A Bíblia

 

Juges 8:26

Estude

       

26 Le poids des anneaux d'or que demanda Gédéon fut de mille sept cents sicles d'or, sans les croissants, les pendants d'oreilles, et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, et sans les colliers qui étaient aux cous de leurs chameaux.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 3021

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3021. Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, signifie son engagement quant à la puissance pour le bien de l'amour conjugaison le voit par la signification de la main, en ce qu'elle est la puissance, numéro 878 ; et par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est le bien de l'amour conjugal, ainsi qu'il va être expliqué. Que ce soit un engagement quant à cette puissance, on le voit, en ce que ceux qui s'engageaient à quelque chose qui concernait l'amour conjugal, mettaient, d'après un rite ancien, la main sous la cuisse de celui avec qui ils prenaient l'engagement, et qui alors les adjurait, et cela, parce que la cuisse signifiait l'amour conjugal, et la main, la puissance ou autant qu'on pouvait ; car toutes les parties du corps humain correspondent aux spirituels et aux célestes dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, comme il a été montré, numéro 2996, 2998, et comme dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré plus amplement : les cuisses elles-mêmes avec les Lombes correspondent à l'Amour Conjugal ; ces correspondances avaient été connues des Très-Anciens, c'est pourquoi il en était résulté chez eux plusieurs rites religieux, parmi lesquels était aussi celui de mettre la main sous la cuisse, lorsqu'on s'engageait à quelque bien de l'amour conjugal ; la connaissance de ces rites, qui était très-estimée des Anciens, et qu'ils plaçaient au rang des choses les plus importantes de leur science et de leur intelligence, est aujourd'hui entièrement perdue, au point qu'on ignore même qu'il existe quelque Correspondance, et peut-être, par suite de cette ignorance, sera-t-on étonné que de telles choses soient signifiées par ce rite : ici, comme il s'agit des fiançailles de Isaac fils d'Abraham avec quelque fille de sa famille, et qu'il est dit au serviteur le plus ancien de s'acquitter de ce devoir, c'est pour cela que ce rite est observé. Que la cuisse signifie l'Amour conjugal, d'après la Correspondance, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est ce qu'on peut voir aussi par d'autres passages dans la Parole, par exemple, par la procédure prescrite dans Moïse, quand une femme était accusée d'adultère par son mari :

« Le prêtre adjurera la femme par un serment de malédiction, et le prêtre dira à la femme : Jéhovah te donnera toi-même en malédiction et en adjuration au milieu de ton peuple, en ce que Jéhovah rendra ta Cuisse tombante et ton ventre enflé. Quand il lui aura donné à boire les eaux, et il arrivera que si elle est souillée et a prévariqué de prévarication envers son mari, et les eaux maudites viendront en elle en amertumes, et son ventre enflera, et sa Cuisse tombera, et la femme sera en exécration au milieu de son peuple. » - Nombres 5:21, 27.

La cuisse qui devait tomber signifiait le mal de l'amour conjugal ou l'adultère ; les autres actes de cette procédure signifiaient, chacun en particulier, des spécialités de l'affaire même, de sorte qu'il n'y a pas le moindre détail qui ne renferme quelque chose, tellement que l'homme qui lit la Parole, sans l'idée du saint, doit s'étonner d'y rencontrer de tels détails. Par suite de la signification de la cuisse, qui est le bien de l'amour conjugal, il est dit quelquefois : sortis de sa cuisse, par exemple, au sujet de Jacob :

« Fructifie et multiplie ! Une nation et une assemblée de nations seront suscitées de toi, et des rois sortiront de tes cuisses, » - Genèse 35:11.

Et ailleurs :

« Toute âme qui vint avec Jacob en Egypte, ceux qui étaient sortis de sa cuisse. » - Genèse 46:26. Exode 1:5.

Et au sujet de Gidéon :

« Gidéon avait soixante-dix fils sortis de sa cuisse. » - Juges 8:30.

Et comme les cuisses, le dedans des cuisses et les lombes signifient les choses qui appartiennent à l'amour conjugal, ils signifient aussi celles qui appartiennent à l'amour et à la charité, et cela, parce que l'amour conjugal est l'amour fondamental de tous les amours, Voir numéros 686, 2733, 2737, 2738, 2739, car ils viennent de la même origine, savoir, du Mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, Voir numéros ; que la cuisse signifie le bien de l'amour céleste et le bien de l'amour spirituel, on peut le voir par ces passages, dans Jean :

« Celui qui était monté sur le Cheval blanc avait sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs. » - Apocalypse 19:16.

Celui qui était monté sur le cheval blanc est la Parole, ainsi le Seigneur qui est la Parole, Voir numéros 2760, 2761, 2762 ; le Vêtement est le Divin Vrai, numéro 2576 ; c'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, numéro 3009 ; de là on voit clairement ce que c'est que la cuisse, savoir, le Divin Bien qui appartient à son amour, ce qui fait aussi qu'il est appelé le Seigneur des Seigneurs, numéros ; comme cela est la qualité du Seigneur, il est dit qu'il avait ce nom écrit sur son vêtement et sur sa cuisse, car le nom signifie la qualité, numéros 1896, 2009, 2724, 3006.

Dans David :

« Ceins ton épée sur la cuisse, ô puissant par ta gloire et par ton honneur ! » - Psaumes 45:4.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai qui combat, numéro 2799 ; la cuisse est le bien de l'amour ; ceindre l'épée sur la cuisse signifie que le vrai par lequel il combattrait procédait du bien de l'amour.

Dans Ésaïe :

« La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité la ceinture de ses cuisses. » - Ésaïe 11:5.

Là, il s'agit aussi du Seigneur ; la justice, parce qu'elle se dit du bien de l'amour, numéro 2235, est nommée ceinture des reins ; la vérité, parce qu'elle procède du bien, est appelée ceinture des cuisses ; ainsi les reins se disent de l'amour du bien, et les cuisses, de l'amour du vrai.

Dans le Même :

« Il n'est point fatigué ni abattu en Lui-même, il ne sommeillera point et ne dormira point, et la ceinture de ses cuisses n'a point été déliée, et la courroie de ses souliers n'a point été rompue. » - Ésaïe 5:27.

Il s'agit du Seigneur ; la ceinture de ses cuisses, c'est l'amour du vrai, comme ci-dessus.

Dans Jérémie, Jéhovah lui ordonna d'acheter une ceinture de lin, et de la mettre sur ses reins, mais de ne pas la passer par l'eau ; et de s'en aller vers l'Euphrate, et de la cacher dans un trou de rocher ; cela étant fait, lorsqu'il y retourna et qu'il la retira du lieu, elle était pourrie. » - .

La ceinture de lin, c'est le vrai ; il était représenté que le vrai procédait du bien, en ce qu'il la mettait sur ses reins ; chacun peut voir que ce sont là des représentatifs et qu'on ne peut savoir ce qu'ils signifient que par les Correspondances, dont il sera traité, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, à la fin de quelques Chapitres ; on ne comprendrait pas autrement non plus les choses qui furent vues par Ézéchiel, par Daniel et par Nébuchadnézar : par Ézéchiel :

« Au-dessus de l'étendue, qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de Saphir une ressemblance de trône, et sur la ressemblance du trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui, au-dessus : et je vis comme une apparence de braise ardente, comme un aspect de feu au dedans d'elle (et) tout autour ; depuis L'aspect de ses Reins et au-dessus, et depuis l'aspect de ses Reins et au-dessous, je vis comme un aspect de feu, et sa splendeur tout autour comme l'aspect de l'arc-en-ciel, qui est dans une nuée en un jour de pluie ; ainsi (était) l'aspect de la splendeur tout autour, ainsi (était) l'aspect de la ressemblance de la gloire de Jéhovah. » - Ézéchiel 1:26-27, 28.

Que ce soit là un représentatif du Seigneur et de son Royaume, c'est ce qu'on peut voir ; et que l'aspect des reins en dessus et des reins en dessous soit le représentatif de son amour, cela est évident par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour, numéro 934, et par la signification de la splendeur et de l'arc-en-ciel, en ce qu'ils désignent la sagesse et l'intelligence qui procèdent de l'amour, numéros 1042, 1043, 1053 : par Daniel :

« L'homme qu'il vit était vêtu de lin, et ses Reins étaient ceints d'or d'Uphaz, et son corps (était) comme une Tharschisch, et ses faces comme l'aspect de l'éclair, et ses yeux comme des lampes de feu, et ses bras et ses pieds comme la splendeur de l'airain poli. » - Daniel 10:5-6.

Personne ne peut comprendre ce que signifient toutes ces choses, sinon par les représentations et leurs correspondances, ce que signifient par exemple les reins, le corps, les faces, les yeux, les bras, les pieds ; d'après les représentations et les correspondances, on voit que c'est le Royaume céleste du Seigneur, qui a été ainsi représenté ; les reins sont le Divin amour ; l'or d'Uphaz dont ils étaient ceints est le bien de la sagesse qui procède de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 : par Nébuchadnézar, dans Daniel :

« La tête de la statue était d'or fin ; sa Poitrine et ses Bras, d'argent ; son Ventre et ses Cuisses, d'airain ; ses Pieds en partie de fer et en partie d'argile. » - Daniel 2:32-33.

Par cette statue ont été représentés les Etats successifs de l'Église ; par la Tête qui était d'or, le premier état qui fut céleste, parce qu'il appartenait à l'amour pour le Seigneur ; par la poitrine et les bras qui étaient d'argent, le second état qui fut spirituel, parce qu'il appartenait à la charité envers le prochain ; par le ventre et les cuisses qui étaient d'airain, le troisième état qui fut celui du bien naturel, lequel est l'airain, numéros 425, 1551 ; le bien naturel appartient à l'amour ou à la charité envers le prochain dans un degré au-dessous du bien spirituel ; par les pieds qui étaient de fer et d'argile, le quatrième état qui fut celui du vrai naturel, lequel est le fer, numéros 425, 426, et aussi celui de nulle cohérence avec le bien, qui est l'argile. D'après tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que signifient les cuisses et les reins, savoir, l'amour conjugal principalement, et par suite tout amour réel, comme on le voit d'après les passages cités, et aussi d'après Genèse 32:26, 32, Ésaïe 20:2-3, Nahum 2:2. Psaumes 69:24. Exode 12:11. Luc 12:35-36.

Et même, dans le sens opposé, les amours contraires, savoir, les amours de soi et du monde, - Luc 1 Rois 2:5, Ésaïe 32:10-11. . Ézéchiel 29:7. Amos 8:10.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 934

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934. Que le froid signifie l'absence de l'amour, ou l'absence de la charité et de la foi ; et que le chaud ou le feu signifie l'amour ou la charité et la foi, c'est ce dont on peut s'assurer par les passages suivants de la Parole.

Dans Jean il est dit à l'Eglise de Laodicée :

« Je connais tes œuvres (savoir) que tu n'es ni Froid ni Chaud : mieux vaudrait que tu fusses Froid ou Chaud c'est pourquoi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni Froid ni Chaud, je te vomirai de ma bouche. » - Apocalypse 3:15-16.

Là, être froid, c'est n'avoir aucune charité ; être chaud, c'est avoir beaucoup de charité.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je me reposerai et Je regarderai dans mon lieu, comme une Chaleur sereine sur la lumière, comme une nuée de rosée dans la Chaleur de la moisson. » - Ésaïe 18:4.

Il s’agit là d'une nouvelle Eglise à établir ; la chaleur sur la lumière et la chaleur de la moisson sont employés au lieu de l'amour et de la charité.

Dans le Même :

« Jéhovah dont le Feu (est) dans Sion, et la fournaise dans Jérusalem. " - Ésaïe 31:9.

Le feu est mis pour l'amour. Il est dit au sujet des Chérubins vus par Ézéchiel :

« (Voici) la ressemblance des Animaux ; leur aspect (était) comme des charbons ardents de feu, comme l'aspect des lampes ; ce (feu) courait parmi les animaux, et (c'était) une splendeur de Feu, et de ce Feu sortait un éclair. » - Ézéchiel 1:13

Dans le Même, il est dit en parlant du Seigneur :

« Au-dessus de l'étendue qui (était) sur la tête des chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur la ressemblance du trône une ressemblance comme l'aspect d'un homme (placé) plus haut sur lui. et je vis comme une apparence de braise ardente (et) comme une apparence de feu au-dedans d'elle (et) tout autour, depuis l'aspect des reins de Cet (homme) et au-dessus ; et depuis l'aspect de Ses reins et au-dessus, je vis comme l'aspect d'un Feu, dont la splendeur (se répandait) tout autour. » Ézéchiel 1:26-27; Ézéchiel 8:2.

Là, le feu est mis au lieu de l'amour.

Dans Daniel :

« L'Ancien des jours s'assit ; son trône (était) des Flammes de Feu ; les roues de ce (trône), un Feu ardent. Un fleuve de Feu coulait et sortait de devant lui ; mille milliers Le servaient, et une myriade de myriades se tenait debout devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le feu c'est l'amour du Seigneur.

Dans Zacharie :

« Je » lui serai, dit Jéhovah, une muraille de Feu tout autour. » - Zacharie 2:9.

Il s’agit là de la Nouvelle Jérusalem.

Dans David : » Jéhovah fait des vents ses messagers, et du Feu enflammé ses ministres. » - Psaumes 104:4, - Le feu enflammé, c'est le céleste spirituel. Comme le feu signifiait l'amour, le feu est devenu aussi le représentatif du Seigneur ; on en a la preuve par le Feu qui était sur l'autel de l'holocauste, et qui ne devait jamais être éteint, - Lévitique 6:2, 5, 6.

Il représentait la Miséricorde du Seigneur : voilà pourquoi Aharon, avant d'entrer dans le propitiatoire, devait faire brûler le parfum avec du Feu pris sur l'autel de l'holocauste, - Lévitique 16:12-13, 14.

C'était aussi pour signifier que le culte avait été accepté par le Seigneur, que le Feu descendait du ciel et consumait les holocaustes, comme on le voit, - Lévitique 9:24, [Il manque du texte ici], ; Lévitique 10:1-2.

Le feu étranger représente tout amour de soi et tout amour du monde et toute cupidité produite par ces amours. De plus, l'amour céleste ne parait jamais autrement aux impies que comme un feu ardent et consumant ; et c'est pour cela que, dans la Parole, il est dit que le Seigneur est un feu consumant ; ainsi, sur le mont Sinaï, le Feu, qui représentait l'Amour ou la Miséricorde du Seigneur, parut aux yeux du peuple comme un feu consumant ; aussi les Israélites dirent-ils à Moïse de ne plus leur faire entendre la voix de Jéhovah-Dieu ni voir le grand Feu, de peur qu'ils ne mourussent, - Deutéronome 18:16.

C'est ainsi que l'Amour ou la Miséricorde du Seigneur se manifeste à ceux qui sont dans le feu des amours de soi et du monde.

  
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