A Bíblia

 

Lamentations 5

Estude

   

1 Souviens-toi, Eternel, de ce qui nous est arrivé! Regarde, vois notre opprobre!

2 Notre héritage a passé à des étrangers, Nos maisons à des inconnus.

3 Nous sommes orphelins, sans père; Nos mères sont comme des veuves.

4 Nous buvons notre eau à prix d'argent, Nous payons notre bois.

5 Nous sommes poursuivis, le joug sur le cou; Nous sommes épuisés, Nous n'avons point de repos.

6 Nous avons tendu la main vers l'Egypte, vers l'Assyrie, Pour nous rassasier de pain.

7 Nos pères ont péché, ils ne sont plus, Et c'est nous qui portons la peine de leurs iniquités.

8 Des esclaves dominent sur nous, Et personne ne nous délivre de leurs mains.

9 Nous cherchons notre pain au péril de notre vie, Devant l'épée du désert.

10 Notre peau est brûlante comme un four, Par l'ardeur de la faim.

11 Ils ont déshonoré les femmes dans Sion, Les vierges dans les villes de Juda.

12 Des chefs ont été pendus par leurs mains; La personne des vieillards n'a pas été respectée.

13 Les jeunes hommes ont porté la meule, Les enfants chancelaient sous des fardeaux de bois.

14 Les vieillards ne vont plus à la porte, Les jeunes hommes ont cessé leurs chants.

15 La joie a disparu de nos coeurs, Le deuil a remplacé nos danses.

16 La couronne de notre tête est tombée! Malheur à nous, parce que nous avons péché!

17 Si notre coeur est souffrant, Si nos yeux sont obscurcis,

18 C'est que la montagne de Sion est ravagée, C'est que les renards s'y promènent.

19 Toi, l'Eternel, tu règnes à jamais; Ton trône subsiste de génération en génération.

20 Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, nous abandonnerais-tu pour de longues années?

21 Fais-nous revenir vers toi, ô Eternel, et nous reviendrons! Donne-nous encore des jours comme ceux d'autrefois!

22 Nous aurais-tu entièrement rejetés, Et t'irriterais-tu contre Nous jusqu'à l'excès!

   

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9049

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

9049. Et tu donneras âme pour âme, signifie la loi de l'ordre, que tu feras au prochain comme tu veux qu'un autre te fasse, que par conséquent il te sera fait ce que tu fais à un autre : on le voit en ce que donner âme pour âme, œil pour œil, dent pour dent, et ainsi du reste, c'est qu'il te sera fait comme tu auras fait aux autres. Si cette loi a été donnée aux fils d'Israël, c'est parce que telle est la loi dans le monde spirituel ; là, celui qui fait de cœur le bien à un autre reçoit un semblable bien ; par conséquent celui qui fait de cœur le mal à un autre, reçoit un semblable mal ; car le bien qui provient du cœur a été conjoint avec sa récompense, et le mal qui provient du cœur a été conjoint avec sa punition, de là pour les bons le ciel, et pour les méchants l'enfer : que cela soit ainsi, c'est ce qu'il m'a été donné de savoir par de nombreuses expériences ; voici ce qui arrive : Quand quelqu'un fait de cœur le bien, du ciel influe de toute part le bien dans le cœur et dans l'âme de celui-là qui fait, et cela inspire en inspirant, et alors en même temps est augmentée l'affection de l'amour pour le prochain à qui il fait le bien, et avec cette affection le plaisir qui est un plaisir céleste, ineffable ; cela arrive ainsi, parce que le bien de l'amour procédant du Seigneur est ce qui règne universellement dans le ciel, et ce bien influe sans cesse selon le degré qu'il est mis en œuvre pour un autre : il en est de même du mal ; quand quelqu'un fait de cœur le mal à un autre, de l'enfer influe de toute part le mal dans le cœur de celui-là qui fait, et cela excite en excitant, et alors en même temps est augmentée l'affection de l'amour de soi, et avec cet amour le plaisir de la haine et de la vengeance contre ceux qui ne se soumettent point ; cela arrive ainsi, parce que le mal de l'amour de soi est ce qui règne universellement dans l'enfer, et ce mal influe sans cesse selon le degré qu'il est mis en œuvre contre un autre ; dès que cela a lieu, il se présente aussitôt des correcteurs qui le maltraitent ; par là le mal elle plaisir du mal sont réprimés. Les choses se passent ainsi, parce que dans l'autre vie les lois de l'ordre ne sont point enseignées d'après les livres, ni par suite déposées dans la mémoire, comme dans le monde chez les hommes, mais elles sont inscrites dans les cœurs, les lois du mal dans le cœur des méchants, et les lois du bien dans le cœur des bons, car chaque homme emporte avec lui dans l'autre vie ce que pendant sa vie dans le monde il avait mis dans son cœur, savoir, chez les méchants le mal, et chez les bous le bien. La loi de l'ordre d'où ces choses découlent est celle que le Seigneur a enseignée dans Matthieu :

« Toutes les choses que vous voulez que vous fassent les hommes, de même aussi vous faites (les) leur ; c'est là la Loi et les Prophètes. “ - Matthieu 7:12. Luc 6:31.

L'ordre vient du Divin Vrai qui procède du Seigneur, les lois de l'ordre sont les vrais d'après le bien dans le Ciel, elles vrais séparés d'avec le bien dans l'enfer ; ils sont dits séparés, non pas qu'ils le soient par le Seigneur, mais ils le sont par l'homme ; le bien est séparé par sa non-réception. La loi qui est appelée loi du droit du talion, est ainsi décrite dans le Lévitique :

« Celui qui aura frappé une âme de bête, la rendra ; âme pour âme ; si un homme a fait une mutilation à son prochain, comme il a fait, de même il lui sera fait ; fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent ; de même qu'il a fait la mutilation dans l'homme, de même il sera fait en lui ; celui qui aura frappé une bête la rendra, et celui qui aura frappé un homme sera tué. " - .

Comme le mal porte avec lui sa peine, c'est pour cela qu'il est dit par le Seigneur qu'il ne faut pas résister au méchant ; et en même temps il est expliqué ce qu'il en est de cette Loi dans le monde spirituel chez ceux qui sont dans le lien respectivement à ceux qui sont dans le mal, en ces termes dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent ; mais Moi je vous dis de ne point résister au méchant ; mais quiconque t'aura frappé sur ta joue droite, présente-lui aussi l'autre ; et si quelqu'un veut contre toi plaider et ta tunique enlever, laisse-lui aussi le manteau ; et quiconque t'aura poussé jusqu'à un mille, vas-en avec lui deux ; à quiconque te demande, donne ; et de celui qui veut de toi emprunter ne te détourne point. » - Matthieu 5:38-39, 40, 41, 42 :

Qui ne peut voir que ces paroles ne doivent pas être entendues selon le sens de la lettre ? en effet, doit-il présenter la joue gauche à celui qui aurait frappé sur la joue droite, et donner le manteau à celui qui veut enlever la tunique, t donner ce qu'on a à tous ceux qui demandent, et ne point résister au méchant ? mais personne ne peut comprendre ces paroles, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par la joue droite et la joue gauche, par la tunique et le manteau, par le mille, par l'emprunt, t par tout le reste : là, il s'agit de la vie spirituelle ou de la vie de e la foi, et non de la vie naturelle, qui est la vie du monde ; dans ce Chapitre et dans le suivant, le Seigneur ouvre les intérieurs ni appartiennent au ciel, mais par des choses qui sont dans le monde ; il les a ouverts par ces choses, afin que les hommes mondains ne les comprissent point, et qu'ils fussent seulement compris par les hommes célestes ; si les hommes mondains ne devaient pas s comprendre, c'était afin qu'ils ne profanassent point les intérieurs a la Parole, car par là ils se précipiteraient dans le plus atroce de tous les enfers, qui est l'enfer des profanateurs de la Parole ; c'est pour cela qu'il a été dit par le Seigneur, dans Luc :

« A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, » mais aux autres en paraboles, afin que voyant ils ne voient point, et qu'entendant ils n'entendent point. " - Luc 8:10 :

Et dans Jean :

« Ésaïe a dit : Et il a aveuglé leurs yeux, et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux, et ne comprennent du cœur, et qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. “ - Jean 12:10.

Il est dit, de peur que je ne les guérisse, parce que ceux qui sont guéris, et qui de nouveau reviennent aux faux et aux maux, sont des profanateurs : voilà ceux qui sont entendus dans Matthieu 12 : Vers. 43, 44, 45. Maintenant, il sera dit ce qui est entendu dans le sens interne par les paroles du Seigneur ci-dessus rapportées ; là, dans ce sens, il s'agit de ceux qui par les faux veulent détruire les vrais de la foi, ainsi la vie spirituelle chez l'homme quand il est dans les tentations, dans les persécutions, et chez les bous esprits quand ils sont infestés par les mauvais esprits ; la joue signifie l'affection du vrai intérieur ; la joue droite, l'affection du vrai d'après le bien ; frapper dessus signifie blesser cette affection ; la tunique et le manteau signifient le vrai dans la forme externe, numéros 4677, 4741, 4742 ; plaider contre, signifie l'effort pour détruire ; le mille signifie ce qui conduit au vrai, car le mille a la même signification que le chemin ; que le chemin soit ce qui conduit au vrai, on le voit, numéros 627, 2333, 3477 ; prêter, signifie instruire ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par donner à tous ceux qui demandent, c'est confesser toutes les choses de sa foi envers le Seigneur ; si donc on ne doit point résister au méchant, c'est parce que le mal ne nuit en rien à ceux qui sont dans le vrai et dans le bien, car ils sont garantis par le Seigneur. Ce sont là les choses qui ont été cachées sous ces paroles du Seigneur ; et parce que ce sont ces choses, le Seigneur dit seulement :

« Vous avez entendu qu'il a été dit œil pour œil, et dent pour dent, sans ajouter le reste ; parce que l'œil signifie le vrai intérieur de la foi, et la dent le vrai extérieur de la foi, comme on le verra dans ce qui suit. D'après cela, on peut clairement voir comment le Seigneur a parlé quand il était dans le monde, c'est-à-dire qu'il a parlé, comme partout, clans la Parole de l'Ancien Testament, tout à la fois pour les Anges dans le ciel et pour les hommes dans le monde, car son langage était en soi Divin et céleste, parce qu'il procédait du Divin et passait par le ciel ; mais ce qu'il disait était présenté par des choses qui correspondaient dans le monde : le sens interne donne à connaître les choses qui correspondent. Que donner un soufflet, ou frapper la joue, ce soit détruire les vrais, on e voit dans la Parole par les passages où il est dit frapper la joue ; et comme cette expression dans le sens réel signifie la destruction du vrai, il s'en suit que dans le sens opposé elle signifie la destruction du faux ; on la rencontre avec ce dernier sens dans David :

« Tu frapperas tous mes ennemis à la joue ; les dents des impies tri briseras. » - Psaumes 3:8.

Dans Michée :

« Avec la verge ils frapperont sur la joue le juge d'Israël. " - ;

Et dans Ésaïe :

« Le frein du séducteur sur les joues des peuples. » - Ésaïe 30:28 :

En effet, la face signifie les affections, numéros 4796, 4797, 4799, 5102, 5695, 6604 ; de là, les choses qui appartiennent à la face, signifient celles qui appartiennent aux affections et correspondent à leurs fonctions et à leurs usages ; ainsi 'œil signifie l'entendement du vrai ; les narines, la perception du rai ; celles qui appartiennent à la bouche, comme les joues, les lèvres, le gosier, la langue, signifient ce qui appartient à renonciation lu vrai, numéros .

  
/ 10837  
  

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 4677

Estudar Esta Passagem

  
/ 10837  
  

4677. Et il lui fit une tunique de diverses couleurs, signifie les apparences du vrai, et après lesquelles le spirituel dit naturel est connu et distingué : on le voit par la signification de la Tunique, en ce qu'elle est le vrai du naturel, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification des diverses couleurs, en ce qu'elles sont les apparences du vrai, d'après lesquelles le spirituel du naturel est connu et distingué : que ce soit là ce qui est signifié par

« de diverses couleurs, c'est ce que personne ne peut savoir, à moins qu'on ne sache que dans l'autre vie il apparaît des couleurs comme dans le monde, et même des couleurs qui surpassent de beaucoup en beauté et en variété celles du monde, et à moins qu'on ne sache d'où proviennent ces couleurs ; les couleurs qui existent dans l'autre vie sont produites par la bigarrure de la lumière qui y brille, et sont, pour ainsi dire, les modifications de l'intelligence et de la sagesse, car la Lumière, qui y apparaît, vient du Divin Vrai procédant du Seigneur, ou, c'est le Divin Spirituel qui procède de Lui, ou, ce qui est la même chose, c'est la Divine Intelligence et la Divine Sagesse ; celles-ci apparaissent comme Lumière devant les yeux des Anges et des Esprits ; par là on voit ce qui est signifié par les Couleurs qui proviennent de cette lumière, c'est-à-dire que ce sont les qualités du vrai, par conséquent les apparences du vrai, et qu'elles sont manifestées par les affections du bien et du vrai ; sur les couleurs dans l'autre vie, voir numéros 1042, 1043, 1053, 1624, 3933, 4530. Quant à la Tunique, il a déjà été dit, numéros 3301, qu'elle est le Vrai du Naturel ; mais cela n'y ayant pas été montré, il m'est permis de le confirmer ici par d'autres passages de la Parole : Comme les Rois, dans l'Église Juive, représentaient le Seigneur quant au Divin Spirituel ou au Divin Vrai, numéros 2015, 2069, 3009, 3670, leurs filles étaient en conséquence vêtues de tuniques de diverses couleurs, car les filles signifiaient les affections du bien et du vrai, et par suite celles de l'Église, numéros 2362, 3963 ; il en est parlé dans 2 Samuel :

« Thamar fille de David avait sur elle une Tunique de diverses couleurs, parce que les filles du Roi vierges étaient vêtues de tels habillements. » - 2 Samuel 13:18.

Et comme les grands prêtres représentaient le Seigneur quant au Divin Céleste ou au Divin Bien, c'est pour cela qu'Aharon était vêtu d'habillements qui représentaient le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, car le Divin Bien est dans le Seigneur, mais le Divin Vrai procède du Seigneur, c'était ce Vrai qui était représenté par les vêtements ; de même que, quand le Seigneur fut transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean le Divin Bien apparut comme le Soleil, et le Divin Vrai se manifesta par les vêtements qui apparaissaient comme la lumière, - Matthieu 17:2.

quant aux vêtements dont Aharon et ses fils étaient couverts, il en est parlé ainsi, dans Moïse :

« Pour Aharon tu feras une Tunique de fin lin, un Turban de fin lin, et un Baudrier tu feras, ouvrage de brodeur et pour les fils d'Aharon tu feras des Tuniques, et tu leur feras des baudriers, et des tiares tu leur feras pour gloire et pour honneur. » - Exode 28:39-40.

Chacun de ces vêtements signifiait les choses qui appartiennent au Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, la tunique de fin lin le Divin spirituel spécialement ; pareillement ailleurs dans le Même :

« Tu prendras les vêtements, et tu revêtiras Aharon de la Tunique, et du manteau d'Ephod, et de l'Éphod, et du Pectoral, et tu le ceindras de la Ceinture d'Éphod ; ensuite ses fils tu feras approcher, et tu les revêtiras de Tuniques, " - Exode 29:5, Exode 40:14.

quand il sera question de ce passage, il sera dit, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur ce que chaque chose signifie ; que les vêtements en général soient les vrais, on le voit, numéros 297, 1073, 2576, 4545. Les Prophètes aussi étaient vêtus de tuniques, mais de tuniques de poil, parce que les Prophètes représentaient le Seigneur quant aux vrais de la doctrine, et comme ces vrais appartiennent au Naturel ou à l'homme Externe, leurs tuniques étaient de poil, car le poil signifie le naturel, voir numéros 3301. Que la Tunique signifie le Divin Vrai qui procède du Seigneur, on le voit encore plus clairement par les passages où la tunique est nommée dans le Nouveau Testament, comme dans Jean :

« Les soldats prirent ses vêtements, et ils firent quatre parts, à chaque soldat une part, et la Tunique ; or la Tunique était sans couture, depuis le haut tissue partout ; ils se dirent donc entre eux : Ne la divisons point, afin que fût accomplie l'Écriture qui dit : Ils se sont partagé mes vêtements, et sur ma Tunique ils ont jeté le sort. » - Jean 19:23-24.

Celui qui lit ces choses s'imagine qu'elles n'enveloppent pas plus d'arcane, si ce n'est que les vêtements ont été divisés entre les soldats, et que le sort a été jeté sur la tunique, lorsque cependant chaque chose a été représentative et significative de Divins, savoir, tant en ce que les vêtements ont été divisés en quatre parties, qu'en ce que la tunique n'a point été divisée, mais que le sort a été jeté sur elle, surtout en ce que la Tunique était sans couture et depuis le haut tissue par tout ; en effet, la Tunique signifiait le Divin Vrai du Seigneur, lequel vrai, parce qu'il est unique et procède du Bien, était représenté par la Tunique, en ce qu'elle était sans couture et depuis le haut tissue par tout ; la même chose était signifiée par la Tunique d'Aharon, qui avait été tissue ou était un ouvrage de tisserand, comme on le voit clairement dans Moïse :

« Ils firent les tuniques de fin lin, ouvrage de tisserand, pour Aharon et pour ses fils, » - Exode 39:27.

Et il était aussi représenté que le Seigneur n'a pas souffert que le Divin Vrai fût divisé par parties, comme il était arrivé aux vrais inférieurs de l'Église de la part des Juifs. Comme le Divin Vrai est Unique, savoir, en ce qu'il procède du Divin Bien, il avait aussi été ordonné aux douze disciples, lorsqu'ils furent envoyés pour prêcher l'Évangile du Royaume, de ne point avoir deux tuniques ; il en est parlé ainsi dans Luc :

« Jésus envoya les douze disciples prêcher le royaume de Dieu, et il leur dit : Ne prenez rien pour le chemin, ni bâtons, ni sac, ni pain, ni argent, et chacun deux Tuniques n'ayez point. » - Luc 9:2-3 ;

Dans Marc :

« Il leur commanda de ne rien prendre pour le chemin, excepté un bâton seulement, point de sac, point de pain, point de cuivre dans la ceinture, mais des sandales chaussées, et de ne pas revêtir deux Tuniques. » - Marc 6:8-9 :

Et dans Mathieu ;

« Ne vous pourvoyez point d'or, ni d'argent, ni de cuivre dans vos ceintures, ni d'un sac pour le chemin, ni de deux Tuniques, ni de chaussures, ni de bâtons. “ - Marc 10:9, 10 ;

toutes les choses dans ces passages sont représentatives des célestes et des spirituels du Royaume du Seigneur, pour la prédication duquel les disciples avaient été envoyés ; ils ne devaient prendre ni or, ni argent, ni cuivre, ni sac, ni pain avec eux, parce que ces choses signifiaient les biens et les vrais qui procèdent du Seigneur Seul ; savoir, l'or le bien, numéros 113, 1551, 1552 ; l'argent le vrai procédant de ce bien, numéros 1551, 2954 ; le cuivre (ou l'airain) le bien naturel, numéros 425, 1551 ; le pain le bien de l'amour ou le bien céleste, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 4211, 4217 ; mais la Tunique et la chaussure signifiaient les vrais dont ils devaient être revêtus ; et le bâton la puissance du vrai par le Lien ; que le bâton soit cette puissance, on le voit, numéros 4013, 4015 ; et que la chaussure soit le Naturel infime, on le voit, numéros 1748, là quant au Vrai ; la Tunique est le vrai intérieur naturel ; comme ces choses doivent être simples (unica) et non doubles, il leur était défendu d'avoir deux bâtons, deux paires de chaussures et deux tuniques : ces arcanes sont dans ce commandement du Seigneur, et ne peuvent être sus que d'après le sens interne. Toutes et chacune des choses que le Seigneur a prononcées, étaient les représentatifs des Divins, par conséquent des célestes et des spirituels de son Royaume, et ainsi adéquates à la conception des hommes et en même temps à l'entendement des esprits et des anges ; c'est pourquoi ce que Seigneur a prononcé a remplit tout le ciel ; de là on voit aussi combien il est avantageux et important de connaître le sens interne de la Parole ; sans ce sens interne chacun aussi d'après la Parole peut confirmer tout dogme qui lui plaît, et comme la Parole paraît telle à ceux qui sont dans le mal, ils la tournent en ridicule, et croient qu'elle n'est rien moins que Divine.

  
/ 10837