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Ézéchiel 16:16

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16 Tu as pris de tes vêtements, tu t'es fait des hauts lieux que tu as garnis d'étoffes de toutes couleurs, et tu t'y es prostituée: rien de semblable n'était arrivé et n'arrivera jamais.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 2220

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2220. Sodome est tout mal provenant de l'amour de soi : on le voit par la signification de Sodome dans la Parole ; quoique dans le Chapitre suivant il semble que Sodome signifie le mal de l'adultère le plus abominable, toujours est-il cependant que, dans le sens interne, elle ne signifie autre chose que le mal provenant de l'amour de soi ; dans la Parole, les abominations qui surgissent de l'Amour de soi sont aussi représentées par les adultères de divers genres. Que Sodome signifie en général tout mal provenant de l'amour de soi, et Gomorrhe tout faux qui en résulte, c'est ce qui a été montré dans la Première Partie, numéro 1212, 1663, 1682, 1689 ; et de plus on peut le voir par ces passages de la Parole ; dans Jérémie :

« L'épée (est) sur les Chaldéens et sur les habitants de Babel, comme la subversion de Dieu, Sodome et Gomorrhe et leurs voisins, parole de Jéhovah, l'homme n'y habitera point, et le fils de l'homme n'y demeurera point. » - Jérémie 50:35, 40.

Là, il s'agit de ceux qui sont signifiés par les Chaldéens, ce sont ceux dans le culte desquels il y a le faux profane, comme il a été expliqué ci-dessus, numéro 1368 ; il s'agit aussi de ceux qui sont signifiés par Babel, ce sont ceux dans le culte desquels il y a le mal profane, numéro 1182, 1326 ; leur damnation est décrite par la subversion de Sodome, c'est-à-dire, du mal en général, et par la subversion de Gomorrhe, c'est-à-dire du faux en général, parce que dans leur culte il y a aussi le mal de l'amour de soi et le faux qui en résulte.

Dans Amos :

« Je vous ai renversés comme la subversion de Dieu, Sodome et Gomorrhe, et vous êtes devenus comme un tison tiré d'un incendie. » - Amos 4:11.

Là, il s'agit de Samarie, par laquelle est signifiée l'Église spirituelle pervertie, qui est appelée Sodome quant aux maux en général contre les biens de la charité, et Gomorrhe quant aux faux en général contre les vrais de la foi, et subversion de Dieu, ici comme dans le passage précédent, quant à l'un et à l'autre.

Dans Zéphanie :

« Moab sera comme Sodome et les fils d'Ammon comme Gomorrhe, un lieu abandonné à l'ortie, et une fosse de sel, et une désolation jusque dans l'éternité : cela leur (arrivera) à cause de leur orgueil, parce qu'ils ont mis l'opprobre et se sont étendus sur le peuple de Jéhovah Zebaoth. » - Zéphanie 2:9-10.

Là, Sodome est prise pour le mal provenant de l'amour de soi, et Gomorrhe pour le faux qui en résulte, la désolation se dit ici de l'un et de l'autre, comme dans les passages précédents la subversion ; l'orgueil est l'amour de soi ; mettre l'opprobre sur le peuple de Jéhovah Zebaoth, c'est répandre le mal sur les vrais ; s'étendre sur le peuple, c'est répandre le faux.

Dans Ézéchiel :

« Ta sœur aînée Samarie, elle-même et ses fille, habitant à ta gauche ; et ta sœur plus jeune que toi, habitant à ta droite, Sodome et ses filles : elle n'a pas fait, Sodome ta sœur, elle-même et ses filles, comme tu as fait toi et tes filles : Voici quelle a été l'iniquité de Sodome ta sœur, l'Orgueil, la Satiété du pain, et la Sécurité du repos ont été en elle et en ses filles, et elle n'a pas soutenu la main du malheureux ni de l'indigent ; et elles se sont enorgueillies, et elles ont commis l'abomination devant Moi. » - Ézéchiel 16:46, 48, 49, 50.

Il s'agit là des abominations de Jérusalem, et elle est décrite par Samarie et par Sodome ; par Samarie au lieu de Gomorrhe, quant aux faux, et par Sodome quant aux maux ; et il y est dit ce que signifie spécialement Sodome ; car il dit : Voici quelle a été l'iniquité de Sodome, c'est-à-dire que c'est l'amour de soi, signifié là par l'orgueil ; leur aversion pour les biens de la charité est signifiée par la satiété du pain, et leur acquiescement à ces maux est signifié par la sécurité, du repos ; l'extinction de toute miséricorde est décrite par elle n'a pas soutenu la main du malheureux ni de l'indigent ; et ses filles qui se sont enorgueillies signifient que tous ces cupidités qui en proviennent ont été imbues de l'amour de soi ; les cupidités sont les filles : par là, on voit clairement ce que c'est que Sodome, qu'ainsi ce n'est pas ce que semble indiquer le sens historique dans le Chapitre suivant, mais que là dans le sens interne sont signifiées des choses telles que celles qui sont décrites ici dans le Prophète, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à l'amour de soi ; mais, comme il s'agit des abominations de Jérusalem, Sodome est décrite ici avec plus de douceur, en ce que les abominations de Jérusalem ont été plus grandes que celle de Sodome, ainsi qu'on le voit de même clairement par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« En vérité, je vous dis, ce sera plus tolérable pour la terre de Sodome et de Gomorrhe, au jour du jugement que pour cette ville là. » - Marc 6:11, Luc 10:12.

Dans Jean :

« Leurs corps sur la place de la grande ville, qui est nommée spirituellement Sodome et Egypte.

Apocalypse 11:8.

Là, il est évident que par Sodome on n'entend pas Sodome, ni par Egypte l'Egypte, car il est dit que la ville est nommée spirituellement Sodome et Egypte ; Sodome est prise pour tout mal provenant de l'amour de soi ; et l'Egypte, à la place de Gomorrhe, pour tout faux qui en résulte.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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