemple, — Ésaïe 31:1 ; 37:24 ; 66:20. Jérémie 17:25 ; 22:4 ; 46:2, 3, 8, 9 ; 50:37-38 ; 51:20-21 ; Ézéchiel 26:7-8, 10-11 ; Daniel 11:40 ; Nahum 3:1, 2, 3 ; Joël 2:3-5.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 6222

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6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
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