A Bíblia

 

Exode 21:14

Estude

       

14 Mais si quelqu'un s'est élevé de propos délibéré contre son prochain, pour le tuer par finesse, tu le tireras de mon autel, afin qu'il meure.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9010

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

9010. Et que Dieu ait fait rencontrer sous sa main, signifie ce qui se présente comme cas fortuit : on le voit par l'idée que les anciens avaient du cas fortuit, idée qui consistait à l'attribuer à Dieu ; c'est pourquoi ils exprimaient le cas fortuit en disant : Dieu a fait rencontrer sous la main ; en effet, ceux qui étaient des anciennes Églises savaient que la Providence du Seigneur était dans toutes et dans chacune des choses, et que les choses contingentes, c'est-à-dire, celles qui se présentaient comme un cas fortuit, appartenaient à la Providence ; c'est pour cela que les simples, qui ne pouvaient pas distinguer les choses qui se faisaient d'après la permission d'avec celles qui se faisaient d'après le bon plaisir, attribuaient au Seigneur non-seulement le bien, mais aussi le mal ; le bien, parce qu'ils savaient que tout bien vient du Seigneur, et le mal, à cause de l'apparence ; car lorsque l'homme fait les maux et par eux se détourne du Seigneur, il lui semble que le Seigneur se détourne, parce qu'alors le Seigneur lui apparaît par derrière et non de face : de là vient donc que si un homme frappe quelqu'un par cas fortuit, ainsi sans une volonté avec prévoyance, cela est exprimé par Dieu a faif rencontrer sous la main. Que la Providence du Seigneur soit dans toutes choses en général et en particulier, on le voit, numéros 1919 (fin), 4329, 5122 (fin), 5155, 5195, 5894 (fin), 6058, 6431, 6482, 6483, 6484, 6485, 6486, 6487, 6489, 6491, 7004, 7007, 8478, 8717. On voit aussi que les choses contingentes ou cas fortuits appartiennent à la Providence, numéros 5508, 6493, 6494 ; et que le mal est attribué au Seigneur, lorsque cependant il provient de l'homme, numéros 2447, 5798, 6071, 6832, 6991, 6997, 7533, 7877, 7926, 8197, 8227, 8228, 8282, 8284, 8483, 8632.

  
/ 10837  
  

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 8227

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

8227. Et les Egyptiens fuyaient au-devant d'elle, signifie qu'eux-mêmes se plongeaient dans les faux d'après le mal : on le voit par la signification de fuir au-devant de la mer, en ce que c'est qu'ils se plongeaient eux-mêmes dans les faux d'après le mal, qui sont signifiés par les eaux de cette mer, numéro 8226. Voici comment la chose se passe : celui qui ne connaît pas les intérieurs des causes, ne peut faire autrement que de croire que les maux qui arrivent aux méchants, comme les punitions, les vastations, les damnations, et enfin les conjection dans l'enfer, viennent du Divin ; il semble, en effet, qu'il en est absolument ainsi, car ces maux existent d'après la présence du Divin, numéros 8137, 8138, 8188 ; mais néanmoins il ne leur arrive rien de tel d'après le Divin, mais c'est d'après eux-mêmes ; le Divin et la présence du Divin ont uniquement pour fin la défense et le salut des bons ; quand le Divin est présent chez ceux-ci et les défend contre les méchants, alors les méchants s'embrasent encore plus contre eux, et encore plus contre le Divin Lui-Même, car ils ont pour lui la plus grande haine ; ceux qui haïssent le bien ont pour le Divin une haine excessive ; par suite ils s'élancent avec furie, et autant ils s'élancent avec furie, autant d'après la loi de l'ordre ils se précipitent eux-mêmes dans les punitions, les vastations, la damnation, et enfin dans l'enfer ; d'après cela on peut voir que le Divin, c'est-à-dire, le Seigneur, ne fait que le bien et ne fait le mal à qui que ce soit, mais que ceux qui sont dans le mal se précipitent eux-mêmes dans ces peines : voilà ce qui est signifié par les Égyptiens qui fuyaient au-devant de la mer, c'est-à-dire qu'ils se plongeaient eux-mêmes dans les faux d'après le mal. Quant à ce qui concerne la chose elle-même, , il va encore en être dit quelques mots : on croit aussi que les maux viennent du Divin, par la raison que le Divin les permet et ne les ôte point, et que celui qui permet et n'ôte point quand il le peut, semble vouloir et ainsi être cause ; mais le Divin permet, parce qu'il ne peut ni empêcher, ni ôter, car le Divin ne veut que le bien ; si donc il empêchait et ôtait les maux, savoir, ceux des punitions, des vastations, des persécutions, des tentations et autres semblables, alors il voudrait le mal, car alors ceux qui subissent les peines ne pourraient pas être corrigés, et alors le mal prendrait de l'accroissement, au point de dominer sur le bien : il en est de cela comme d'un Roi, qui absout les coupables ; ce roi est cause du mal qui est fait ensuite par eux dans le royaume, et aussi cause de la licence qui par là est donnée aux autres, outre que le méchant serait confirmé dans le mal ; c'est pourquoi un Roi juste et bon, quoiqu'il puisse ôter les punitions, ne le peut cependant pas, car s'il le faisait, il ferait non pas le bien, mais le mal ; il faut qu'on sache que, dans l'autre vie, toutes les punitions et toutes les tentations ont pour fin le bien.

  
/ 10837