La Bibbia

 

Joël 1

Studio

1 La parole de l'Eternel qui fut [adressée] à Joël, fils de Péthuel.

2 Anciens, écoutez ceci, et vous, tous les habitants du pays, prêtez l'oreille. Est-il arrivé de votre temps, ou même du temps de vos pères, une chose comme celle-ci?

3 Faites-en le récit à vos enfants, et que vos enfants le fassent à leurs enfants, et leurs enfants à une autre génération.

4 La sauterelle a brouté les restes du hanneton, et le hurebec a brouté les restes de la sauterelle, et le vermisseau a brouté les restes du hurebec.

5 Ivrognes, réveillez-vous, et pleurez; et vous tous buveurs de vin hurlez à cause du vin nouveau, parce qu'il est retranché à votre bouche.

6 Car une nation puissante et innombrable est montée contre mon pays; ses dents sont des dents de lion, et elle a les dents mâchelières d'un vieux lion.

7 Elle a réduit ma vigne en désert, et a ôté l'écorce de mes figuiers; elle les a entièrement dépouillés, et les a abattus, leurs branches en sont devenues blanches.

8 Lamente-toi comme une jeune femme qui se serait ceinte d'un sac, à cause [de la mort] du mari de sa jeunesse.

9 Le gâteau et l'aspersion sont retranchés de la maison de l'Eternel, et les Sacrificateurs qui font le service de l'Eternel mènent deuil.

10 Les champs sont ravagés, la terre mène deuil parce que le froment est ravagé, que le vin doux est tari, et que l'huile manque.

11 Laboureurs soyez confus; vignerons hurlez à cause du froment et de l'orge; car la moisson des champs est périe.

12 Les vignes sont sans fruit, et les figuiers ont manqué; les grenadiers, et les palmiers, les pommiers et tous les arbres des champs ont séché, c'est pourquoi la joie a cessé entre les hommes.

13 Sacrificateurs ceignez-vous, et lamentez; vous qui faites le service de l'autel, hurlez, vous qui faites le service de mon Dieu entrez, passez la nuit vêtus de sacs, car il est défendu au gâteau et à l'aspersion d'entrer en la maison de votre Dieu.

14 Sanctifiez le jeûne, publiez l'assemblée solennelle, assemblez les anciens, et tous les habitants du pays en la maison de l'Eternel votre Dieu, et criez à l'Eternel; [en disant] :

15 Hélas, quelle journée! car la journée de l'Eternel est proche, et elle viendra comme un dégât fait par le Tout-puissant.

16 Les vivres ne sont-ils pas retranchés de devant nos yeux; et la joie et l'allégresse, de la maison de notre Dieu?

17 Les grains sont pourris sous leurs mottes, les greniers sont désolés, c'en est fait des granges, parce que le froment a manqué.

18 Ô combien ont gémi les bêtes, et dans quelle peine ont été les troupeaux de bœufs, parce qu'ils n'ont point de pâturage! Aussi les troupeaux de brebis sont désolés.

19 Eternel, je crierai à toi, car le feu a consumé les cabanes du désert, et la flamme a brûlé tous les arbres des champs.

20 Même toutes les bêtes des champs crient à toi, parce que les cours des eaux sont taris, et que le feu a consumé les cabanes du désert.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #7602

Studia questo passo

  
/ 10837  
  

7602. Et l'orge signifie le bien de ce naturel : on le voit par la signification de l'orge, en ce que c'est le bien du naturel extérieur ; que l'orge soit le bien, c'est parce qu'elle est un produit du champ, et qu'elle est un blé qui sert à la nourriture ; en effet, le blé en général signifie le bien du vrai, numéro 3580, 5295, 5410, 5959, et spécialement l'orge et le froment, l'orge le bien du naturel extérieur, et le froment le bien du naturel intérieur ; l'orge signifie le bien du naturel extérieur dans Joël :

« La minchah et la libation ont été retranchées de la maison de Jéhovah ; dans le deuil sont les prêtres ministres de Jéhovah : dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car le blé a été dévasté, le vin doux s'est tari, l'huile languit : les laboureurs ont été confus, les vignerons se sont lamentés sur le froment et sur l'orge, parce que la moisson du champ a péri. » - Joël 1:9-10, 11 ;

; là, dans le prophète, il s'agit de la vastation du bien et du vrai, comme on le voit dans les versets qui suivent ; c'est pourquoi par le blé, le vin doux, le froment et l'orge, ce ne sont pas ces productions qui sont signifiées, mais ce sont des spirituels, ainsi par le froment le bien intérieur et par l'orge le bien extérieur ; l'orge signifie la même chose dans Ézéchiel 4:9, et dans leDeutéronome 8:8. Dans le Livre des Juges :

« Quand Guidéon fut parvenu au camp un homme racontait à son compagnon un songe, et disait ; voici, en songeant j'ai songé, et voici, un pain d'orge rôti roulait vers le camp de Midian, et il vint jusqu'à une tente, et il la frappa pour la faire tomber, et il la renversa par le haut, et ainsi tomba la tente. » - Juges 7:13.

Midian signifie ceux qui sont dans le vrai du bien simple, et dans le sens opposé, ceux qui ne sont pas dans le bien de la vie, numéros 3242, 4756, 4788, 6773 ; ce bien est le bien du naturel extérieur, et est signifié par le pain d'orge ; mais si au lieu de ce bien on a pour fin le plaisir des voluptés, ce plaisir est ce qui est signifié par le pain d'orge rôti ; cet état que représentaient alors les Midianites, est décrit dans ce passage.

  
/ 10837  
  

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4976

Studia questo passo

  
/ 10837  
  

4976. Et il le servait, signifie que le scientifique était approprié à son bien : on le voit par la signification de servir (ministrare), en ce que c'est être utile à quelqu'un en lui fournissant ce qui lui manque ; ici c'est être approprié, parce qu'il s'agit du bien naturel auquel le scientifique devait être approprié ; servir (minister) et le serviteur (servus) signifient le scientifique ou le vrai naturel, parce que ce vrai est subordonné au bien, comme à son seigneur : il en est du scientifique par rapport au plaisir de l'homme naturel, ou, ce qui est la même chose, il en est du vrai naturel par rapport à son bien, absolument comme il en est de l'eau par rapport au pain, ou, de la boisson par rapport à l'aliment ; l'eau ou la boisson fait que le pain et l'aliment se délaient, et qu'étant délayés ils se portent dans le sang, et par suite dans les parties du corps de tous côtés, et les nourrissent ; car, sans l'eau ou la boisson, le pain ou l'aliment ne se résout pas en parcelles, et n'est pas transporté de tous côtés pour l'usage : il en est aussi de même du scientifique par rapport au plaisir, ou du vrai par rapport au bien ; c'est pourquoi le bien souhaite et désire le vrai, et cela à cause de l'usage, afin qu'il lui fournisse son ministère et son service ; ils correspondent aussi pareillement ; l'homme dans l'autre vie se nourrit, non de quelque aliment ni de quelque boisson naturels, mais d'un aliment et d'une boisson spirituels ; l'aliment spirituel est le bien, et la boisson spirituelle est le vrai ; lors donc que dans la Parole le pain ou l'aliment est nommé, les anges entendent le pain ou l'aliment spirituel, à savoir le bien de l'amour et de la charité ; et lorsque l'eau ou la boisson est nommée, ils entendent l'eau ou la boisson spirituelle, à savoir, le vrai de la foi : par là on peut voir ce que c'est que le vrai de la foi sans le bien de la charité, et comment ce vrai sans ce bien peut nourrir l'homme interne ; c'est comme si l'homme prenait de l'eau seule ou de la boisson seule sans faire usage de pain et d'aliment ; qu'en agissant ainsi l'homme maigrisse et périsse, cela est notoire.

  
/ 10837