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Ézéchiel 12:24

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24 Car il n'y aura plus de visions vaines, Ni d'oracles trompeurs, Au milieu de la maison d'Israël.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9323

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9323. Et il bénira ton pain et tes eaux, signifie l'accroissement du bien de l'amour et du vrai de la foi : on le voit par la signification d'être béni de Jéhovah en ce que c'est être fructifié dans les biens et être multiplié dans les vrais, numéros 2846, 3406, 4981, 6091, 6099, 8939, ainsi l'accroissement dans ces choses qui appartiennent à l'amour et à la foi ; par la signification du pain, en ce que c'est le bien de l'amour, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813, 4211, 4217, 4735, 4976, 6118, 8410 ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai de la foi, numéros 680, , 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8568. Comme le pain signifiait tout bien de l'amour, et l'eau tout vrai de la foi, dans le complexe, et que être béni de Jéhovah signifie tout accroissement dans ce bien et dans ce vrai, c'est pour cela que dans les Églises Anciennes le vœu solennel était, que Jéhovah bénisse le Pain et les Eaux, et que c'était une formule commune de dire le Pain et l'Eau, pour exprimer tout aliment naturel et toute boisson naturelle, et pour désigner tout bien spirituel et tout vrai spirituel, car c'est ce bien et ce vrai qui nourrissent la vie spirituelle, comme le pain et l'eau nourrissent la vie naturelle, numéro 4976 : c'est là ce qui est signifié par le Pain et par l'Eau dans les passages suivants ;

Dans Ésaïe :

« Voici, Jéhovah Zébaoth éloigne de Jérusalem et de Jehudah tout bâton du pain et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est la puissance et la vie d'après le bien, et le bâton de l'eau, la puissance et la vie d'après le vrai.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi je romps le bâton du pain dans Jérusalem, afin qu'ils mangent le pain au poids et avec inquiétude, et que l'eau par mesure et avec stupeur ils boivent : afin qu'ils manquent de pain et d'eau, et que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité. " - Ézéchiel 4:16-17.

Que manquer de pain et d'eau, ce soit être privé du bien de l'amour et du vrai de la foi, cela est bien évident, car il est dit

« Afin que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité : » pareillement dans le Même :

« Leur pain avec inquiétude ils mangeront, et leurs eaux avec stupeur ils boiront, afin que soit dévastée la terre de sa plénitude, à cause de la violence de tous ceux qui habitent en elle. » - Ézéchiel 12:19.

Dans Amos :

« Voici, les jours viendront que j'en verrai une famine en la terre, non pas famine pour le pain, et non pas soif pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah. » - Amos 8:11.

Dans le premier Livre des Rois :

« L'Homme de Dieu dit à Jéroboam : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n'entrerai point avec toi, ni ne mangerai du pain, ni ne boirai de l'eau dans ce lieu : car ainsi a commandé Jéhovah, en disant : Tu ne mangeras point de pain, et tu ne boiras point d'eau, et tu ne reviendras point par le chemin par lequel tu es allé. Mais le prophète de Béthel lui dit qu'il lui avait été dit par Jéhovah qu'il mangerait avec lui du pain et boirait de l'eau, mais il mentait : et il retourna avec lui, et il mangea du pain dans sa maison et il but de l'eau ; c'est pourquoi il fut déchiré par un lion. » - 1 Rois 13:8-9, 16, 17, 18, 19, 24 ;

-il ne devait pas manger de pain ni boire d'eau chez Jéroboam, cela signifiait qu'il devait avoir en horreur le bien qui y était et aussi le vrai, parce qu'ils étaient profanés : en effet, Jéroboam avait profané l'autel et toutes les choses saintes du culte, ainsi qu'il est manifeste par les historiques de la Parole. Le manque de bien et de vrai spirituel était signifié en ce qu'il ne tomba point de pluie pendant trois ans et demi sous le règne d'Achab, au point que le pain et l'eau manquèrent : et ce fut alors qu'Élie s'en alla chez une veuve dans Sarepta, et lui demanda un peu d'eau à boire, et un morceau de pain à manger, - 1 Rois 17:18 ; - en effet, par le pain était signifié tout bien de l'Église, et par l'eau tout vrai de l'Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Comme dans ce temps de telles choses étaient représentées, par la raison que le représentatif de l'Église était chez les descendants de Jacob, et parce que la Parole, même la Parole Historique, devait être ainsi écrite par des représentatifs, il en résultait que la dévastation du bien et du vrai était représentée par le manque de pain et d'eau : comme le Pain signifiait tout bien de l'amour dans le complexe, c'était aussi pour cela que les Sacrifices étaient appelés le Pain, numéro 2165 ; et que le Seigneur se nomme aussi le Pain qui est descendu du ciel, - Jean 6:48, 50-51, - car le Seigneur est le Bien Même de Jean l'Amour.

  
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Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 4211

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4211. Et il appela ses frères pour manger le pain, signifie l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur : on le voit par la signification des frères, en ce que ce sont ceux qui avaient alors été conjoints par l'alliance, c'est-à-dire, par l'amitié, et dans le sens interne ceux qui sont dans le bien et dans le vrai ; car ceux-ci sont appelées frères, voir numéro 367, 2360, 3303, 3459, 3803, 3815, 4121, 4191 ; par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 3168, 3513 (fin). 3832 ; car les repas et les festins chez les Anciens signifiaient l'appropriation et la conjonction par l'amour et par la charité, numéro 3596 ; et par la signification du pain, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 276, 680, 1798, 3478, 3735, et dans le sens suprême le Seigneur, numéro 2165, 2177, 3478, 3813 : comme le Pain dans le sens suprême signifie le Seigneur, il signifie par conséquent tout saint qui procède du Seigneur, c'est-à-dire, tout bien et tout vrai ; et comme il n'y a point d'autre bien qui soit bien, que celui qui appartient à l'amour et à la charité, le Pain signifie par conséquent l'amour et la charité ; les sacrifices autrefois ne signifiaient pas non plus autre chose, c'est pourquoi d'un seul mot ils étaient appelés le pain, voir numéro 2165 ; et l'on mangeait aussi de la chair des sacrifices pour représenter le repas céleste, c'est-à-dire, la conjonction par le bien qui appartient à l'amour et à la charité : c'est cela même qui est aujourd'hui signifié par la Sainte-Cène, car elle a remplacé les sacrifices et les repas faits avec les choses sanctifiées ; et celle-ci, savoir, la Sainte-Cène est l'externe de l'Église, ayant en soi l'interne, et par l'interne conjoignant l'homme, qui est dans l'amour et la charité, avec le ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; en effet, dans la Sainte-Cène, manger signifie aussi l'appropriation, le pain signifie l'amour céleste, et le vin l'amour spirituel, et cela à un tel point, que quand l'homme est dans le saint lorsqu'il fait ce repas, il n'est pas perçu autre chose dans le ciel. S'il est dit l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, c'est parce qu'il s'agit du bien des Nations, car le bien des nations est ce que représente maintenant Laban, numéro 4189 ; la conjonction de l'homme avec le Seigneur n'est point avec son Divin Suprême Même, mais elle est avec son Divin Humain, car l'homme ne peut avoir absolument aucune idée du Divin Suprême du Seigneur, l'idée de ce Divin est tellement au-dessus de son idée, qu'elle périt entièrement et devient nulle, mais il peut avoir une idée du Divin Humain du Seigneur ; en effet, chacun est conjoint par la pensée et par l'affection sur ce dont il a quelque idée, et non sur ce dont il ne peut avoir aucune idée ; quand on pense à l'Humain du Seigneur, alors s'il y a de la sainteté dans l'idée, on pense aussi au saint qui procédant du Seigneur remplit le ciel, et par conséquent aussi au ciel, car le ciel dans son ensemble représente un seul homme, et cela par le Seigneur, numéro 684, 1276, 2996, 2998, ; c'est de là que la conjonction ne peut avoir lieu avec le Divin Suprême du Seigneur, mais peut exister avec son Divin Humain, et par le Divin Humain avec son Divin Suprême ; de là vient qu'il est dit dans Jean

« que personne ne vit jamais Dieu sinon le Fils Unique, » Jean 1:18, et qu'il n'y a accès vers le Père que par Lui, et enfin que c'est Lui qui est le Médiateur ; on peut le savoir d'une manière manifeste en ce que tous ceux qui, au dedans de l'Église, disent qu'ils croient à un Être Suprême, et qui méprisent le Seigneur, sont ceux qui ne croient absolument rien, pas même qu'il y ait un Ciel et qu'il y ait un Enfer, et qui adorent la nature ; et si l'on veut être instruit aussi par l'expérience, on se convaincra que les méchants et même les plus méchants tiennent le même langage. Mais l'homme pense diversement sur l'Humain du Seigneur, un homme autrement qu'un autre, et l'un plus saintement que l'autre ; ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent penser que l'Humain du Seigneur est Divin, et aussi qu'il est un avec le Père, comme Lui-Même dit que le Père est en Lui et qu'il est dans le Père ; mais ceux qui sont hors de l'Église ne le peuvent, non seulement parce qu'ils ne savent rien sur le Seigneur, mais encore parce qu'ils n'ont d'autre idée du Divin, que celles qu'ils tirent des images qu'ils voient de leurs yeux et des idoles qu'ils peuvent toucher ; mais néanmoins le Seigneur se conjoint avec eux par le bien de leur charité et de leur obéissance dans leur idée grossière ; de là vient qu'il est dit ici, qu'ils ont l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur ; en effet, la conjonction du Seigneur avec l'homme s'opère selon l'état de la pensée de l'homme et de l'affection qui en provient ; ceux qui sont dans une très sainte idée touchant le Seigneur, et en même temps dans les pensées et les affections du bien et du vrai, ainsi que peuvent être ceux qui sont dans l'Église, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Rationnel ; mais ceux qui ne sont pas dans une telle sainteté, ni dans une telle idée intérieure, ni dans une telle affection, et qui sont cependant dans le bien de la charité, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Naturel ; ceux qui ont une sainteté plus grossière encore, sont conjoints au Seigneur quant à Son Divin Sensuel ; c'est cette conjonction qui est représentée par le serpent d'airain, en ce que ceux qui le regardèrent furent guéris de la morsure des serpents, Nombres 21:9 ; dans cette conjonction sont ceux qui, parmi les nations, adorent des idoles, et néanmoins vivent dans la charité selon leur religiosité. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est entendu par l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, appropriation qui est signifiée par cela que Jacob appela ses frères pour manger le pain.

  
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