A Bíblia

 

Deutéronome 21:20

Estude

       

20 Et ils diront aux Anciens de sa ville : C'est ici notre fils qui est méchant et rebelle, il n'obéit point à notre voix, il est gourmand et ivrogne.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9262

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

9262. Et l'innocent et le juste ne tue point, signifie l'aversion pour la destruction du bien intérieur et du bien extérieur : on le voit par la signification de l'innocent, en ce que c'est celui qui est dans le bien intérieur, ainsi dans le sens abstrait le bien intérieur, comme il va être expliqué ; par la signification du juste, en ce que c'est celui qui est dans le bien extérieur, et dans le sens abstrait le bien extérieur, car le juste se dit du bien de l'amour à l'égard du prochain, et l'innocent se dit du bien de l'amour envers le Seigneur ; le bien de l'amour à l'égard du prochain est le bien extérieur, et le bien de l'amour envers le Seigneur est le bien intérieur ; et par la signification de tuer, en ce que c'est détruire. Que le Juste soit le bien de l'amour à l'égard du prochain, on le verra dans l'article suivant : quant à l'innocent, s'il est le bien de l'amour envers le Seigneur, c'est parce que dans l'innocence sont ceux qui aiment le Seigneur ; en effet, l'Innocence est de reconnaître de cœur que par soi-même on ne veut que le mal et l'on ne perçoit que le faux, et que tout bien qui appartient à l'amour, et tout vrai qui appartient à la foi, procèdent du Seigneur Seul : reconnaître cela de cœur n'est possible qu'à ceux qui ont été conjoints au Seigneur par l'amour ; tels sont ceux qui sont dans le ciel intime, qui à cause de cela est appelé ciel de l'innocence ; c'est pourquoi le bien qu'ils ont est un bien intérieur ; car c'est le Divin bien de l'amour procédant du Seigneur que reçoivent ceux qui sont dans le ciel de l'innocence ; de là vient qu'ils apparaissent nus, et aussi comme des enfants ; c'est pour cela que l'innocence est représentée par la nudité, et aussi par l'enfance ; par la nudité, on le voit, numéros 165, 213, 214, 8375 ; et par l'enfance, numéros 430, 1616, 2280, 2305, 2306, 3183, 3494, 4563, 4797, 5608 (fin). D'après ce qui vient d'être dit de l'Innocence, on peut voir que le Divin du Seigneur ne peut être reçu que dans l'Innocence, d'où il résulte que le bien n'est pas le bien, si en lui il n'y a pas l'innocence, numéros 2526, 2780, 3994, 6765, 7840, 7887, c'est-à-dire, la reconnaissance que du propre il ne procède que mal et que faux, et que du Seigneur procède tout bien et tout vrai ; croire la première de ces vérités, et croire la seconde, et aussi vouloir celle-ci, voilà l'innocence : le bien de l'innocence est donc le bien Divin même procédant du Seigneur chez l'homme : c'est de là que l'innocent signifie celui qui est dans le bien intérieur, et dans le sens abstrait le bien intérieur. Comme l'innocent ou l'innocence signifie le Divin bien qui procède du Seigneur, c'est pour cela que le crime le plus abominable était de répandre le sang innocent, et que, quand cela arrivait, toute la terre était damnée, jusqu'à ce qu'il fût expié, comme on peut le voir par le Procédé d'enquête et de purification, quand quelqu'un dans la terre avait été trouvé transpercé, il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Si l'on trouve un Transpercé en la terre, gisant dans le champ, et qu'on ne sache point qui l'a frappé ; alors sortiront les anciens de la ville et les juges, et ils mesureront vers les villes, qui sont alentour du Transpercé ; et il arrivera que, pour la ville la plus proche du transpercé, les anciens de cette ville prendront une génisse de bœuf, par laquelle aucun travail n'ait été fait, qui n'ait point tiré sous le joug ; et les anciens de cette ville conduiront la génisse vers une vallée stérile, qui n'est ni cultivée, ni ensemencée, et ils décolleront là la génisse dans la vallée : ensuite s'approcheront les prêtres fils de Lévi ; et tous les anciens de cette ville, se tenant près du transpercé, laveront leurs mains sur la génisse décollée dans la vallée ; et ils répondront et diront : nos mains n'ont point répandu ce sang, et nos yeux n'ont point vu ; purifie ton peuple d'Israël que tu as racheté, ô Jéhovah, et n'impute point le sang innocent au milieu de ton peuple d'Israël : ainsi sera expié pour eux le sang : Mais toi, tu éloigneras le sang innocent du milieu de toi, si tu fais la droiture aux yeux de Jéhovah. » - .

Chacun peut voir que ce procédé d'enquête et de purification pour le sang innocent répandu dans la terre enveloppe des arcanes du ciel, qu'on ne peut savoir en aucune manière, si l'on ne sait pas ce qui est signifié par le transpercé dans le champ, par la génisse de bœuf qui n'a fait aucun travail, et n'a point tiré sous le joug, par la vallée stérile qui n'est ni cultivée ni ensemencée, par la décollation de la génisse dans cette vallée, par l'action de laver ses mains sur la génisse, et par les autres particularités : si ces choses eussent été commandées sans qu'elles signifiassent des arcanes, cela ne conviendrait nullement à la Parole, qui a été dictée par le Divin et a été inspirée quant à chaque mot et à chaque iota, car sans une signification plus élevée ce cérémonial n'aurait été d'aucune sainteté, et même aurait eu à peine quelque importance : néanmoins on voit clairement quels arcanes y sont cachés d'après le sens interne, ainsi si l'on sait qu'un transpercé en la terre, gisant dans le champ, signifie le vrai et le bien éteints dans une Église où il y a le bien ; que la ville la plus proche du transpercé signifie le vrai de la doctrine de l'Église dont le bien a été éteint ; que la génisse de bœuf par laquelle aucun travail n'a été fait, et qui n'a point tiré sous le joug, signifie le bien de l'homme externe ou naturel, qui n'a pas encore attiré à lui les faux de la foi et les maux de l'amour par l'esclavage des cupidités ; que la vallée stérile, qui n'est ni cultivée ni ensemencée, signifie le mental naturel non cultivé par les vrais et les biens de la foi à cause de l'ignorance ; que la décollation dans cette vallée signifie l'expiation, attendu qu'il n'y a pas de faute puisque c'est par ignorance ; que l'action de laver ses mains signifie la purification de ce crime abominable : ces significations étant connues, il est évident que répandre le sang innocent signifie éteindre le Divin Vrai et le Divin Bien qui procèdent du Seigneur, ainsi étouffer le Seigneur Lui-Même chez l'homme de l'Église : il faut qu'on sache que tout ce Procédé a représenté dans le ciel un tel crime commis sans faute, parce que c'est d'après l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et qu'ainsi c'est comme un non-mal ; dans ce procédé toutes les particularités jusqu'aux plus petites représentaient quelque essentiel de cette chose ; quant à ce qu'elles représentaient, le sens interne le montre : On peut voir que le Transpercé est le vrai et le bien éteints, numéro 4503 ; que la terre est l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; que le champ est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéros 2971, 3310, 3766, 4982, 7502, 7571, 9139 ; que la ville est la doctrine du vrai, ainsi le vrai de la doctrine de l'Église, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; que le bœuf est le bien de l'homme externe ou naturel, numéros 2180, 2566, 2781, 9134 ; par suite la génisse est le bien enfant, numéros 1824, 1825 ; que le travail non fait et le joug non porté, ce soit n'avoir pas encore été asservi par les faux et les maux, à cause de l'ignorance, cela est évident, car travailler et tirer sous le joug, c'est être asservi ; que la vallée est le mental inférieur, qui est appelé mental naturel, numéros 3417, 4715 ; qu'être stérile, c'est être sans vrais et sans biens, numéro 3908 ; ainsi la vallée qui n'est ni cultivée ni ensemencée, est le mental naturel non encore cultivé par les vrais et les biens, par conséquent qui est encore dans l'ignorance ; que la semence avec laquelle on ensemence est le vrai de la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3373, 3671, 6158 ; que la décollation soit l'expiation, c'est parce que les immolations des différentes bêtes, de même que les sacrifices, signifiaient les expiations ; que l'action de laver ses mains est la purification des faux et des maux, numéro 3147, ici donc la purification de ce crime abominable ; car répandre le sang signifie en général porter violence au bien et au vrai, numéro 9127, ainsi répandre le sang innocent signifie éteindre le Divin procédant du Seigneur chez l'homme, par conséquent étouffer le Seigneur Lui-Même chez l'homme ; car le bien et le vrai chez l'homme sont le Seigneur Lui-Même, puisqu'ils procèdent du Seigneur. Répandre le sang innocent a la même signification dans leÉsaïe 59:3, , Psaumes 94:21.

L'innocent, dans le sens le plus proche, signifie celui qui est sans faute et sans mal, c'est même ce qui était attesté autrefois par l'action de se laver les mains, - Psaumes 26:6, 73:13. Matthieu 27:24. Jean. :

Cette coutume vient de ce que le bien qui procède du Seigneur chez l'homme est sans faute et sans mal ; dans le sens interne, ce bien est le bien de l'innocence, ainsi qu'il a été montré : mais le bien qui est sans faute et sans mal dans l'homme externe, c'est-à-dire, le bien extérieur, est appelé le Juste ; comme aussi dans David :

« A Toi ne sera pas associé le trône de perditions ; ils s'attroupent contre l'Ame du Juste, et le sang innocent ils condamnent. » - Psaumes 94:21.

  
/ 10837  
  

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 2180

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

2180. Il prit un fils de bœuf tendre et bon, signifie le céleste naturel, que le Rationnel s'adjoignit, pour se conjoindre à la perception procédant du Divin : cela est constant d'après la signification du Jeune taureau ou du fils du bœuf dans la Parole, en ce qu'il est le bien naturel ; et comme il s'agit du Rationnel du Seigneur, il est dit tendre d'après le Céleste spirituel ou le vrai du bien, et bon d'après le céleste même ou le bien même ; dans le Rationnel réel il y a l'affection du vrai et il y a l'affection du bien : mais c'est l'affection du vrai qui tient le premier rang, comme il a déjà été expliqué numéros 2072 ; de là l'expression tendre est placée la première ; mais toujours est-il que les deux expressions, sont employées, comme c'est l'ordinaire dans la Parole, pour exprimer le mariage du vrai et du bien, voir ci-dessus, numéro 2173. Que le jeune taureau ou le fils du bœuf signifie le céleste naturel, ou, ce qui est la même chose, le bien naturel, c'est surtout ce qu'on peut voir par les sacrifices, qui étaient les principaux représentatifs du Culte de l'Eglise Hébraïque, et ensuite de l'Eglise Juive ; leurs sacrifices se faisaient ou avec du Gros Bétail ou avec du Menu Bétail, ainsi avec des animaux de genre différent et qui étaient purs, comme bœufs, jeunes taureaux, boucs, brebis, béliers, chèvres, et agneaux, et en outre avec des tourterelles et de petites colombes : tous ces sacrifices signifiaient les internes du culte, c'est-à-dire, les célestes et les spirituels, numéros 2165, 2177 ; et même ceux de gros bétail, les Célestes naturels, et ceux de menu bétail les célestes rationnels ; comme les uns et les autres, savoir, les naturels et les rationnels sont de plus en plus intérieurs et variés, c'est pour cela qu'on employait dans les sacrifices tant de genres et tant d'espèces d'animaux ; ce qui peut encore être évident en ce que dans les Holocaustes et les Sacrifices de divers genres, comme dans ceux de chaque jour, des sabbats et des fêtes, dans les volontaires, les eucharistiques et les votifs, dans les expiatoires pour le délit et pour le péché, dans ceux de purification et de nettoiement, et dans ceux d'inauguration, il était prescrit quels animaux seraient offerts, et en ce que dans chaque genre de sacrifice, le nom et le nombre des animaux étaient expressément désignés, ce qui n'aurait jamais eu lieu, si chaque animal n'eût pas signifié quelque chose de particulier, ainsi qu'on le voit clairement par ces passages où il s'agit des sacrifices : - ; Lévitique 1; ; ; ; ; ; ; ; ; 29 :

Mais quant à ce que signifie chaque animal, ce n'est pas ici le lieu de l'exposer ; il en est de même dans les Prophètes, où ces animaux sont nommés ; d'après cela, on peut voir que les jeunes taureaux signifiaient les célestes naturels : qu'ils n'aient pas signifié autre chose que des célestes, c'est encore ce qui peut être constant d'après les Chérubins que vit Ézéchiel, et d'après les Animaux que Jean vit devant le trône ; le Prophète s'exprime ainsi au sujet des Chérubins :

« La ressemblance de leurs faces (était) la face d'un Homme, et tous quatre à droite avaient la face d'un Lion, et tous quatre à gauche avaient la face d'un Bœuf, et tous quatre avaient la face d'un Aigle. » - Ézéchiel 1:10.

Au sujet des quatre Animaux devant le Trône, Jean dit :

« Autour du Trône (étaient) quatre Animaux : le premier Animal (était) semblable à un Lion, le second Animal semblable à un Jeune Taureau, le troisième Animal avait une face comme un Homme, le quatrième Animal (était) semblable à un Aigle qui vole. Ils disaient : Saint, Saint, Saint, Saint (est) le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, et qui est, et qui doit venir. » - Apocalypse 4:7-8.

Chacun peut voir que par les Chérubins et par ces Animaux ont été représentées des Saintetés, et qu'ainsi ces Saintetés ont été aussi représentées là par les bœufs et par les Jeunes Taureaux.

C'est pareillement ce que prouvent ces paroles de la Prophétie de Moïse sur Joseph :

« Que (cela) vienne sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du Naziréen de ses frères : il aura un ornement (comme) le premier né de son Bœuf, et ses cornes (comme) la corne d'une licorne, avec elles il frappera les peuples ensemble, jusqu'aux bouts de la terre. » - Deutéronome 33:16-17.

Ces paroles ne seraient intelligibles pour personne, si l'on ne savait ce que signifient, dans le sens interne, le Bœuf, la licorne, les cornes et autres expressions. Quant à ce qui regarde en général les Sacrifices, ils furent, il est vrai, prescrits par Moïse au peuple d'Israël ; mais la Très-Ancienne Eglise, qui exista avant le déluge, n'a jamais eu aucune connaissance des Sacrifices, et il venu dans le mental des hommes de cette Eglise de rendre un culte au Seigneur par des immolations d'Animaux ; l'Eglise Ancienne, qui exista après le déluge, n'en eut pas non plus connaissant il est vrai, des Représentatifs, mais non des Sacrifices ; les sacrifices ont été pour la première fois institués dans l'Eglise suivante, qui fut appelée Hébraïque, et cette institution passa de là chez les nations ; de là aussi elle parvint à Abraham, à Isaac et à Jacob, et par conséquent aux descendants de Jacob ; que le culte des Sacrifices ait existé chez les nations, on le voit, numéro 1343 ; et chez les descendants de Jacob, avant qu'ils fussent sortis d'Egypte, ainsi avant que les Sacrifices aient été ordonnés par Moïse sur le Mont Sinaï, on peut le voir d'après Exode, - , , 5.

Surtout d'après leur cérémonie idolâtrique devant le Veau d'or, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Aharon bâtit un Autel devant le Veau, et Aharon proclama et dit : Demain, fête à Jéhovah. Et le lendemain ils se levèrent dès le matin, et ils offrirent des Holocaustes, et ils présentèrent des (Sacrifices) Pacifiques, et le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer. » - Exode 32:5-6.

Et cela se fit, tandis que Moïse était sur la montagne de Sinaï, et par conséquent avant que l'ordre au sujet de l'Autel et des Sacrifices leur fût parvenu : cet ordre leur fut donc donné, parce que, chez eux, comme chez les Gentils, le culte des Sacrifices s'était changé en idolâtrie ; ils ne purent être détournés de ce culte, parce qu'ils avaient placé en lui la principale sainteté, et que quand une sainteté a été une fois implantée dès l'enfance, à plus forte raison quand c'est par les pères, et a été ainsi enracinée, le Seigneur, à moins qu'elle ne soit contre l'ordre même, ne la brise jamais, mais il la ploie ; ce fut la raison pour laquelle il fut ordonné que ces sacrifices seraient institués de cette manière, comme on le lit dans les Livres de Moïse. Que les Sacrifices n'aient jamais été agréables à Jéhovah, et qu'ainsi ils aient seulement été permis et tolérés pour la cause dont il vient d'être parlé, c'est ce qu'on voit clairement dans les Prophètes ; voici ce qui en est dit dans Jérémie :

« Jéhovah Zebaoth, le Dieu d'Israël a dit : Ajoutez vos Holocaustes à vos Sacrifices, et mangez de la chair : je n'ai point parlé avec vos Pères, et je ne leur ai point donné d'ordre, au jour que je les ai tirés de la terre d'Egypte, au sujet des paroles de l'Holocauste et du Sacrifice, mais je leur ai donné comme un Ordre cette parole, en disant : Obéissez à ma voix, et je serai votre Dieu. » - Jérémie 7:21-23.

Dans David : Jéhovah ! Tu n'as pas voulu le Sacrifice ni le présent ; tu n'as pas demandé l'Holocauste ni les Sacrifices du péché ; j'ai désiré faire ta volonté, ô mon Dieu ! » - Psaumes 40:7, 9.

Dans le même :

« Tu » ne prends point plaisir aux Sacrifices, pour que j'en donne ; tu n'acceptes point l'Holocauste : les Sacrifices de Dieu (sont) l'esprit contrit. » - Psaumes 51:18-19.

Dans le même :

« Je n'accepterait point de jeune taureau de ta maison, (ni) des boucs de tes bergeries ; sacrifie à Dieu la confession. » - Psaumes 50:9, 13, ; Psaumes 107:21, ; ; Deutéronome 23:19.

Dans Osée :

« Je » veux la Miséricorde, et non le Sacrifice ; et les connaissances de Dieu plutôt que les Holocaustes. » - Osée 6:6.

Samuel dit à Saül :

« Le plaisir de Jéhovah est-il dans les Holocaustes et dans les Sacrifices ? Voici, obéir (vaut) mieux que le sacrifice, être attentif (vaut mieux) que la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Dans Michée :

« En quoi préviendrai-je Jéhovah ? Me prosternerai-je devant le Dieu du lieu très haut ? Le préviendrai-je avec des Holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Jéhovah prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Il t'a indiqué, ô homme, ce que c'est que le bien : et qu'est-ce que Jéhovah, demande de toi ? (C'est) seulement de pratiquer le jugement, et d'aimer la miséricorde, et de s'humilier, en marchant avec ton Dieu. » - Michée 6:6, 7, 8.

D'après cela, il est donc évident que les Sacrifices n'ont point été commandés mais qu'ils ont été permis ; que dans les sacrifices, il n'y a de considéré que l'interne, et que c'était l'interne, et non l'externe, qui était agréable : c'est aussi pour cela que le Seigneur les abrogea, ainsi que cela avait même été prédit par Daniel, en ces termes :

« Dans le milieu de la Semaine, il fera cesser le Sacrifice et l'Oblation. » - .

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, Voir ce qui a été dit sur les Sacrifices, dans la Première Partie, numéros 922, 923, 1128, 1823. Quant à ce qui concerne le fils du bœuf, qu'Abraham fit tuer ou apprêta pour les Trois Hommes, il en a été de même que lorsqu'on l'immolait dans les Sacrifices ; et l'on peut voir qu'il a signifié les mêmes choses, en ce qu'Abraham dit à Sarah de prendre Trois Mesures de fine farine ; il est ainsi parlé dans Moïse de la fine farine qu'on employait pour un jeune Taureau :

« Quand vous serez venus dans la terre ; lorsque tu feras du fils du bœuf un holocauste ou un sacrifice, en prononçant un vœu, ou des demandes de paix à Jéhovah, tu offriras sur le fils du bœuf un gâteau de trois dixièmes de fine farine mêlés avec de l'huile. » - Nombres 15:8-9, [Il manque du texte ici], ; ; , , .

  
/ 10837