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Jérémie 50

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1 La parole que l'Eternel prononça contre Babylone, [et] contre le pays des Caldéens, par le moyen de Jérémie le Prophète.

2 Faites savoir parmi les nations, et publiez-le, et levez l'enseigne; publiez-le, ne le cachez point; dites : Babylone a été prise; Bel est rendu honteux; Mérodac est brisé, ses idoles sont rendues honteuses, et leurs dieux de fiente sont brisés.

3 Car une nation est montée contre elle de devers l'Aquilon, qui mettra son pays en désolation, et il n'y aura personne qui y habite; les hommes et les bêtes s'en sont fuis, ils s'en sont allés.

4 En ces jours-là, et en ce temps-là, dit l'Eternel, les enfants d'Israël viendront, eux et les enfants de Juda ensemble; ils marcheront allant et pleurant, et cherchant l'Eternel leur Dieu.

5 Ceux de Sion s'enquerront du chemin vers lequel [ils devront dresser] leurs faces, [et ils diront] : venez, et vous joignez à l'Eternel. Il y a une alliance éternelle, elle ne sera jamais mise en oubli.

6 Mon peuple a été comme des brebis perdues; leurs pasteurs les ont fait égarer, et les ont fait errer par les montagnes; ils sont allés de montagne en colline, et ils ont mis en oubli leur gîte.

7 Tous ceux qui les ont trouvées les ont mangées, et leurs ennemis ont dit : nous ne serons coupables d'aucun mal, parce qu'ils ont péché contre l'Eternel, contre le séjour de la justice; et l'Eternel a été l'attente de leurs pères.

8 Fuyez hors de Babylone, et sortez du pays des Caldéens, et soyez comme les boucs qui vont devant le troupeau.

9 Car voici, je m'en vais susciter et faire venir contre Babylone une assemblée de grandes nations du pays de l'Aquilon, qui se rangeront en bataille contre elle, de sorte qu'elle sera prise. Leurs flèches seront comme celles d'un homme puissant, qui ne fait que détruire, et qui ne retourne point à vide.

10 Et la Caldée sera abandonnée au pillage, et tous ceux qui la pilleront seront assouvis, dit l'Eternel.

11 Parce que vous vous êtes réjouis, parce que vous vous êtes égayés, en ravageant mon héritage, parce que vous vous êtes engraissés comme une génisse qui est à l'herbe, et que vous avez henni comme de puissants chevaux.

12 Votre mère est devenue fort honteuse, et celle qui vous a enfantés a rougi; voici, elle sera toute la dernière entre les nations, elle sera un désert, un pays sec, une lande.

13 Elle ne sera plus habitée à cause de l'indignation de l'Eternel, elle ne sera tout entière que désolation; quiconque passera près de Babylone sera étonné, et lui insultera à cause de toutes ses plaies.

14 Rangez-vous en bataille contre Babylone, mettez-vous tout alentour; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, et n'épargnez point les traits; car elle a péché contre l'Eternel.

15 Jetez des cris de joie contre elle tout alentour; elle a tendu sa main; ses fondements sont tombés, ses murailles sont renversées; car c'est ici la vengeance de l'Eternel; vengez-vous d'elle; faites-lui comme elle a fait.

16 Retranchez de Babylone le semeur, et celui qui tient la faucille au temps de la moisson; que chacun s'en retourne vers son peuple, et que chacun s'enfuie vers son pays, à cause de l'épée de l'oppresseur.

17 Israël est comme une brebis égarée que les lions ont effarouchée. Le Roi d'Assur l'a dévorée le premier, mais ce dernier-ci, Nébucadnetsar Roi de Babylone, lui a brisé les os.

18 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : voici, je m'en vais visiter le Roi de Babylone et son pays, comme j'ai visité le Roi d'Assyrie.

19 Et je ferai retourner Israël en ses cabanes; il paîtra en Carmel et en Basan, et son âme sera rassasiée en la montagne d'Ephraïm, et de Galaad.

20 En ces jours-là, et en ce temps-là, dit l'Eternel, on cherchera l'iniquité d'Israël, mais il n'y en aura point; et les péchés de Juda, mais ils ne seront point trouvés; car je pardonnerai à ceux que j'aurai fait demeurer de reste.

21 [Venez] contre ce pays-là, vous [deux] rebelles; monte contre lui, et contre les habitants destinés à la visitation; taris, et détruis à la façon de l'interdit après eux, dit l'Eternel, et fais selon toutes les choses que je t'ai commandées.

22 L'alarme est au pays, et une grande calamité.

23 Comment est mis en pièces et est rompu le marteau de toute la terre! Comment Babylone est-elle réduite en sujet d'étonnement parmi les nations!

24 Je t'ai tendu des filets, et aussi as-tu été prise, ô Babylone! et tu n'en savais rien; tu as été trouvée, et même attrapée, parce que tu t'en es prise à l'Eternel.

25 L'Eternel a ouvert son arsenal, et en a tiré les armes de son indignation; parce que le Seigneur L'Eternel des armées a une entreprise à exécuter dans le pays des Caldéens.

26 Venez contre elle des bouts de la terre, ouvrez ses granges, foulez-la comme des javelles; détruisez-la à la façon de l'interdit, et qu'elle n'ait rien de reste.

27 Coupez la gorge à tous ses veaux, et qu'ils descendent à la tuerie; malheur à eux! car le jour est venu, le temps de leur visitation.

28 [On entend] la voix de ceux qui s'enfuient, et qui sont échappés du pays de Babylone, pour annoncer dans Sion la vengeance de l'Eternel notre Dieu, la vengeance de son Temple.

29 Assemblez à cri public les archers contre Babylone; vous tous qui tirez de l'arc, campez-vous contre elle tout alentour; que personne n'échappe; rendez-lui selon ses œuvres; faites-lui selon tout ce qu'elle a fait; car elle s'est fièrement portée contre l'Eternel, contre le Saint d'Israël.

30 C'est pourquoi ses gens d'élite tomberont dans les places, et on fera perdre la parole à tous ses gens de guerre en ce jour-là, dit l'Eternel.

31 Voici, j'en veux à toi, qui es la fierté même, dit le Seigneur l'Eternel des armées; car ton jour est venu, le temps auquel je te visiterai.

32 La fierté bronchera et tombera, et il n'y aura personne qui la relève; j'allumerai aussi le feu en ses villes, et il dévorera tous ses environs.

33 Ainsi a dit l'Eternel des armées : les enfants d'Israël et les enfants de Juda ont été ensemble opprimés; tous ceux qui les ont pris les retiennent, et ont refusé de les laisser aller.

34 Leur Rédempteur est fort, son Nom [est] l'Eternel des armées; il plaidera avec chaleur leur cause, pour donner du repos au pays, et mettre dans le trouble les habitants de Babylone.

35 L'épée est sur les Caldéens, dit l'Eternel, et sur les habitants de Babylone, sur ses principaux, et sur ses sages.

36 L'épée est tirée contre ses Devins, et ils en perdront l'esprit; l'épée est sur ses hommes forts, et ils [en] seront épouvantés.

37 L'épée est sur ses chevaux, et sur ses chariots, et sur tout l'amas de diverses sortes de gens lequel [est] au milieu d'elle, et ils deviendront [comme] des femmes; l'épée est sur ses trésors, et ils seront pillés.

38 La sécheresse sera sur ses eaux, et elles tariront; parce que c'est un pays d'images taillées, et ils agiront en insensés à l'égard de leurs dieux qui les épouvantent.

39 C'est pourquoi les bêtes sauvages des déserts avec celles des Iles y habiteront, et les chats-huants y habiteront aussi; et elle ne sera plus habitée à jamais, et on n'y demeurera point en quelque temps que ce soit.

40 Il n'y demeurera personne, a dit l'Eternel, et aucun fils d'homme n'y habitera, comme dans la subversion que Dieu a faite de Sodome et de Gomorrhe, et de leurs lieux circonvoisins.

41 Voici, un peuple et une grande nation vient de l'Aquilon, et plusieurs Rois se réveilleront du fond de la terre.

42 Ils prendront l'arc et l'étendard; ils sont cruels, et ils n'auront point de compassion; leur voix bruira comme la mer, et ils seront montés sur des chevaux; chacun d'eux est rangé en homme de guerre contre toi, fille de Babylone.

43 Le Roi de Babylone en a ouï le bruit, et ses mains en sont devenues lâches; l'angoisse l'a saisi, [et] un travail comme de celle qui enfante.

44 Voici, il montera comme un lion à cause de l'enflure du Jourdain, vers la demeure du pays rude, et après que je les aurai fait reposer je les ferai courir hors de la Caldée, et qui est d'élite, que je lui donne commission contre elle? Car qui est semblable à moi? et qui me déterminera le temps? et qui sera le Pasteur qui tiendra ferme contre moi?

45 C'est pourquoi écoutez la résolution que l'Eternel a prise contre Babylone, et les desseins qu'il a faits contre le pays des Caldéens : si les plus petits du troupeau ne les traînent par terre, et si on ne réduit en désolation leurs cabanes sur eux.

46 La terre a été ébranlée du bruit de la prise de Babylone, et le cri en a été ouï parmi les nations.

   

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Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia #2015

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2015. That 'kings will come out of you' means that all truth comes from Him is clear from the meaning of 'a king' as truth in both the historical and the prophetical sections of the Word, as stated in 1672 but not yet shown to be so. From the meaning of 'nations' as goods, and from the meaning of 'kings' as truths, the nature of the internal sense of the Word becomes clear, and also how remote it is from the sense of the letter. No one reading the Word, especially the historical section, believes anything other than that 'nations' referred to there means nations, or that 'kings' there means kings, and therefore that the nations mentioned there, or the kings, are the real subject of the very Word itself. But when the idea of nations and also of kings reaches angels it perishes altogether, and good and truth take their place instead. This is bound to seem strange and indeed a paradox, but it is nevertheless the truth. The matter may also become clear to anyone from the fact that if nations were meant in the Word by 'nations' and kings by 'kings', the Word of the Lord would hardly embody anything more than some historical or other piece of writing and so would be something of a worldly nature, when in fact everything in the Word is Divine and so is celestial and spiritual.

[2] Take merely the statement in the present verse about Abraham's being made fruitful, nations being made of him, and kings coming out of him. What else is this but something purely worldly and nothing at all heavenly? Indeed these assertions entail no more than the glory of this world, a glory which is absolutely nothing in heaven. But if this is the Word of the Lord then its glory must be that of heaven, not that of the world. This also is why the sense of the letter is completely erased and disappears when it passes into heaven, and is purified in such a way that nothing worldly at all is intermingled. For 'Abraham' is not used to mean Abraham but the Lord; nor is 'being fruitful' used to mean his descendants who would increase more and more but the endless growth of good belonging to the Lord's Human Essence. 'Nations' do not mean nations but goods, and 'kings' do not mean kings but truths. Nevertheless the narrative in the sense of the letter remains historically true, for Abraham was indeed spoken to in this way; and he was indeed made fruitful in this way, with nations as well as kings descending from him.

[3] That 'kings' means truths becomes clear from the following places: In Isaiah,

The sons of the foreigner will build up your walls, and their kings will minister to you. You will suck the milk of nations, and the breast of kings will you suck. Isaiah 60:10, 16.

What 'sucking the milk of nations and the breast of kings' means is not at all evident from the letter but from the internal sense, in which being endowed with goods and instructed in truths is meant. In Jeremiah,

There will enter through the gates of this city kings and princes seated on the throne of David, riding in chariots and on horses. Jeremiah 17:25; 22:4.

'Riding in chariots and on horses' is a prophecy meaning the abundance of things of the understanding, as becomes clear from very many places in the Prophets. Thus the prophecy that 'kings will enter through the gates of the city' means in the internal sense that they were to be endowed with truths of faith. This sense of the Word is the heavenly sense into which the worldly sense of the letter passes.

[4] In the same prophet,

Jehovah has spurned in His fierce indignation king and priest. The gates of Zion have sunk into the ground, He has destroyed and broken in pieces her bars. King and princes are among the nations; the law is no more. Lamentations 2:6, 9.

Here 'king' stands for the truth of faith, 'priest' for the good of charity, 'Zion' for the Church, which is destroyed and its bars broken in pieces. Consequently 'king and princes among the nations', that is, truth and what belongs to truth, will be so completely banished that 'the law is no more', that is, nothing of the doctrine of faith will exist any more. In Isaiah,

Before the boy knows to refuse evil and to choose good, the ground will be abandoned which you loathe in the presence of its two kings. Isaiah 7:16.

This refers to the Lord's Coming. 'The land that will be abandoned' stands for faith which at that time would not exist. 'The kings' are the truths of faith which would be loathed.

[5] In the same prophet,

I will lift up My hand to the nations and raise My ensign to the peoples; and they will bring your sons in their bosom, and your daughters will be carried on their shoulder. Kings will be your foster fathers and their queens your wet-nurses. Isaiah 49:22-23.

'Nations' and 'daughters' stand for goods, 'peoples' and 'sons' for truths, as shown in Volume One. That 'nations' stands for goods, 1259, 1260, 1416, 1849, as does 'daughters', 489-491, while 'peoples' stands for truths, 1259, 1260, as does 'sons', 489, 491, 533, 1147. 'Kings' therefore stands for truths, in general by which they will be nourished, and 'queens' for goods by which they will be suckled. Whether you speak of goods and truths or of those who are governed by goods and truths it amounts to the same.

[6] In the same prophet,

He will spatter many nations, kings will shut their mouths because of him, 1 for that which has [not] been told them they have seen, and that which they have not heard they have understood. Isaiah 52:15.

This refers to the Lord's Coming. 'Nations' stands for those who are stirred by an affection for goods, 'kings' those who are stirred by an affection for truths. In David,

Now, O kings, be intelligent; be instructed, O judges of the earth. Serve Jehovah with fear, and rejoice with trembling. Kiss the Son lest He perhaps be angry and you perish in the way. Psalms 2:10-12.

'Kings' stands for people who are governed by truths, and who by virtue of truths are also in many places called 'king's sons'. 'The Son' here stands for the Lord, and he is called the Son here because he is Truth itself, and the source of all truth.

[7] In John,

They will sing a new song, You are worthy to take the Book and to open its seals. You have made us kings and priests to our God so that we shall reign on the earth. Revelation 5:9-10.

Here people who are governed by truths are called 'kings'. The Lord also calls them 'the sons of the kingdom' in Matthew,

He who sows the good seed is the Son of Man, the field is the world, the seed are the sons of the kingdom, and the tares are the sons of the evil one. Matthew 13:37-38.

In John,

The sixth angel poured out his bowl over the great river Euphrates and its water was dried up to prepare the way of the kings who were from the east. Revelation 16:12.

'Euphrates' clearly does not mean the Euphrates, nor does 'kings from the east' mean kings from that quarter. What 'Euphrates' does mean may be seen in 120, 1585, 1866, from which it is evident that 'the way of the kings who were from the cast' means truths of faith that derive from goods of love.

[8] In the same book,

The nations that are saved will walk in its light, and the kings of the earth will bring their glory and honour into it. Revelation 21:24.

Here 'nations' stands for people who are governed by goods, 'kings of the earth' for those who are governed by truths, which is also evident from the fact that the details here are prophetical, not historical. In the same book,

With the great harlot seated on many waters the kings of the earth have committed whoredom and have become drunk with the wine of her whoredom. Revelation 17:2.

And elsewhere in the same book,

Babylon has given all nations drink from the wine of the fury of her whoredom; and the kings of the earth have committed whoredom with her. Revelation 18:1, 3, 9.

Here similarly it is clear that 'the kings of the earth' does not mean kings, for the subject is the falsification and adulteration of the doctrine of faith, that is, of truth, which are 'whoredom'. 'Kings of the earth' stands for truths that have been falsified and adulterated.

[9] In the same book,

The ten horns that you saw are ten kings who have not yet received a kingdom but are receiving authority as kings for one hour, together with the beast. These will be of one mind, and they will hand over power and authority to the beast. Revelation 17:12-13.

That 'kings' here does not mean kings may also be evident to anyone. If kings were meant, then 'ten kings receiving authority as kings for one hour' would be quite unintelligible, as similarly with the following words in the same book,

I saw the beast and the kings of the earth, and their armies gathered to make war with Him who was sitting on the horse, and with His army. Revelation 19:19

In verse 13 of the same chapter it is stated explicitly that the One who was sitting on the horse was The Word of God, against which the kings of the earth are said to have been gathered. 'The beast' stands for goods of love that have been profaned, 'kings' for truths of faith that have been adulterated; these are called 'kings of the earth' because they exist within the Church - 'earth' meaning the Church, see 662, 1066, 1067, 1262. 'The white horse' stands for the understanding of truth, 'He who was sitting on the horse' for the Word. This matter is plainer still in Daniel 11, describing the war between the king of the south and the king of the north, by which is meant the conflict of truths with falsities. Here such conflicts are described as a war that took place in history.

[10] Since 'a king' means truth, what is meant in the internal sense when the Lord is called King, and also a Priest, is made clear; and what essential quality of the Lord was represented by kings, and what by priests, is also made clear. 'Kings' represented His Divine Truth, and 'priests' His Divine Good. All the laws of order by which the Lord governs the universe as King are truths, while all the laws by which He governs the universe as Priest and by which He rules even over truths themselves are goods. For government from truths alone condemns everyone to hell, but government from goods lifts them out of that place and raises them up into heaven; see 1728. Because, in the Lord's case, these two - truths and goods - are joined together, they were also represented in ancient times by kingship and priesthood combined, as with Melchizedek who was at one and the same time king of Salem and priest to God Most High, Genesis 14:18. And at a later time among the Jews where the representative Church was established in a form of its own He was represented by judges and priests, and after that by kings.

[11] But because 'kings' represented truths which ought not to be paramount for the reason, already stated, that they condemn, the very idea was so objectionable that the Jews were reproached for it. The nature of truth regarded in itself has been described in 1 Samuel 8:11-18, as the rights of a king; and previous to that, in Moses, in Deuteronomy 17:14-18, they had been commanded through Moses to choose genuine truth deriving from good, not spurious truth, and not to pollute it with reasonings and factual knowledge. These are the considerations which the directive concerning a king given in the place in Moses referred to above embodies within itself. No one can possibly see this from the sense of the letter, but it is nevertheless evident from the details within the internal sense. This shows why 'a king' and 'kingship' represented and meant nothing other than truth.

Бележки под линия:

1. literally, over him

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.