Commento

 

Premier né

  
The Firstborn, by François Antoine de Bruycker (1816-1882)

Lorsque la Bible parle de générations ou d'ordre de naissance, la signification interne a trait à la progression des états spirituels et à leur importance relative. Le premier-né serait donc le premier état spirituel dominant qui ouvrirait la voie à tous ceux qui suivraient.

(Riferimenti: Exode 13; Psaumes 89:28)


En fin de compte, bien sûr, tous les états spirituels ont leur source dans l'amour parfait et infini qui découle du Seigneur, donc au niveau le plus profond, cet amour - l'essence du Seigneur lui-même - est signifié par le "premier-né". D'une certaine manière, l'amour du Seigneur est également le "premier-né" ultime sur un plan naturel ; nous pourrions faire remonter les enfants à leurs parents à travers d'innombrables générations et des éons d'évolution qui remontent clairement au moment de la création elle-même. Puisque la création est issue de l'énergie infinie de l'amour du Seigneur, cela ferait de Lui, en quelque sorte, le premier-né du monde naturel.

Cependant, la plupart des utilisations du terme "premier-né" dans la Bible ne se situent pas à ce niveau ultime ; elles font référence au "premier-né" d'une personne ou d'une église. Elles se répartissent en deux catégories générales. Si la personne ou l'église est de nature céleste, son "premier-né" sera le désir de bien à un certain niveau, depuis le désir de servir les autres à des niveaux inférieurs jusqu'à l'amour du Seigneur aux niveaux supérieurs. Tous les aspects de cette personne ou de cette église découleront en progression de cet amour premier-né. Si la personne ou l'église est de nature spirituelle - ce qui est beaucoup plus fréquent au cours de la vie et dans le monde moderne - le premier-né sera la compréhension de ce qui est bon, la connaissance du Seigneur et des désirs du Seigneur. Tous les aspects de cette personne ou de cette église découleront de cette compréhension profonde, communément appelée "foi" dans Swedenborg. C'est la signification la plus courante de "premier-né" dans la Bible.

(Riferimenti: L'Apocalypse Expliquée 28; Arcanes Célestes 352, 4605, 7039, 7779, 8080, 8087)

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #7039

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7039. Voici, Moi, je tue ton fils, ton premier-né, signifie l'extinction de la foi qui est dans la charité, et par suite la dévastation du vrai chez eux : on le voit par la signification de tuer, en ce que c'est l'extinction ; et par la signification du fils premier-né, savoir, de Pharaon et des Égyptiens, en ce que c'est la foi sans la charité, numéro 3325 ; en effet, Pharaon et les Égyptiens ont représenté les scientifiques qui appartiennent à l'Église, numéro 4749, 4964, 4966, 6004, ainsi les scientifiques qui appartiennent à la foi, car ces scientifiques appartiennent à l'Église ; mais comme ils ont changé ces scientifiques en scientifiques magiques, numéro 6692, et que par suite leurs œuvres ont été mauvaises et sans aucune charité, c'est pour cela que leurs premiers-nés signifient tes choses qui appartiennent à la science de la foi, ainsi la foi sans la charité ; que les premiers-nés de l'Egypte signifient ces choses, on le voit clairement par la signification des premiers-nés d'Israël, en ce qu'ils sont la foi de la charité, numéro 7035 : il est dit la foi sans la charité, mais ici par la foi est entendue la science des choses qui appartiennent à la foi, car il n'y a point de foi là où il n'y a point de charité ; ces choses qui appartiennent à la foi, chez eux qui ne sont point dans la charité, sont seulement des choses de mémoire, et dans la mémoire elles ne sont pas sous une forme différente de celle d'un autre scientifique ; et là il n'y a pas le scientifique du vrai qui appartient à la foi, parce qu'il a été souillé par les idées du faux et sert aussi de moyens pour défendre les faux ; puisqu'il en est ainsi de la foi sans la charité, cette foi est en conséquence éteinte chez les méchants dans l'autre vie, et ils sont entièrement dévastés quant au vrai, afin que les vrais ne leur servent pas de moyens en faveur des maux, et ainsi afin que chez eux l'enfer ne domine en aucune manière sur les choses qui appartiennent au Ciel, et que par suite ils ne se trouvent suspendus entre le Ciel et l'enfer ; c'est cette extinction et cette dévastation du vrai qui sont signifiées, en ce que les premiers-nés de l'Egypte devaient être tués : si ensuite les Égyptiens ont péri dans la mer de Suph, cela représentait l'état de la damnation ou de la mort spirituelle de tels hommes plus tard, car dès qu'ils ont été privés des choses appartenant à la foi ou au Vrai, qui étaient comme des ailes par lesquelles ils s'élevaient, aussitôt ils tombent comme des masses dans l'enfer.

  
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