A Bíblia

 

Exode 25:11

Estude

       

11 Tu la couvriras d'or pur, tu la couvriras en dedans et en dehors, et tu y feras une bordure d'or tout autour.

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9552

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9552. Ses grenades, signifie les scientifiques du bien : on le voit par la signification des grenades, en ce qu'elles sont les scientifiques du bien ; il y a des scientifiques du bien, et il y a des scientifiques du vrai ; ceux-là sont signifiés par les grenades, et ceux-ci par les fleurons, dont le chandelier était entouré et orné. Que les scientifiques du bien soient signifiés par les grenades, on le voit ailleurs d'après les passages où elles sont nommées, comme dans Moïse :

« Une terre de froment et d'orge, et de cep, et de figuier, et de grenadier. » - Deutéronome 8:8 :

Et dans Haggée :

« N'y a-t-il pas encore la semence dans le grenier ? et jusqu'au Cep, et au figuier, et au grenadier. “ - Haggée 2:19 ;

Le froment, l'orge et la semence dans le grenier, signifient les célestes internes et externes ; le cep, le figuier et le grenadier, signifient les spirituels et les naturels dans leur ordre, dont les derniers sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel et sensuel, c'est pourquoi le grenadier est nommé en dernier lieu.

Dans Zéphanie :

« Jéhovah détruira Aschur ; et reposeront dans son milieu les troupeaux, toute bête de la nation, même le pélican et le canard dans ses grenades passeront la nuit. » - Zéphanie 2:13-14.

Le pélican et le canard dans ses grenades, ce sont les faux du mal dans les scientifiques du bien.

Dans Amos :

« Je vis, se tenant debout sur l'autel, le Seigneur qui dit : Frappe la grenade, afin que tremblent les poteaux, c'est-à-dire, divise-les en tête tous, les derniers d'eux par l'épée je tuerai. » - Amos 9:1 ; - frapper la grenade, c'est détruire les scientifiques du bien par les faux du mal ; alors les poteaux sont dits trembler, parce que les poteaux sont les vrais du naturel, numéro 7847 ; tuer les derniers par l'épée, c'est détruire ainsi les derniers, car l'épée est le vrai qui combat contre le faux, et qui le détruit, et vice versa, numéros 2799, 4499, 6353, 7102, 8294.9553. Et ses fleurs, signifie les scientifiques du vrai : on le voit par la signification des fleurs, en ce qu'elles sont les scientifiques du vrai ; si les fleurs signifient ces scientifiques, c'est parce qu'elles sont des germinations qui précèdent et produisent à leur manière les fruits et les semences, car il est notoire que les arbres et les plantes fleurissent avant de porter du fruit ; il en est de même de l'homme quant à l'intelligence et à la sagesse ; les scientifiques du vrai précèdent et produisent à leur manière les choses qui appartiennent à la sagesse chez l'homme ; car ils servent à son rationnel d'objets et ainsi de moyens pour devenir sage ; c'est de là que les scientifiques du vrai sont comme des fleurs, et que le bien de la vie, qui est le bien de la sagesse, est comme le fruit : puisque toutes les choses qui sont dans le monde spirituel se réfèrent à des choses qui sont chez l'homme, par la raison que le ciel ressemble à un seul homme, et correspond à toutes et à chacune des choses qui sont chez l'homme, c'est pour cela aussi que toutes les choses qui sont dans le monde naturel correspondent, représentent et signifient selon la convenance avec les choses qui sont chez l'homme, numéro 9496. D'après cela, on peut maintenant voir pourquoi les fleurs signifient les scientifiques du vrai, et en général les vrais, et pourquoi les fruits, et aussi les semences, signifient les biens. Que les fleurs soient les scientifiques du vrai, et en général les vrais, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Leur racine comme la pourriture sera, et leur fleur comme la poussière, parce qu'ils ont rejeté la loi de Jéhovah Zebaoth, et que le discours du Saint d'Israël ils ont méprisé. » - Ésaïe 5:24.

Dans le Même :

« A ceux qui viendront fera prendre racine Jacob ; et il s'épanouira et fleurira, Israël ; en sorte que soient remplies les faces du globe de produit. » - Ésaïe 27:6.

Dans le Même :

« Malheur aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur flétrie de sa gloire et de son honneur ! » - Ésaïe 28:1 ;

Les ivrognes sont ceux qui raisonnent d'après les faux, numéro 1072 ; Ephraïm est l'intellectuel de l'Église, ici l'intellectuel perverti, numéros 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; la gloire est le Vrai Divin, numéros 4809, 5922, 8267, 8427, 9429 ; de là, il est évident que la fleur est le scientifique par lequel est le vrai.

Dans le Même :

« Elle est séchée, l'herbe ; elle est flétrie, la fleur ; ainsi que l'herbe est le peuple, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement. » - Ésaïe 40:6, 7, 8.

Dans Nahum :

« La fleur du Liban languit. » - Nahum 1:4 ;

Là aussi la fleur, ce sont les scientifiques comme moyens pour devenir sage.

Dans Daniel :

« Vision de Nébuchadnézar dans un songe : Voici, un arbre au milieu de la terre, sa hauteur (était) grande, sa feuille belle, et sa fleur abondante ; sous lui de l'ombre avait la bête du champ, et dans ses branches habitaient les oiseaux du ciel, et était nourrie toute chair. Mais le saint, du ciel descendu, en criant, dit : Abattez l'arbre, coupez ses branches, dispersez sa feuille, répandez çà et là sa fleur ; que la bête du champ fuie de dessous lui, et les oiseaux d'entre ses branches. » - ;

L'arbre et sa hauteur signifient les accroissements de la religiosité qui est signifiée par Babel ; cette religiosité est sainte dans les externes, mais profane dans les internes, numéros 1182, 1283, , 1321, 1322, 1326, 1295 ; la feuille est le scientifique vrai en général, numéro 885 ; la fleur est le scientifique du vrai en tant qu'il sert de moyen pour devenir sage ; mais là en tant qu'il sert de moyen pour devenir insensé, car il est dit que les fleurs seront répandues çà et là ; la bête du champ signifie ceux qui sont dans les affections du bien, et dans le sens opposé ceux qui sont dans les affections du mal, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, 1823, 2179, 2180, 3218, 3519, 5198, 7523, 9090, 9280 ; les oiseaux du ciel signifient ceux qui sont dans les affections du vrai, et dans le sens opposé ceux qui sont dans les affections du faux, numéros 3219, 5149, 7441 ; c'est pour cela qu'il est dit que sous l'ombre de cet arbre habitait la bête du champ, que dans ses branches habitaient les oiseaux du ciel, et que toute chair était nourrie ; et ensuite que la bête du champ fuirait de dessous lui, et les oiseaux d'entre ses branches.

  
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Arcanes Célestes # 5354

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5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
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